CQFD : Mars 2018

CQFD - Ce Qu'il Fallait Démonter

Mars est là, et logiquement, à l’heure ou j’écris ces lignes (m’en voulez pas, je me fais un kif : j’ai toujours voulu me la jouer journaliste bidon qui sort des phrases-type vues et revues histoire de remplir du papier), le printemps aussi, mais il semblerait qu’il ait du retard. Qui sait, il a peut être bien un polichinelle dans le tiroir. Je sais que vous l’attendez tous, que les bookmakers ont ouvert les paris à ce sujet, alors oui, je vais le faire… Et hop, un mars et ça repart !

 

Alors, vous aurez ce mois-ci l’occasion de mettre vos mains (pas de bras pas de chocolat JV) sur nombre de jeux. Si vous pensez qu’on va vous parler de tout, faudrait penser à… Non, pas besoin de continuer cette phrase ; « penser  » , ça devrait suffire. D’autant plus qu’après deux premiers mois assez calmes, le rythme des sorties s’accélère (22, v’la le bilan financier !), alors préparez vos gouttes pour les yeux ; ça risque d’être un peu plus long (© Rocco ).

Commençons par une résurrection : Fear Effect est de retour avec Sedna. C’est un miracle ! Ou une malédiction. Et peut-être aurait-il  mieux valu laisser reposer en paix les deux épisodes ayant marqués la PS1 plutôt que de se servir d’un nom, disons, « prestigieux  » , pour camoufler aussi bien son manque de moyens que de talent. Ah, et j’oubliais : Square Enix est encore dans le coup. Vous vous demandez l’intérêt de préciser cela ? Me défouler tout simplement, et je pense qu’ils le méritent amplement, car que ce soient les produits maison, ou bien ceux qu’ils éditent, je ne peux que constater que ça ne vole pas haut. Pire, ils ont échangé l’avion pour la foreuse il y a déjà un bon moment. Tout ça me fait penser à un vieux slogan : « On n’a pas de pétrole, mais on a des idées  » , des fois que Square Enix continue de creuser, car eux, si on suit cette logique, ils le mérite leur pétrole.

D’ailleurs, coïncidence (ou pas), je vais continuer avec Squenix qui a sorti un autre jeu, à savoir le nouveau Final Fantasy. Quoi, comment ça, il est pas nouveau ? Vous êtes sûr ? Mais alors pourquoi ce Final Fantasy XV : Édition Royale est vendu à 50 boules ? Parce qu’il comprend tout les DLC plus ou moins intéressants ? (je précise pour ceux qui n’ont pas suivi, que vous pouvez virer le « plus  » et garder le « moins  » ). Mais pourquoi ne pas avoir appelé ça GOTY comme les autres ? Ils se seraient rendus compte que d’utiliser ce terme pour ce jeu ça aurait fait marrer tout le monde ? On me répond « peut-être  » dans l’oreillette, mais on me précise aussi qu’il ne faut pas oublier que les grands pontes de Square n’ont pas abandonné l’idée de refourguer un second season pass dans le courant de l’année. Et voila qu’après m’avoir remémoré un slogan, Square Enix me fait penser à une citation : « ça ose tout, c’est même à ça qu’on les reconnait  » .

Marcheur : Loutrage ! Voilà un navire que je ne saborderai pas sacrebleu ! Que de nouvelles en ce mois de Mars, et pourtant je n’ai pas beaucoup touché à du jeu vidéo ces derniers temps parce que voilà, les temps changent, et je suis de plus en plus occupé. Cela dit, je ne me détourne pas tant de mon devoir et j’ai pu investir un peu de mon temps sur Sea of Thieves, dont j’ai l’impression de parler depuis désormais trop de temps… Quoi, tu veux en savoir plus ? Eh bien, disons que le jeu de Rare m’a surpris parce qu’il était exactement ce que la bêta en montrait : un jeu qui allait se laisser découvrir sur le très long terme, et c’est de cette idée que l’on peut finalement se dire que son statut de jeu-service n’est clairement pas usurpé.

La proposition ludique du titre, misant sur une liberté totale et un catégorique refus de proposer un système d’évolution clivant pour les joueurs, fait du titre de Rare un jeu dans lequel on a aucun mal à rentrer (non les gars, ce n’est pas sale), et dans lequel on a surtout aucun mal à revenir car il n’y aura jamais d’écart de niveau des personnages. Alors bien sûr, la progression horizontale a ses limites, et le jeu peut se montrer particulièrement vide si l’on ne s’y investi par sur le plan imaginatif et que l’on ne projette rien dans ce qu’il propose.

Mais, Sea of Thieves est un jeu que je trouve proprement fascinant, exerçant sur moi une attraction merveilleuse, un jeu qui se laisse découvrir sans barrière, n’impose rien à personne, et se donne tout comme il est aux joueurs. Ces derniers le détesteront ou l’adoreront, mais il est peu probable qu’il laisse de marbre quelqu’un tant ses choix sont tranchés. Si l’on pouvait reprocher à Microsoft son absence de prise de risque, il faut bien admettre que la nouvelle licence de Rare est un véritable bijou de réflexion sur le jeu en ligne, et tout ce qu’il fait, il le fait dans une idéologie rare, ce qui fait finalement sens lorsque l’on sait que le studio aimait ne rien faire comme les autres.

