Digerati Bundle Vita
Cet article étant assez long, les trois parties qui le composent ont été regroupées dans différents onglets disponibles ci-après, à l’intérieur desquels vous pourrez naviguer : Three Fourth Home l’élu – Paranautical Activity – The Sun And Moon
Déraciné. Le chemin de la maison est toujours un peu plus long, on court après la maison, mais on oublie qu’on est jamais qu’un vagabond, un locataire. Que ce soit à pied ou en voiture, on bouge, on passe son temps à bouger, dans le bus, dans le train, en vélo, en avion, en bateau. On va toujours quelque part, on est jamais vraiment à la maison. Quand on a eu l’habitude de déménager, on se fait à l’idée que « chez nous » , c’est vague, on s’en fout. Le tout c’est d’avoir quelque chose à penser, un peu de matière. La matière, heureusement, on peut la trouver un peu partout. Faut juste le vouloir. Ces derniers temps, j’ai aussi accompagné quelqu’un en route vers les trois quarts de sa maison, sans doute à la recherche ou la fuite de sa famille, sans doute en même temps désireux de retourner aux racines, mais surtout impatient de s’en détacher. Quand on est une plante en pot, on est toujours repiquée avec ses racines, car, sans, soit on crève, soit on en refait. Chronique d’un coup de cœur.
C’est pas du Telltale. C’est plus élégant, c’est plus posé, c’est sans doute un peu moins actif encore. Est-ce du Visual Novel ? J’aime bien les définitions, ça y ressemble ; les personnages manga moches et les nibards énormes en moins je suppose. On regarde une voiture que l’on fait rouler sur un plan en 2D, en appuyant sur le pavé tactile arrière. Notre personnage est au téléphone avec sa famille, on passe les répliques les unes après les autres.
On lit.
On passe littéralement son temps à ça. Je suis un grand allergique de la lecture, et pourtant je me suis infligé deux années de lycée en filière littéraire. J’ai connu les blagues vaseuses, les deux « L » du pôle emploi, réplique favorite du professeur de science, barbant et tout sauf drôle, qui t’expliquait que les sciences c’étaient fabuleux alors qu’à l’époque ma seule envie était de rentrer chez moi pour boucler ma troisième partie de Dragon Age Origins. Je n’ai jamais été un grand littéraire, mais j’adore écrire. Toutefois, d’après les adultes, quand on aime écrire, on aime forcément lire. Allez lire « l’œuvre » d’Emile Zola. Allez lire les descriptions à rallonge d’un auteur payé à la ligne ; ça vous changera des Germinal et vous comprendrez comment on dégoûte un gamin de seize ans de la lecture.
Mais là, je lis, régulièrement. Faut dire que c’est en anglais. J’aime bien lire l’anglais, surtout quand je pige ; je ne suis pas au niveau d’un Hyeron, je ne traduirai jamais, mais je sais me défendre. Désormais, je sais lire et je comprend. Ce sera d’une bonne aide à l’avenir, personnellement et surement professionnellement, même si je ne suis pas convaincu d’où je finirai. C’est l’histoire d’une fille, elle conduit, elle est revenue il y a peu chez ses parents, c’est un peu compliqué ; son petit frère a un trouble mental, doublé d’une certaine réticence à communiquer avec sa sœur. Son père a perdu une jambe, il a la douleur fantôme. Ça me rappelle que je rêve encore d’une extension pour MGS V tiens, la mère… la mère fait tampon de toutes les tensions familiales, elle essaye de recoller des morceaux alors que tout le monde s’acharne au marteau et au burin dessus.
C’est simple. Ça ne se prend pas la tête. Il n’y a pas de descriptions. On apprend à connaître les acteurs par leurs paroles. Torment : Tides Of Numenéra prends-en de la graine. On regarde un peu l’écran de la console, c’est blanc, des éoliennes, des plants de maïs, une route, décidément longue. On lit, on se passionne inconsciemment, on s’identifie aisément à ce personnage qui a pourtant une personnalité, on l’oriente un peu dans ses réponses.
