Loutrage souffle sa première bougie !

Putain… Un an ! Sur cette période, à raison d’au moins trois publications pas semaine, Loutrage, c’est pas loin de cent cinquante critiques, une quarantaine de chroniques, une vingtaine de dossiers, et une petite dizaine d’interviews. Si l’on met le tout bout-à-bout, cela représente un bon gros bouquin bien fourni au format A4. Même en l’écrivant, j’ai encore un peu de mal à réaliser, aussi bien pour la durée, que la quantité, et, j’ose humblement l’espérer, la qualité.

 

En effet, cela non plus je ne l’aurais jamais imaginé : réunir autant de belles plumes, avec chacune une touche et des avis tranchés qui leurs sont si particuliers. A la création de Loutrage, je n’avais pourtant pas d’autres objectifs que de disposer d’une tribune permettant de parler de ce que l’industrie du jeu vidéo fait de pire, mais également de mieux. Pour les petites loutres qui auraient absolument besoin d’une grille de lecture, sachez simplement qu’il s’agit d’une tribune ne délivrant certainement pas de vérités absolues ; étant donné que nous ne sommes pas des adeptes de la pensée unique, nous attendons d’ailleurs la contradiction avec beaucoup d’impatience.

Pourtant, au fil du temps, ce sont également des liens qui se sont noués avec quelques éditeurs et studios de développement, avec de chouettes opportunités d’interviews que nous n’avions plus qu’à attraper. Néanmoins, au fil des rédactions, ce sont également une multitude de trous noirs relationnels qui ont été engendrés, tellement nous avons tapé comme des sourds sur certains (… bonjour Electronic Arts, Square Enix, Quantic Dream, Sony ; liste non-exhaustive). Ce n’était pas toujours gratuit, et je dois avouer que nous aimerions sincèrement qu’ils nous contredisent un jour par la pratique. Et, sans oublier les errances du passé, nous serions alors prêts à saluer l’évolution. D’ici là, le plat de la pelle suffira.

D’autres choix étaient clairs dès la création de Loutrage. Exit les news ; assez de sites web le font. Pas que l’actualité soit inintéressante, loin de là, mais se faire en permanence les relais du marketing des éditeurs est une tâche quelque peu ingrate (… et chronophage). Exit également les notes à la fin des critiques ; un chiffre n’aura jamais la nuance d’un texte de deux milles mots ; je trouve cela tellement ultra-naze d’enfermer un jeu vidéo dans une note sans relief. Pour le reste, nous écrivons selon notre rythme et les envies du moment, quand bien même certains sont bien plus prolixes que d’autres (… suivez mon regard).

Le monde étant tellement bien fait, la transition est toute trouvée pour présenter toute l’équipe, accompagnée d’un florilège de rédactions que je trouve personnellement les plus chouettes, le tout enrobé d’un petit peu de storytelling pour faire bonne mesure.

Autant commencer par celui qui m’accompagne depuis le début : Marcheur. A partir du moment où il a su qu’il pourrait écrire à cœur ouvert, sans aucune réserve, il est devenu une source intarissable. Mais, si vous souhaitez le connaître un peu mieux que les tacles qu’il peut envoyer sur le scénariste de Life Is Strange, je pense qu’il va falloir accepter d’être spoilé sur Star Wars : KOTOR 2, avec un scope plus poussé sur l’un de ses personnages, à savoir Kreia. Pour le reste, il a déjà tant écrit qu’il est difficile d’en choisir spécifiquement un, même si sa critique de Metal Gear Solid V : The Phantom Pain en deux parties est assez emblématique et vaut le détour.

Prypiat, quant à lui, est venu me voir avec une critique bien couillue de S.T.A.L.K.E.R. : Shadow Of Chernobyl. Je suis resté un peu scotché devant la qualité de la bête, et l’impression n’est clairement pas redescendue avec les rédactions suivantes, notamment via l’intouchable qu’est Silent Hill 2. A noter que, au-delà d’être un grand mélomane dans l’âme en présentant occasionnellement une chronique musicale, il voue une admiration sans bornes à David C. , l’humoriste de Quantic Dream, célèbre pour ses running-gags cinématographiques.

Entre temps, Ouega nous a également rejoint ; un pote avec lequel on a fait les quatre cents coups pendant quelques temps sur World Of Warcraft, notamment à mener conjointement une étude en grandeur nature sur la gérontophilie, et où on aurait presque pu en pondre une thèse. Mais, loin de jouer aux jeux actuels, il s’est proposé pour faire une rétrospective sur les jeux qui ont marqué sa vie de gamer. En tête, Mirror’s Edge, dont la suite ne semble malheureusement pas au niveau de son illustre grand frère, et Fable : The Lost Chapters qui lui aussi surpasse sans mal ses successeurs.