J’ai aussi tâté de la bête (enfin, après la MAJ de 19 Go et une fois que les serveurs ont arrêté de déconner), et je rejoins Marcheur, mais avec la surprise en plus, car je n’avais pas eu la chance de tester la bêta. Par contre, pour ceux qui auraient l’idée saugrenue de jouer en solo, c’est mort. Je vous conseillerais même plutôt de jouer avec des inconnus. D’ailleurs, Rare ayant bien fait les choses, les phrases toute prêtes que vous pouvez balancer fonctionnent très bien. Du coup, pas de soucis de barrière de la langue. Maintenant, reste plus que Marcheur et moi on arrive à se retrouver connectés au même moments, et tout les autres flibustiers de pacotilles verront ce que c’est de vrais pirates…

… Enfin une fois que Marcheur m’aura un peu briefé, car à ce niveau, Rare te balance un peu là-dedans sans vraiment t’aider. Alors, vu que les manuels ça n’existe plus (« ben oui, faut protéger les forêts ma bonne dame  » ; j’espère vraiment que personne n’a cru à cette excuse bidon de nos amis éditeurs), on apprend sur le tas, et justement, ce qu’il reste de votre navire, et bien c’est un tas… de bois. Je rajouterais également un petit bémol sur la création aléatoire de votre perso, mais en même temps, je peux aussi comprendre que les mecs de Rare, ça les gonflait de s’imaginer une invasion de Jack Sparrow secondés par une armée de sayens ; toute personne ayant touché un MMO ou un jeu multi où l’on créé son perso (NBA 2k par exemple) saura de quoi je parle.

Comme l’écriture de ces articles est d’une fluidité détonante et d’une synchronisation parfaite, nous avons en effet pu nous connecter en même temps pour nous prêter à l’expérience Sea of Thieves, d’abord en duo, puis en quatuor, puis en trio, puis de retour en quatuor. Toute une histoire. Une histoire que l’on vous racontera plus tard d’ailleurs, parce que je pense que le titre de Rare édité par Microsoft mérite qu’on en parle plus longuement, après un temps de réflexion significatif car il est au cœur d’une tempête médiatique le mettant directement en cause. Il faut bien dire que le moins qui puisse être dit au sujet du dernier titre du studio britannique est qu’il ne fait pas en sorte de mettre tout le monde de son côté et s’avère même fortement clivant. En tout cas je suis revenu vers ma PS Vita d’amour et c’est que du bonheur avec Forma 8… oui je parle de la Vita en mars 2018 ; t’as un problème ?

Un mot pour décrire notre petite session de jeu : fun. On s’est bien marré, aidé par nos équipiers qui visiblement n’avaient pas la lumière à tous les étages, mais c’est bien là l’essentiel pour un jeu, enfin de mon point de vue en tout cas. Donc, si vous voulez nous rejoindre sur notre rafiot, n’hésitez pas, d’autant plus que j’aimerais bien savoir comment fonctionne le cross-plateform. On a également eu la traditionnelle adaptation de manga avec L’Attaque des Titans 2, qui n’est pas uniquement une suite, puisque vous revivrez aussi les évènements du premier (qui se concentraient sur la saison 1 de l’animé) en plus de la suite (saison 2 de l’animé), non plus aux commandes de l’un des héros, mais d’un perso créé par vos soins et qui sera donc un membre anonyme non pas des alcooliques, mais du fameux bataillon d’exploration. En gros, si vous avez joué au premier épisode, je suis circonspect sur l’intérêt de vous jeter sur celui-ci, surtout au prix fort.

Cela dit, si vous n’avez PAS joué au premier, ce second opus, vu sont temps de développement assez court, est probablement une aubaine, le premier titre étant extrêmement solide. Voilà, c’était l’instant pub ; je vais ramasser mon chèque et investir dans l’immobilier.

Puisque je suis du coté du Japon, je vais continuer avec Ni No Kuni 2, et avant tout, je tiens à signaler que même si le style reste fidèle au premier, le Studio Ghibli n’a plus rien à voir là-dedans. Bonne ou mauvaise chose, pour le moment difficile à savoir, en tout cas, si je dois y jouer, ça attendra les premiers retours ; le premier était certes beau, mais aussi très chiant. En prime ça dégoulinait de bons sentiments. Rien que d’y repenser, j’en ai la nausée…

Je continue sur ma lancée avec Atelier Lydie & Suelle : Alchemists Of The Mysterious Painting. A vrai dire, je n’ai pas grand chose à en dire. Je vais juste faire part de mon étonnement en voyant un nouveau jeu de cette licence sans fin (on en est à quoi, au 151ème jeu Atelier Machine Truc-Muche ?) arriver encore jusque chez nous. Attention, je ne pars pas en campagne pour qu’on empêche la série de sortir de ses frontières ; c’est juste qu’en voyant le nombre de bons, voir très bons RPG qui n’ont jamais eu la chance de venir jusqu’à nous, pourquoi lui ? Pourquoi cette série ? Encore un mystère de l’humanité dont nous n’aurons pas la réponse de notre vivant.