Je lis, dans le bus, dans la voiture, dans le salon, dans le lit. Je lis, soudain le petit frère dans l’histoire, clairement avec des comportements autistiques, nous parle des histoires qu’il écrit. On se ressemble lui et moi. Son histoire est révélatrice de ce qui se passe en lui. C’est bien foutu, on s’attache au gamin, on comprend pourquoi il est ainsi, pourquoi il n’a plus trop envie de s’impliquer. C’est un brave gosse. Dommage qu’il rejette ça sur sa sœur. Elle a juste fait sa vie.
La pluie est à ce moment battante, dans le jeu comme dans la réalité. David Cage est content, je fais référence à son meilleur titre. Je continue de lire, quelqu’un me parle, pose des questions sur ce que je fais. C’est ma mère
– Tu es en train de lire ?
– Non, je joue à un jeu
– Ah et qu’est-ce qu’on y fait ?
– On appuie sur le pavé tactile arrière, la voiture avance, et on suit la conversation entre la famille de l’héroïne et elle même
– C’est pas un peu chiant ?
On croirait m’entendre. Le fait est que je lis partout, beaucoup plus. J’y prends goût .Je commence à dépasser le dégoût de la lecture. C’est vraiment une machine bizarre, tu lui mets un processeur à quatre cœurs, tu lui donnes une capacité suffisante pour faire tourner Killzone : Mercenary, et tu t’en sers d’Ebook au final. Quelle tragédie. Mais l’histoire est sincèrement bien, c’est assumé, on se prend à la lecture, pas besoin alourdir ça avec un gameplay naze ; on se contente d’appuyer sur le pavé tactile arrière, passer les répliques sans doublages, et choisir les réponses de son personnage.
Et c’est très bien. C’est simple, mais c’est très bien. Pourquoi se forcer à faire ce qu’on a pas envie de faire ? Pourquoi lire si on aime pas, pourquoi imposer du gameplay à quelque chose qui n’en a pas besoin ? On se lève trop par habitude, on agit trop par devoir. Finalement, on s’emmerde, on a le sentiment de gâcher son bonheur, de gâcher sa vie, d’être en train de donner sans rien recevoir. Il n’y a pas d’échange si on fait pour faire. Là, je lisais parce que j’avais envie de lire, parce que c’était un beau complément aux images qui défilaient sur l’écran, parce que maintenir mes doigts derrière la machine contribuait à créer une proximité entre l’écran et moi. Le jeu et moi. La voiture est moi.
Finalement, il m’arrivait d’être au volant de la voiture et de repenser à ça, à ce que je faisais sans envie, à ce que je vivais sans avoir l’impression de le vivre. L’impression d’être déraciné de son existence, de son passé, de son présent. L’impression de ne pas exister, l’impression de voir cette maison avec des racines, qui nous échappe sans cesse, toujours aux trois quarts de se sentir chez soi, d’être bien. On court après, par nécessité, il faut arriver au palier, rentrer et tout ira mieux. Puis on court, on roule, on poursuit ce but arbitraire, et on s’emmerde. On ne regarde plus les à-côtés, ce qui nous fascine vraiment. On n’a plus nos racines, on s’épuise à ne se nourrir de rien d’autre que de ce qui est nécessaire pour poursuivre cette maison.
Puis, on lâche prise et on regarde ailleurs, et on lit. Et on fait ce que l’on a toujours voulu. On joue, on découvre, on apprend, et plus personne n’est là pour nous indiquer quoi faire. On sent alors les racines se faire. On a perdu ce sentiment d’être dévitalisé. On revit. Même si à la fin, ça fini mal, on s’est senti bien durant ce voyage. La voiture manquera surement d’essence, le petit frère aurait certainement dû apporter une meilleure conclusion, l’histoire aurait sans doute dû être plus longue, mais à la fin, on se sent complet. On se sent vivant.
Il est sympa ce petit jeu.