Je fais bien de parler de gérontophilie, puisque Picq, lui aussi issu de la communauté de gamers du MMO de Blizzard, est le papy de la bande, avec tout juste soixante spires à la bobine comme il se plaît à le rappeler. Il y a un petit jeu entre nous deux : il me donne un thème et un genre de jeu, et je lui en refourgue un « surprise » qu’il doit tester, pour peu qu’il s’agisse d’un jeu pouvant tourner sur Mac. C’est donc, non sans une certaine malice, que je répond plus ou moins partiellement à sa demande, avec Rebel Galaxy pour vous donner l’exemple le plus récent. N’hésitez pas à nous soumettre vos suggestions ; les plus improbables seront retenues !

Il y a eu aussi de belles rencontres surprises. Popant à l’improviste du bouillon de culture qu’est ma liste de contacts Steam, Crazy-Alice, une joueuse passionnée et touche-à-tout, fait son apparition. Après une conversation perdue entre le fromage de chèvre et  les jeux vidéo (… admettez que le champ des possibles est relativement vaste entre ces deux extrémités), elle a accepté de se lancer dans la rédaction de critiques de jeux vidéo, avec entre autres The Cat Lady qui est son jeu préféré, ainsi que plus récemment Murdered : Soul Suspect.

Parmi les rédacteurs que je suis allé chercher en faisant une danse du ventre plutôt obscène, à la limite du scabreux, il y a Étienne Navarre ; il n’a pour ainsi dire pas encore publié de texte sur Loutrage, mais sachez que sa prose est magique, tant sur le fond que la forme. Et au-delà de partager un sens aiguë de la punchline fleurie, il a un autre point commun avec Hyeron, le petit dernier arrivé dans l’équipe, qui a écrit un billet flamboyant sur Bethesda, ou bien encore plus récemment sur les puzzle games. Son but n’est pas spécialement de nous convaincre, car cela lui en toucherait probablement une sans faire bouger l’autre, mais bien de nous faire réfléchir sur des aspects de ce média qui nous bouffe un temps monstrueux. Comme il le dit si bien, cela enrichit !

Présent depuis quasiment le début, Flofrost, à qui j’ai promis une remise de peine en échange de quelques textes, est plutôt du genre à pondre un article selon la motivation du moment, c’est à dire plutôt une fois par an. Comme il aime beaucoup les chiffres, il s’était tapé la lecture du dossier d’entrée en bourse de Focus Home Interactive, et en avait pondu une analyse, sans aller jusqu’à jouer aux Mme Irma du boursicotage. Là encore, l’objectif n’allait pas plus loin que de soulever légèrement la jupe de l’industrie du jeu vidéo afin de, tel un spéléologue, en dévoiler une aspérité prenant rarement la lumière. Connaissant le gaillard, je pense que la métaphore devrait lui plaire !

Parmi les rédactrices, parce qu’elle s’amuse à corriger de temps en temps (… et ce jusqu’à la conjonctivite) les nombreux textes de Marcheur, j’ai soudoyé Etorra pour des rédactions occasionnelles. Autant dire qu’elle non plus n’a pas sa langue dans la poche, surtout lorsqu’on lui demande de tester Rise Of The Tomb Raider. Depuis, dès qu’on lui parle de Lara Croft, elle a un vieux tic nerveux, ainsi qu’un début de syndrome de La Tourette ; elle m’en veut je crois…

Et moi dans tout cela ? Eh bien, au-delà de corriger et mettre en page tout ce beau monde, je divague sur un peu tout et n’importe quoi. J’en veux pour preuve ce petit récit roleplay sur Mordheim – City Of The Damned. Néanmoins, parmi toutes les publications, je dirais que ma plus grosse satisfaction se retrouve dans la possibilité de pouvoir réaliser des interviews (… dont la prochaine sera pour lundi prochain !), les studios de développement français étant souvent bien plus nombreux et passionnants que ce que l’on peut s’imaginer ; disons simplement que leur fenêtre de communication est ultra-limitée, surtout au milieu du foutoir de Steam (… admirez le placement !).

Enfin, je salue au passage Killpower qui, même s’il ne fait plus partie des effectifs, m’a filé un coup de main au lancement du site. Sa dernière critique en date fut Rocket League. Bonne route dude !

 

L’aventure est loin d’être terminée, puisque vous êtes de plus en plus nombreux à nous suivre et nous lire régulièrement, et cela nous motive toujours plus à continuer plus avant ; j’avais pour habitude de dire que nous n’étions qu’un pet de loutre perdu dans le Grand Internet, mais il semblerait que nous soyons momentanément sortis de l’état gazeux pour commencer à nous installer durablement dans le paysage. Et pour cela, un grand merci à vous ! Pour paraphraser le vieux slogan pourrave de la nouvelle chaîne info de France TV : likez, twittez, partagez, commentez ! Ouais, OK, j’ai un peu honte…

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Loutrage, c’est comme le gras, c’est la vie

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A propos de l'auteur : Toupilitou

Loutre hyperactive et webmaster de https://loutrage.fr

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