Je sais que parmi vous certains adorent lustrer leur batte tout en se caressant les balles, alors surtout, n’oubliez pas la version 2018 de MLB The Show, la licence de Sony équivalent de FIFA pour le baseball. Malheureusement, toujours pas de mode « mauvais joueur  » incluant la possibilité d’utiliser ta batte sur ton adversaire en cas de défaite humiliante. Restons dans les licences avec Far Cry 5 ; je ne m’étalerais pas trop sachant que vous allez en bouffer un peu partout, je vais juste en profiter pour me questionner. En effet, qui va remplacer l’aigle / drone ? Personnellement, je miserais bien sur un écureuil volant, à moins qu’on utilise le chien (que j’ai vu dans la pub tenant une arme dans sa gueule) en l’attachant à un cerf-volant. Voila donc encore un autre mystère, mais celui-ci sera bientôt résolu.

Après avoir parlé de séries, de licences, et autres suites, voila du neuf avec A Way Out, le jeu qui m’avait empêché de me pendre en regardant le dernier E3. Petit soucis : depuis, le jeu a été étrangement discret, ce qui est rarement bon signe, d’autant plus quand l’éditeur se nomme EA. On sait que la discrétion, c’est pas vraiment leur truc. Ils seraient même plutôt du genre à parler pour ne rien dire. D’ailleurs les premiers retours auraient tendance à confirmer mes inquiétudes malheureusement. Mon dieu, suis-je bête, j’ai failli oublier le plus important. N’oubliez pas que mars, c’est surtout le mois de sortie de l’épisode bonus de Life Is Strange : Before The Storm. Mais si, vous savez, ce truc réservé aux pigeons fans prêts à payer 10 boules en plus pour avoir entre deux et trois heures de rab de leur niaise héroïne préférée. Heureusement que je me suis souvenu de cette information primordiale, sinon je pense que Marcheur m’en aurait voulu, peut-être même qu’il aurait mis un contrat sur ma tête.

Quel bonheur de voir cette merde infamante superbe licence revenir sur le devant de la scène avec un épisode bonus où on aura le plaisir d’apprécier la qualité d’écriture de ce standalone. Non vraiment, un épisode bonus pour dire ADIEU à Maxine ? Mais quelle délicate attention. Puis-je avoir cet épisode bonus en standalone afin de m’assurer que plus jamais on ne verra la charmante gueule bouille de cette jeune fille. Personne pour me l’offrir ? Vous ne me détestez m’appréciez pas assez pour m’offrir ce chef d’œuvre ? Bon bah je m’en passerai, je retourne sur Sea Of Thieves les amis !

Gelukpa : En ce qui me concerne pour le mois de mars, Koei Tecmo n’est pas en reste, puisque l’on peut noter l’arrivée de Attack Of Titan 2, un premier trailer pour Warriors Orochi 4 (je vais faire une overdose de musô cette année…), et l’annonce du contenu du season pass de Dynasty Warriors 9 qui nous promet des nouvelles armes (ce qui peut être une bonne chose, car leur diversité réduite par rapport aux précédents épisodes a fait râler de nombreux fans), ainsi que de nouveaux persos et de nouvelles histoires. Honnêtement, tout cela parait dispensable, mais pour les fans, cela aura le mérite d’encore augmenter une durée de vie déjà dantesque.

Sinon, mois après mois, PUBG reste l’incontournable de Steam, tout d’abord parce que le jeu conserve sa première place des ventes depuis l’été dernier (même si le nombre de joueurs semble diminuer), mais aussi parce qu’il se renouvelle enfin un peu. Citons en vrac : de nombreuses mises à jour anti triche dont certaines ont posés de sérieux problèmes de stabilité, des nouveautés cosmétiques à débloquer (vêtements ainsi que l’arrivée de skin d’armes), la sortie d’une version mobile (même sous la menace j’y toucherai jamais !), des cartes de petites tailles (4×4 km), des modes de jeu temporaires sous forme d’événements… Je ne sais pas pour vous, mais même si j’aime bien le jeu, personnellement, je frise l’overdose.

Et pour finir parmi mes petits chouchou on peut noter la sortie d’un DLC pour le jeu Halcyon 6. Cette sortie m’a permis de découvrir cette petite perle, jeu mixant habilement RPG, gestion, et stratégie, tout ça dans l’espace où personne ne vous entendra pleurer. Le jeu s’inspire de mécaniques de XCOM et Civilization, et propose une mécanique RPG de gestion des combats très sympathique. Le tout pour un tarif fort raisonnable. La critique le mois prochain !

Toupilitou : Pour ma pomme, j’ai envie de dire que les développeurs de Big Bad Wolf n’ont pas pipoté dans leur déclaration d’intentions, et ils nous ont pondu une murder party que je qualifierai de foutrement mémorable. Pour tout vous dire, ils ont simplement récupéré le vieux Telltale, enfoncé dans sa chaise roulante en tenant fermement entre ses mains de vieux parchemins usés par les ans : la formule Telltale. Ils l’ont amené au bord d’une falaise, ont enlevé les freins en poussant doucement la chaise, et ont été saisis d’un rire frénétique en voyant l’ancêtre se cramponner à sa formule alors qu’il chutait. The Council ? Putain que c’était bon pour les deux heures et demie que duraient un run de ce premier épisode, bien rejouable comme il faut. Son plus gros défaut ? D’être au format épisodique, et je ne peux qu’espérer que les délais de deux mois entre chaque seront tenus. Messieurs les bordelais, courbettes et chapeau bas !