Il a cessé de pleuvoir. Le lyrisme, c’est terminé. Le littéraire retourne dans sa tombe, et le nerveux revient en brûlant des bouquins tout en rêvant d’un jeu avec un peu d’énergie sur sa Vita. Le nerveux s’assoit dehors, sur un banc, sort sa Vita, se dit que jouer dehors avec une console portable c’est autant une idée logique qu’une idée de merde. Mais pourquoi pas après tout. L’écran ne réfléchit pas encore trop la lumière. Alors, à quoi est-ce qu’on s’attaque aujourd’hui après avoir lu plus qu’il n’en faut. Paranautical Activity ? Genre, en toute honnêteté, pourquoi les gars ? C’est si dur de vendre son jeu indépendant qu’il faut repomper le titre d’un film à succès ? On part du mauvais pied. Moi aussi, j’ai trébuché comme une merde en me relevant de ce banc qui était en fait encore mouillé. Il va falloir trouver un endroit pour jouer tranquille.
Pourquoi est-ce qu’à chaque fois que j’ai une console portable, je fini invariablement à y jouer dans ma maison ? Parce que je ne comprends pas comment on peut y jouer ailleurs. Bon, peut-être en amphi ou à la bibliothèque universitaire, pourquoi pas, mais on peut pas jouer dehors. On n’est pas dans une foutue pub Nintendo qu’on prononce bien « NHEINTANDO » parce qu’on se respecte, bordel de merde. Bon alors, salon ? Chambre ? Toilettes ? Allez, salon pour une fois. Je me pose, je lance le machin, et je constate.
Putain c’est moche, et pas dans le sens troll du genre « oh mais c’est qu’un tas de pixel » . Non-non, là, c’est moche, le plus sincèrement du monde. C’est même diablement laid. On dirait que ça a été dessiné sur Paint tout ça. Heureusement, on ne s’arrête pas là, parce qu’il faut bien que l’article fasse mille mots, au moins. C’est le foutu minimum syndical. Je regarde autour de moi, mon œil s’arrête dans un reflet sur la télé, le reflet me montre quelque chose : le boîtier de… Forza Horizon 3 !
Non, mais non mec, attends, toi t’as eu ta critique, t’as même eu ta mention dans le bilan 2016. Allez, fais pas chier, laisse moi jouer à un nanar pour une fois. Allez, sois cool mec ; faut vraiment que je l’écrive cet article, j’en ai fait le serment à… à… Non, vraiment, c’est pas cool. Promis, je t’achèterai le DLC Blizzard Mountain ! Bon, qu’est-ce que j’étais en train de faire déjà moi ? Ah putain, c’est moche. Puis, quand on gratte un peu, c’est moche, et les salles sont toujours les mêmes « ah bah non, avec notre génération procédurale, on fait varier l’emplacement des tonneaux, et il peut y avoir des plateformes et un escalier » . Et qu’est-ce que ça change au fait que ce soit toujours la même foutue chose ? Non, parce que, vraiment, c’est moche, et ce n’est pas varié votre machin, tandis que les boss, sérieusement, ils ne ressemblent à rien.
Enfin, artistiquement, c’est au moins autant inspiré qu’un épisode de Derrick et niveau fluidité, la Vita peine décidément énormément à émuler Paint… à faire fonctionner Paranautical activity. Il se permet de ramer méchamment ; c’est la caméra en première personne où le fabuleux nombre d’ennemis à l’écran pouvant aller jusqu’à dix… Ce n’est pas la console portable qui fait tourner des muso, par hasard ? Tiens, c’est marrant, je t’entends plus développeur imaginaire qui défend son jeu !
Vous ne le saviez peut-être pas (… enfin j’espère que si, c’est pas comme si j’utilisais ce gimmick très fréquemment), mais j’adore créer des personnages qui disent exactement ce que je veux pour leur répondre exactement ce que je veux. Si j’étais encore plus tordu, je pourrais vous faire croire que j’ai déjà eu cette conversation et que je vous la retranscris. D’ailleurs, tout ce que j’ai écrit au dessus est rigoureusement vrai.
Je regarde vers l’écran, Steam est comme d’habitude lancé, il n’a pas vu la couleur d’un jeu depuis des siècles. Toupilitou m’a envoyé un message. Je parie dix contre un qu’à la fin il est écrit « lol » . Bingo ! (ndlr : tu oublies les vannes sur Scalebound / Microsoft / Two Worlds 2 juste avant ce « lol » ) Une nouvelle victoire ! Ah merde, je suis mort dans le jeu. Faut dire qu’on a peu de vie dans ce Roguelike / FPS, avec des chutes de framerate. Mais bon, tant bien que mal, je progresse, et j’arrive aux niveaux supérieurs. C’est pas plus varié, c’est pas plus beau. C’est juste plus dur, c’est juste plus chiant.