J’avoue que ça fait envie, si on a réellement des choix qui ont de réelles conséquences, sachant que je partais déjà confiant sur la qualité de l’écriture, ça va être dur de ne pas craquer. Du coup je rejoins la loutre en espérant que les délais soient respectés afin de pouvoir tâter de la version complète au plus vite.

D’ailleurs, en parlant de bordelais, il y a aussi ceux de Shiro Games que nous avons mis récemment en avant à travers Northgard, dont la critique a été réalisée par l’ami Etienne Navarre. Il s’agit d’un jeux de stratégie en temps réel avec des vikings poilus. Mais cela ne s’arrête pas là, puisque Picq souhaitait de son côté écrire sa chronique sur Evoland 2, et il l’a apprécié. Toutefois, et au contraire de ce que son âge canonique laisserait supposer, il a eu un peu de mal à s’habituer aux graphismes pixelisés sur son écran géant. Pour le citer, il avait l’impression au début d’être face à de la « peinture patate  » . Ahem… Pour le reste, histoire de mettre la cerise sur le gâteau de cette orgie franco-française, Ghost Of A Tale a vu le jour en sortant de son accès anticipé. Petit teaser pour la suite : une critique, et une interview !

Rien que pour sa direction artistique, ce jeu m’intrigue. En revanche, le coté infiltration, je sais pas trop ; la finesse et moi… Puis bon, des rats, des queues, je dois dire que de ces deux là, y’en a un que je rencontre déjà bien trop souvent IRL, et l’autre j’ai pas spécialement envie d’en voir plus.

Quelle petite nature celui-là j’vous jure ! Allez, va, je te remplace pour les qu… Ahem. Un petit mot également sur l’activité de Loutrage pendant le mois de mars, qui a encore continué sa métamorphose ; si vous voulez, c’est un peu comme une chenille qui se transforme en papillon, sauf qu’on a également écopé de tentacules. Au-delà d’une nouvelle page d’index qui recense l’ensemble des publications, Mickey s’est installé dans son rôle de Community Manager en œuvrant aussi bien sur le forum que les réseaux sociaux (Facebook / Twitter), et ça tombe plutôt bien puisque ces derniers étaient largement recouverts d’une bonne grosse couche de crasse et de poussière.

Loutrage accueille également plusieurs équipes de traduction sur son forum, et dont vous pourrez apprécier le travail colossal qu’ils ont abattu par ici ; un grand merci à toutes les équipes, et notamment à Abouni et AllZebest pour leurs contributions respectives ! D’ailleurs, le lion a un sondage a vous soumettre vis-à-vis de Age Of Decadence ! Enfin, le petit dernier qui a popé, TrollTraya, aka la déesse des trolls sous les ponts, va ramener sa gouaille pour jacter jeux de rôle papier et lancers de dés, en dévoilant tous les vices auxquels elle s’adonne en tant que maîtresse de jeu. Surveillez son apparition sur le forum ; TrollTraya viendra sans frapper (à la porte tout du moins)… Soit dit en passant, je vous invite également à faire un détour sur la page de La Team qui s’est quelque peu étoffée.

A propos de l'auteur : flofrost

J'ai l'air méchant comme ça, mais ce n'est qu'une impression. En vrai je suis pire !

20 Commentaires sur “CQFD : Mars 2018”

  1. Qwarrock dit :

    Hmmm…  » />

    Pour Fear Effect Sedna, un editeur ne fournit que l’argent et la distribution, c’est un peu abusé de lui mettre sur le dos un jeu que tu n’aimes pas… C’est Sushee qu’il faut critiquer ici.

    Quand à ce que développe SE, je ne partage absolument pas ton avis, FF15 est une merveille à mes yeux, à condition d’aimer le mécanisme des mondes ouverts (ce qui est mon cas) à la assassin’s creed.
    Et les combats virevoltants, je ne m’en lasse pas.

  2. Toupilitou dit :

    Tu fais bien de parler de FF XV ; je ne sais vraiment pas quoi en penser.

    Quand je vois tes screenshots sur mon mur Steam, je suis bloqué entre le « Ah… » et le « Wahou ». Et je pourrais continuer très longtemps comme ça  » />

    Ah…
    Image

    Wahou
    Image

    Ah…
    Image

    Wahou
    Image

  3. Marcheur dit :

    Hmmm…  » />

    Pour Fear Effect Sedna, un editeur ne fournit que l’argent et la distribution, c’est un peu abusé de lui mettre sur le dos un jeu que tu n’aimes pas… C’est Sushee qu’il faut critiquer ici.

    Quand à ce que développe SE, je ne partage absolument pas ton avis, FF15 est une merveille à mes yeux, à condition d’aimer le mécanisme des mondes ouverts (ce qui est mon cas) à la assassin’s creed.
    Et les combats virevoltants, je ne m’en lasse pas.

    Bon, déjà attends d’arriver au bateau
    Et ensuite disons que FF XV est un jeu honnête, avec un nombre incroyable de contraintes qui font qu’il faut s’accrocher à l’expérience et adhérer à la proposition du quatuor.
    Je dis pas qu’il y a rien à en tirer, juste que voilà, le jeu est constamment en train de passer de l’absolument médiocre à l’honnête avec quelques séquences très honorables et idées intéressantes.
    Le meilleur chapitre pour illustrer cela, c’est le chapitre 10 qui fait le pont entre le spectaculaire chapitre 9 (un peu chiant et terriblement bâclé mais avec des chouettes séquences) et le chapitre 11 qui est la terrible descente aux enfers. Dans le 10 tu as un condensé de tout ce qui va et ne va pas dans FF XV.

  4. Qwarrock dit :

    J’ai dépassé le bateau pour info, mais sache que l’edition Royal (la seule sur PC) ce n’est plus un problème puisque tu peux justement utiliser ce bateau pour revenir « en arrière » plus la peine d’appeler le toutou, sauf si tu veux lui prendre sa patte
    (et au passage si tu aimes la pêche et le voyage il y a de beau moment en déplacement en bateau – à partir du moment où tu le déplace manuellement – à découvrir…)

    Bien sur, le côté monde ouvert se resserre après, mais je n’y vois pas un problème juste une conclusion guidée, après plus de 100 heures à arpenter le monde faire les quête et juste explorer…
    Et je ne parle pas du end-game, en plus de chasse légendaire tu as droit à un grand nombre de donjon offrant un challenge largement supérieur…

    Que l’histoire soit un peu plan-plan, que ce ne soit pas cohérent (dichotomie entre le côté road-trip humoristique et les enjeux dramatiques de l’histoire) je te l’accorde bien volontiers, mais je préfère cela à l’inverse (une bonne histoire avec un gameplay sans intérêt)

    Que le challenge, hors du end-game et des quêtes journalières ne soit pas vraiment présent, c’est vrai, cela ne vient pas de l’IA, de la puissance-vivacité des monstres, ou du gameplay, juste de la volonté de rendre le KO des personnages non handicapant…
    un des perso est KO ? pas de problème, un petit clic et il se soigne tout seul avec une potion sans l’aide des autres qui peuvent continuer le combats, les potions ne coûtant quasiment rien – et disponible partout – , le game-over est presque impossible.
    Si j’avais eu le choix, oui, j’aurais préféré beaucoup plus de challenge… En même temps, je suis fan des Dark Souls, je n’en demande pas tant ici, il y a de la marge entre les deux jeux à ce niveau… mais cela ne gâche absolument pas mon plaisir de jeu (ou de m’imposer mes propres limites)

  5. flofrost dit :

    Un éditeur à quand même le droit de choisir ce qu’il édite il me semble, et force est de constater que SE c’est à se demander si pour ça ils jouent pas à cap ou pas cap et celui qui ose éditer la plus grosse bouse a gagné.
    Et pour ce qui est de FF15, tu m’excuseras d’attendre un peu plus d’une licence (anciennement) prestigieuse, et avec autant de moyens mis dans le développement. Sincèrement quand je vois ce qu’a mangé Andromeda, je me dis que ce FF finalement il s’en sort bien à ce niveau, car rien que le coup du monde ouvert ou ton véhicule ne peut pas quitter la route, c’est l’exemple parfait pour illustrer que les mecs va falloir qu’un jour ils se rendent compte qu’on est en 2018, et plus en 1998.

  6. Marcheur dit :

    Un éditeur à quand même le droit de choisir ce qu’il édite il me semble, et force est de constater que SE c’est à se demander si pour ça ils jouent pas à cap ou pas cap et celui qui ose éditer la plus grosse bouse a gagné.
    Et pour ce qui est de FF15, tu m’excuseras d’attendre un peu plus d’une licence (anciennement) prestigieuse, et avec autant de moyens mis dans le développement. Sincèrement quand je vois ce qu’a mangé Andromeda, je me dis que ce FF finalement il s’en sort bien à ce niveau, car rien que le coup du monde ouvert ou ton véhicule ne peut pas quitter la route, c’est l’exemple parfait pour illustrer que les mecs va falloir qu’un jour ils se rendent compte qu’on est en 2018, et plus en 1998.

    Y a eu une mise à jour pour le véhicule
    Le problème c’est que le modèle du game as a service pour un jeu solo aura tendance à réécrire une histoire et un jeu, normalement un jeu solo devrait être figé dans l’expérience pensé et conçu par les développeurs. Sauf qu’aujourd’hui le tout connecté a changé la donne, et FF XV en 2018 ressemble à celui de 2016 mais avec du plus, du mieux, du comblé.

    Pour ça qu’il est aujourd’hui IMPOSSIBLE d’expliciter pourquoi ce jeu est un scandale parce qu’il faudrait revenir à 2006 pour parler de tout ce qui n’a pas été dans ce jeu jusqu’à sa sortie complètement pétée qui n’a même pas réussi à choisir une direction entre Final Fantasy XV (qui est le jeu de Tabata) et Versus XIII (écrit par Nomura, réalisé par Tabata) sauf que le nouveau réalisateur n’a pas choisi, et n’a toujours pas choisi parce que tout ce qui arrive en DLC est en réalité un sauvetage de Versus XIII.

    Quant à savoir ce qu’il sera de FF XV à la fin et s’il sera digne de la saga (ne serait-ce que de FF XIII qui avait déjà eu du mal à convaincre) nous verrons, je me prépare à redécouvrir le jeu d’ici peu via la royal edition, mais je préfère attendre le DLC Ardyn qui va normalement conclure ce que j’appelle Versus XIII.