Tiens j’avais pas les DLC de Bioshock Infinite à finir ? Bon, pas que jouer à un hommage plus ou moins raté à Dark Project me branche plus que ça, mais ce sera toujours plus amusant qu’un jeu où le seul moyen de survivre est de tourner autour de la salle en attendant que l’on ait assez plombé notre abruti d’adversaire. Non, je dois finir cet article. Ça paraît très important : TRÈS IMPORTANT. Cet article est vital, il en va de ma réputation : je dois critiquer / chroniquer cette daube… Attends un peu ?
Je suis en train de faire quoi concrètement ? C’est une critique camouflée sous un peu de story telling ? C’est une vraie chronique qui raconte des trucs inintéressants mais rigoureusement véridiques avec des morceaux de jeux vidéo dedans pour justifier la publication sur le site ? Il faut absolument que je rentabilise cet espace de liberté. Vous savez ce qui me fait le plus chier quand je joue à Paranautical Activity ? C’est qu’il vise tout pile ce que je voulais : c’est un Roguelike en vue première personne que je peux emporter partout. Voilà, c’était trop demander ? L’ennui, c’est qu’à chaque fois que j’y joue, j’entends dans ma tête « Mais pourquoi tu irais pas jouer à Ziggurat ? » . Mais, parce qu’ils ont préféré en faire une version Wii U que Vita. Voilà, c’est tout.
Quand je joue à ce jeu, je me sens drôle, comme face à une perte sèche de temps, en train de regarder un youteubé faire son 275ème épisode de playthrough de Skyrim. Je perds mon temps à regarder quelqu’un s’amuser. Là, c’est pire, j’ai l’impression de regarder les développeurs se foutre de ma gueule « Bah quoi, c’est pas ce que tu voulais ? Pouvoir jouer partout à un Roguelike en première personne ? » Vous savez quoi ? Je remballe le jeu, et je remballe la Vita pour l’instant, nah. Et Forza Horizon 3 ? Combien c’est pour le DLC déjà ?
Essayer de dormir quand il fait chaud, c’est mon activité préférée, après réviser les statistiques. Il fait chaud, on est en mai, je fais ce qu’il me plaît, j’enlève le haut, je repousse la couverture, rien à faire. Décidément, les lits, les vêtements, et même la peau, ne sont pas fait pour les chaleurs dépassant les vingt degrés. On sort son appareil (… pas celui-là non), on relit deux-trois cours, on ne se fait toujours pas aux 22 degrés, et on se demande comment on va survivre à l’été. Alors bien sûr, si on est vraiment crevé, il y a moyen de s’écrouler de fatigue sans trop prêter attention au fait qu’on sue comme un veau. Du coup, qu’est-ce qu’on a en stock pour se défoncer les yeux et le cerveau ? The Sun and Moon ? Faites qu’il n’y ait que la lune.
Faut se le dire, le titre est plutôt pas évocateur pour un sou. C’est de la foutue plateforme. Je joue une boule qui ressemble méchamment à un spermatozoïde. Notez la subtilité de la phrase précédente. On saute en appuyant sur croix, et on traverse des surfaces à toute vitesse en appuyant sur R1. Le but est de récolter des orbes, noires ou blanches, afin d’ouvrir un passage et finir le niveau en moins de temps qu’il n’en faut pour se rendre compte qu’il est probablement impossible d’arriver à faire un score correct sans s’y réessayer à 50 fois.
Super, je commence déjà à être énervé. Ça chauffe encore plus, je sue d’autant plus. Équipement de survie obligatoire, on choppe la bouteille d’eau, on la vide au trois quarts d’une traite, et on se rend compte que la nuit va être longue. Ni une ni deux, on reprend. On fini par faire un joli doigt d’honneur à ce fabuleux tableau de score de merde qui me signifie bien que, sur 25 foutus niveaux, je n’ai été à la hauteur du plus haut échelon qu’une seule fois. Mon ego en prend un coup, la Vita en prend cinq. Toujours dominé par la paix intérieur et un calme olympien, on continue. Paf, le second monde, il est tout rouge, le précédent était vert. C’est super, et le bleu alors ? Faut que je fasse mon quota de répliques vaseuses quand même !