    FF XV c’est simple : c’est le budget et l’ambition d’un AAA, avec les maladresses d’un AA comme Nier. Ironie du sort, entre Nier Automata et FF XV, le jeu le plus carré et le plus professionnel c’est Automata, déjà réalisé par un mec qui a une idée d’où il va (et attention, Tabata aussi avait sa vision) mais a déjà prouvé qu’il savait faire beaucoup avec peu, mais aussi exécuté par un studio bourré de talent (Platinum Games). Tabata s’est retrouvé à diriger des équipes disparates pour un projet dont la vision ne lui appartenait originellement pas, en ressort un jeu ré-orienté lors de sa production, mais dont la conclusion date finalement du script de Nomura.

    Donc quelque part ouais, FF XV c’est fascinant, fascinant parce que de 1 : suivre son développement est probablement plus ludique et passionnant que l’intégralité de ce que le jeu propose. 2 : suivre ses mises à jour te donne l’impression de suivre un studio qui ne sait plus où il va (le swap… changer de personnage en combat… fonctionnalité qui a mis un an à arriver… c’est grave.) 3 : eh bien sûr suivre les avis qui a la sortie étaient plutôt unanime (qu’est-ce que c’est que ce truc ?) qui petit à petit montre une sympathie émergeante pour un jeu qui est devenu honnête, mais qui a mis un an après sa sortie pour l’être.

    Bref, tout ça est génial, j’en ris au quotidien, chaque fois que je lis une news sur le jeu j’ai un sourire moqueur, et je l’aurais jusqu’à la version finale, actuellement on doit être à la bêta depuis la royale edition, et j’ai joué à la version alpha +, donc finalement j’aurais du appeler ma critique une preview

  7. flofrost dit :

    J’ai sorti l’exemple de la voiture, car je trouve ça représentatif de ce qu’est devenu SE même si ce n’est qu’un détail. On a l’impression qu’il n’y a plus de pilote dans l’avion depuis un bon moment. Certes c’est corrigé, mais rien que de laisser ça à la sortie du jeu, ça prouve à quel point les mecs sont à la rue, complètement déconnectés.
    Par contre moi y a un truc que je ne comprendrais jamais, c’est de voir à quel point Nomura est intouchable. C’est Tabata qui en prend plein la gueule pendant que l’autre qui a navigué à vu pendant des années, qui a retardé le développement en ne sachant pas lui même ce qu’il voulait faire et a par la même balancé des millions par la fenêtre, lui il passe entre les gouttes. C’est un peu comme si on s’en prenait au secouriste qui n’a pas réussi à réanimer une victime mais en laissant tranquille le mec qui lui a roulé dessus et l’a mis dans cet état.

  8. Marcheur dit :

    J’ai sorti l’exemple de la voiture, car je trouve ça représentatif de ce qu’est devenu SE même si ce n’est qu’un détail. On a l’impression qu’il n’y a plus de pilote dans l’avion depuis un bon moment. Certes c’est corrigé, mais rien que de laisser ça à la sortie du jeu, ça prouve à quel point les mecs sont à la rue, complètement déconnectés.
    Par contre moi y a un truc que je ne comprendrais jamais, c’est de voir à quel point Nomura est intouchable. C’est Tabata qui en prend plein la gueule pendant que l’autre qui a navigué à vu pendant des années, qui a retardé le développement en ne sachant pas lui même ce qu’il voulait faire et a par la même balancé des millions par la fenêtre, lui il passe entre les gouttes. C’est un peu comme si on s’en prenait au secouriste qui n’a pas réussi à réanimer une victime mais en laissant tranquille le mec qui lui a roulé dessus et l’a mis dans cet état.

    Réponse simple : c’est Tabata qui a rendu la copie.
    C’est pourtant le mec qui a dirigé le jeu final, mais les joueurs préfèrent se concentrer sur ce que promettait le jeu d’origine.
    Triste

  9. Andariel dit :

    c’est l’exemple parfait pour illustrer que les mecs va falloir qu’un jour ils se rendent compte qu’on est en 2018, et plus en 1998.

    Hé ! En 1998, on a eu Fallout 2 et ton véhicule dans Fallout 2, il pouvait aller où tu voulais ! C’est pas parce que c’est vieux, que c’est forcément con. J’aurais même tendance à dire que ça serait plutôt le contraire

  10. flofrost dit :

    Je parlais surtout du SE de 98 en fait, mais maintenant que j’y pense, c’est tout de même une connerie puisque FF8 en 99 on pouvait quitter la route

    « Réponse simple : c’est Tabata qui a rendu la copie. »
    Pourtant pour FF 12, les critiques c’est bel et bien Yasumi Matsuno alors qu’il avait été débarqué en cours de développement qui en a mangé le plus, et pas les deux qui l’ont remplacés. Bref Nomura c’est à se demander si le mec en fait il a pas des vidéos compromettantes pour faire chanter un paquet de monde ^^

  11. Qwarrock dit :

    @flofrost : Es tu serieux ? Vraiment ?
    (sur la phrase, je te cite : « Un éditeur à quand même le droit de choisir ce qu’il édite il me semble »)

    Quand tu vas voir un film mauvais, tu critique quoi ? les scénaristes, le réalisateur, les acteurs, non ? Depuis quand faudrait il critiquer son (ses) producteur(s) ?
    Quand je boursicote, je ne me sens pas responsable d’une mauvaise performance d’une entreprise sur laquelle j’ai investi !

    Désires-tu d’autres analogies ?

  12. Toupilitou dit :

    Tiens, rien à voir, mais Sushee, c’est des bretons  » />

    Si j’ai bien compris, Square a lancé un appel d’offres pour faire un revival à la série Fear Effect, que Sushee a remporté la palme pour deux projets autour de la licence, dont un soutenu par Kickstarter et par Square Enix Collective, le fameux Sedna. Aucune idée de ce que ce jeu vaut, mais dans les reviews Steam, y’a de la rage de backer

    Vu qu’ils sont à l’origine du délire, pas impossible que le cahier des charges ait été bien fourni, et que la marge de manœuvre de Sushee soit relativement limitée, même si ça n’excuse pas tout du côté des devs.

  13. flofrost dit :

    Ben oui, SE c’est leur façon de faire depuis un moment désormais, ils éditent comme ça, en faisant comme une boite du bâtiment un appel d’offres sur des projets, et ils choisissent le moins cher vu le résultat. C’était pareil avec LIS d’ailleurs, donc rien de nouveau de leur part.
    D’autant plus que je le répète, mais oui, même sans cette façon de faire, un éditeur est bel et bien responsable de ce qu’il édite, il fait des choix, et du coup doit les assumer, ce n’est pas pour rien que très souvent des accords sont rompus, et qu’un éditeur retire un jeu à un développeur pour le confier à un autre, ou même en voyant le résultat préfère purement et simplement annuler le truc (en réclamant parfois des dommages et intérêts, ou au moins le remboursement des sommes investies, faut toujours lire les petits caractères dans le contrat ^^).
    Ah, et pour ton analogie, oui, même au ciné ou à la télé, les producteurs en prennent pour leur grade, un exemple : Luc Besson, le mec en mange plein la gueule aussi bien pour ses réalisations que pour ses productions, après à juste titre ou non, c’est autre chose, mais dans tout les cas moi ça ne me gêne pas, je trouve ça logique qu’il y en ai pour tout le monde, de la base au sommet de la pyramide, tout le monde à sa part de responsabilité.

  14. Marcheur dit :

    Disons que l’éditeur plus que jamais a le cahier des charges qu’il fait respecter à ses studios.
    Forcément que quand tu mets les thunes sur la table, la direction d’un jeu dépend donc de son éditeur, il n’y a qu’à voir par exemple Activision qui respecte à la ligne ce que veut le public pour maintenir populaire une franchise COD.
    Après pour Square Enix ? J’aurais tendance à dire qu’ils auraient plus tôt dû s’investir dans la direction d’FF Versus XIII, à force de laisser Nomura aka l’homme qui aime les grosses chaussures, on a fini par se retrouver avec un navire qui prend la flotte, navire que Tabata le pragmatique (pas sans talent, FF Crisis Core et Type 0 c’était pas des chef d’oeuvre mais de très honnêtes jeux) a réussi à sauver grâce entre autre au modèle économique imposé par Square (parce que sans la philosophie GAAS, FF XV serait sorti dans un état différent mais plus tard, et Square Enix n’aurait simplement pas tenu, ils avaient besoin d’argent après la catastrophe Deus Ex MD).

    Pour le coup Square Enix a probablement pris la « meilleure » solution en envoyant Nomura faire ce qu’il sait faire (Kingdom Hearts III) et en laissant à un mec diplômé dans la commande faire ce qu’il sait faire de mieux : finir les jeux. C’est une décision qui a été d’ailleurs très impopulaire chez les fans historiques (et hystériques ?) de la saga mais a finalement transformé une catastrophe annoncée en… truc vaguement vendable qui s’améliorera sur le terme.

    Donc pour le coup, c’est Square qui a décidé qui ferait quoi, et ça a bien aidé le jeu à exister, donc oui, souvent dans les projets d’envergure, c’est l’éditeur qui a le dernier mot, le choix du studio, le choix de la direction de ce dernier… le mec qui a le dernier mot sur un gros projet, c’est monsieur biffton, y a qu’à voir Ubisoft et ses jeux aux game design similaires. Le seul moyen de voir de la créativité chez un éditeur de AAA… c’est qu’il fasse un AA (Nier Automata) et c’est pas toujours vrai malheureusement…

  15. flofrost dit :

    Pour un dév le moyen de pouvoir avoir les pleins pouvoirs, c’est de venir frapper chez l’éditeur avec le produit déjà fini ou quasiment. L’éditeur est content car ça demande un investissement moindre (temps et argent), ils ont « juste » à se charger de la distribution (voir la traduction), et prennent du coup très peu de risques. Le problème, c’est que les développeurs qui peuvent se permettre ça, y en a pas beaucoup, ou alors afin de pouvoir se le permettre, faut qu’ils engrangent un petit pactole à coup de jeux de commandes, un peu ce qu’a fait Obsidian pour pouvoir sortir son Pillars, avec dans leur cas en prime un kickstarter.
    Et puis faut aussi trouver un éditeur qui n’est pas obnubilé par son cahier des charges comme tu le dis si bien, et ça, ça devient de plus en plus rare  » />

    « Nomura aka l’homme qui aime les grosses chaussures »
    Nomura il a aussi eu son délire fermetures éclair pendant un moment, il est comme ça le mec, il a ses obsessions

  16. Qwarrock dit :

    Bon j’abandonne tu confonds édition et curation tu confonds investissement et achat…
    Visiblement tu as juste une dent contre SE…
    De mon côté pour éviter de me prendre la tête avec toi, et comme je ne suis pas l’avocat de SE (juste que je n’aime pas les injustices) je vais éviter de venir sur ce site pendant un moment.