J’ai un message. Je confond une nouvelle fois la Vita avec mon portable, habitué que je suis à répondre à mes messages. Je déverrouille le téléphone, ce con est un appareil Sony ; assez logiquement, il déconne deux fois sur deux, et enfin je peux lire le message de ma bien-aimée, « qu’est-ce que tu fais ? » . « J’incarne une boule noire qui doit récupérer des orbes pour ouvrir des portes afin de récupérer d’autres orbes qui ouvrent d’autres portes » . « Ah oui tu joues encore à Recore ? » . Putain, j’aimerais bien, mais en fait non, la console est dans l’autre pièce, celle où il fait encore plus chaud.
Je me dis que je vais continuer sur cette voie. Il peut pas être si chiant ce jeu. Je continue, les niveaux s’enchaînent, mon score augmente, ma frustration aussi, la température également. J’aurais sans doute dû jouer à un truc relaxant. Bloodborne par exemple, ou The Surge, ou tout autre chose qui demande juste à faire gaffe, et non pas à connaître par cœur le level design. Je commence à apprécier cette petite merde de jeu. Faut dire que je ne suis pas difficile ; tu me mets du challenge dans de la plateforme, et je scotche comme un imbécile sur l’écran pour au moins deux bonnes heures.
Finalement, j’arrête de faire du score, je vise la fin du jeu, et tant pis si le développeur me dis que je suis un gros naze parce que j’ai terminé ses niveaux en 15 secondes au lieu de 14. Je continue à m’accrocher à la console, mes mains sont moites, saloperie de mains, la console est pourtant pas chaude ; faut dire qu’un jeu qui te propose deux couleurs par monde en 2D est loin de repousser les limites de la machine. Je regarde dehors, il fait toujours nuit, je regarde l’heure, il est toujours l’heure quand il fait nuit. J’ouvre mon PC pour réviser en même temps de mourir à dix reprises sur le même obstacle. Toujours une bonne idée.
En 1999, Abric déclare que les locuteurs dans une conversation ne sont pas émetteurs puis récepteurs de l’information, mais le sont en même temps qu’ils l’émettent ou la reçoivent. Et que pensait Abric des niveaux qui nécessitent une précision à la frame près pour survivre à un piège ? Bien sûr, il ne connaît pas la réponse, et je ne peux pas lire sur son visage ou ses gestes son ignorance sur la question, vu que je ne l’ai jamais vu, ce Abric. Je pourrais vous parler de Shanon et Weaver, mais je préfère vous dire que The Sun and Moon, ne mérite aucune médaille. C’est assez froid comme jeu, c’est juste assez bien construit pour rester éveiller, tout pile ce qu’il me fallait à ce moment. D’ailleurs, si le jeu est froid, il ne m’apporte aucune fraîcheur. La température atteint désormais 23 degrés, c’est l’alerte rouge, j’ai besoin d’eau. Je bois le dernier quart. Misère, il va falloir tenir.
J’ai oublié de répondre au message, je le lis, je regarde la Vita, je ne réponds pas au message parce que je viens d’avoir le coup de barre fatidique, celui qui peut potentiellement te faire oublier que tu dors dans des draps gonflés de ta propre sueur. Quelle chance !
Je range enfin la Vita, guerrière de toujours, survivante des abysses, ayant survécu à la Wii U, et continuant son chemin vers la postérité. La Rolls Royce des portables m’avait une nouvelle fois permis de survivre à l’insomnie en me permettant de jouer et m’inspirer cet article. J’espère ne pas trop avoir à jouer à d’autres jeux de ce genre pour trouver le sommeil. Sinon, qu’est-ce que j’ai pensé de The Sun and Moon ? Décidément, les développeurs devraient arrêter de donner des objectifs de score aussi élevés. Franchement, qui les fait ?
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