    Edit : quand un jeu que SE édite marche, tu pense que c’est grace à SE aussi ? Exemple Life is Strange (succès commercial, et perso j’ai bien aimé l’xp) ce serait grâce à SE et leur fameux « cahier des charges » (la blague) ou Dontnod ? Si tu vas dans ta « logique » (biaisé) jusqu’au bout ce serait grâce à SE…
    Mais je parie que tu va justifier cela de manière ahurissante, ne prends pas cette peine pour moi, cf. plus haut

  17. Toupilitou dit :

    Eh beh… Il ne vous faut franchement pas grand chose pour monter dans les tours, alors que dans le coin il n’y a que des avis subjectifs et tranchés de joueurs (personne n’est journaliste ici ; il n’y a que des joueurs…) qui ne demandent qu’à être confrontés, le tout afin de (tenter de) susciter un débat. Mais où est le débat si vous partez en couille au moindre désaccord ?

    Pour être plus clair, nous ne détenons clairement pas la vérité absolue, et on ne se prive pas parfois de faire certains raccourcis trollesques, juste pour le plaisir, mais totalement exonérer un éditeur de toute réussite / échec d’une production est selon moi pour le moins un peu… naïf. Et c’est d’autant plus vrai en ce qui concerne la gestion de licences dont l’éditeur est propriétaire, et qu’en conséquence il définit une orientation plus ou moins élargie pour le studio de développement qui va s’en occuper (en gros, un cahier des charges quoi), en fonction du pognon qu’il va mettre sur la table et du retour sur investissement qu’il en attend.

    Pour le reste, si tu relis toutes les saloperies qu’on a pu écrire sur Life Is Strange, celui qui a morflé, c’est bel et bien Dontnod. Toutefois, c’est Square qui a décidé d’en faire un nouvel opus après le succès du premier, en confiant néanmoins le projet à un autre studio de développement. A n’en pas douter, ils ont appris de certaines « erreurs » pour ne pas les reproduire dans cette suite, et cela a forcément été défini dans un cahier des charges (… allez, « feuille de route » si tu préfères). Je pense par exemple à « ne pas faire appel à un compositeur français inscrit à la SACEM pour ne pas avoir à payer un artiste sur le % des ventes », et d’autres détails plus ou moins visibles pour les joueurs.

    Pour le reste, en ce qui concerne Square Enix, personnellement, je leur reproche surtout leur politique de remasters / revivals / remakes / reboots dans laquelle ils se sont enfermés depuis quelques temps déjà, et ceci aux dépends d’une certaine créativité. Quoi qu’il en soit, ce n’est que mon avis, je ne demande pas à ce que tout le monde ait le même, et si un jour ils font quelque chose de bien, alors je le soulignerais sans problèmes, tout comme je leur vomirais allègrement dessus s’ils font de la merde.

    Enfin bref, peace & love les gens…

  18. flofrost dit :

    Qu’on ne soit pas d’accord sur le résultat du travail effectué par SE, c’est quelque chose de compréhensible, en revanche là, on t’explique tous la façon dont fonctionne le milieu et les éditeurs, y a pas de « d’accord pas d’accord » ça fonctionne comme ça, c’est tout, et pas uniquement pour eux. Un éditeur a sa part de responsabilité (que perso j’estimerais à 60% mais c’est ma façon de voir les choses qui comme le dit Toupi est totalement subjective) aussi bien dans les réussites que les échecs, le seul moment ou on peut l’exonérer c’est dans le cas que j’ai donné avec un développeur qui vient les voir avec un produit fini ou presque. Donc tu ne l’acceptes pas, ok, mais moi j’y suis pour rien là dedans, du coup je ne vais même pas dire « fin du débat » puisqu’il n’y a pas de débat.

  19. Toupilitou dit :

    y a pas de « d’accord pas d’accord »

    Bah si justement

    On a tous des certitudes, mais vu qu’on n’est pas à l’intérieur, on ne sait pas tout, et donc je ne peux pas dire à 100 % que ce que j’ai affirmé est la vérité vraie. C’est surtout en confrontant nos certitudes respectives qu’on saura trouver (ou pas) le juste milieu. Enfin, ça, c’est ma façon de voir les choses  » />

  20. flofrost dit :

    On ne connait pas tout, mais dans les grandes lignes on sait comment ça marche, car justement et c’est bien là le soucis, ça c’est uniformiser et ils fonctionnent tous plus ou moins comme ça à quelques détails, donc sur le fond, y a pas de débat. Le seul truc ouvert à débat à ce niveau c’est la qualité du produit livré, la manière elle est devenue quasi identique, même chez les plus petits éditeurs d’ailleurs, la vraie différence c’est les moyens investis qui se creusent de plus en plus, et pas la méthodologie.


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