Bilan de l’année 2017

Bilan de l’année 2017

L’année est enfin finie ; riche affirmeront certains, à chier diront d’autres. Quoi qu’il en soit, chaque rédacteur de Loutrage a pondu son (plus ou moins) petit bilan de l’année écoulée, que ce soit au niveau des jeux qu’ils ont bien pu tâter, qu’avec leur regard sur les pratiques décidément foireuses de l’industrie vidéo-ludique. La palette des goûts de chacun étant assez variée, vous pourrez d’ailleurs voter à la fin de cet article pour le bilan dans lequel vous vous retrouvez le plus. Alors avant de taper allègrement sur 2018, jetons ensemble la dernière pelleté de terre sur 2017. C’est parti !

 

Toupilitou

TOUPILITOU

Il est parfois utile de regarder dans le rétroviseur ; ce bilan m’a permis de réaliser qu’en réalité, j’ai essayé de nombreux jeux sortis cette année. Il est clair qu’à certains moments, j’aurais clairement dû m’abstenir, et je n’ai pas été assailli par des productions léchées et addictives. Toutefois, et fort heureusement d’ailleurs, tout n’est pas à jeter. C’est parti pour une petite rétrospective de 2017 !

J’ai tellement regardé dans le rétroviseur que j’ai pu constater une sortie de route, avec Dirt 4. Koch Media m’en avait proposé une review copy, et alors que j’ai en horreur les simulations de bagnoles, je l’ai accepté. J’aurais dû en écrire une critique, mais j’étais tellement mauvais et si peu intéressé que je vous ai épargné. Chez un être humain normalement constitué, cela aurait représenté un exemple à ne pas reproduire, mais voilà, je suis une loutre, et j’ai accepté une review copy de Star Waker, quand bien même je suis une pine aux shoot’em up et que je déteste le pixel art… Sauf que là, j’en ai bel et bien écrit un semblant de review ; croyez-moi, on ne parle jamais assez des méfaits de la drogue.

D’ailleurs, à ce sujet, on m’a gentiment offert Weed Shop 2, une simulation bien pourrave de coffee shop s’avérant être une étrange mise en abyme de la fumette de pétards, dans un monde idéalisé où tout le monde se colle des blunts dans la caboche à tire-larigot. La conclusion effarante que j’en tire, c’est que ce petit jeu n’est pas forcément le pire auquel j’ai joué ; le trophée aurait tout aussi bien pu revenir à Tales From Candlekeep : Tomb Of Annihilation, car il joue sur un autre type d’addiction, celle relative à l’univers de Donjons & Dragon. J’ai été faible en cédant à ses sirènes, et je me suis fait baiser en beauté. Ça m’apprendra…

Donjons & Dragon n’a pas été la seule licence à s’être fait maltraitée en 2017 ; j’ai eu mal à mon Seigneur des Anneaux en jouant à Middle-Earth : Shadow Of War tellement c’était n’importe quoi, bien que Gelukpa ne soit pas forcément du même avis. Pour ma pomme, cela reste un AAA en mode Ubiworld tout à fait oubliable, bien que j’aie eu la chance de ne pas claquer un seul euro pour lui cracher dessus. J’aurais bien aimé que ce soit le cas également pour un Mass Effect Andromeda bien nul à chier, car je l’ai payé plein-pot ; d’un autre côté, à force de taper sur un Electronic Arts qui n’en finit plus de dépecer Bioware, nos requêtes finissent invariablement par s’échouer dans le néant dans un silence assourdissant.

Pourtant, le prix de vente n’est pas un critère déterminant ; un petit jeu sans grande prétention peut tout aussi bien s’avérer mauvais. J’en veux pour preuve Kult Of Ktulu : Olympic, un Livre-dont-vous-êtes-le-héros numérique, se basant vous l’aurez deviné dans l’univers de Cthulhu. Si vous aimez cette licence, même pour 6 €, restez loin de ce jeu ; vous me remercierez plus tard. Il en va de même pour Urban Empire, un city builder avec des faux airs de gestion politique ; pas de possibilité créative pour la partie city building, tandis que la partie politique est beaucoup trop simpliste. Un flop à 44 €, ça fait mal au cul.

Par chance, les douleurs rectales sont prises en charge dans Bio Inc Redemption, une chouette simulation biomédicale où l’on peut jouer au médecin ou à son contraire, et les adeptes de Plague Inc peuvent se jeter dessus les yeux fermés. Vous me direz que je ne manque pas d’air à vous recommander un jeu encore en accès anticipé, et vous aurez raison, mais c’est pour mieux faire une transition avec Oxygen Not Included, une simulation de colonie spatiale conçue par les dev’ de Don’t Starve. Lui aussi en accès anticipé, bien qu’également propre techniquement, il saura combler les amateurs de gestion ! D’ailleurs, entre ce jeu et Fallout Shelter sorti cette année également, je recommande sans hésiter l’œuvre de Klei Entertainment.

Il y a aussi cette portion du catalogue 2017 que je n’ai pas encore eu le temps d’appréhender, mais qui m’attendent bien sagement dans un backlog qui n’en finit plus de s’allonger. Il y a entre autres Shiness : The Lightning Kingdom que j’attends d’écumer lorsque l’envie d’un shonen fait par des chtis se fera ressentir. Il y a aussi Little Nightmares, ce platformer qui semble disposer d’une chouette ambiance, ou bien encore Seven : The Days Long Gone, un RPG en open world avec une vue isométrique. Ce dernier a l’air un poil compliqué à manier, mais il semble combler ceux qui se sont acharnés. A voir.

Quand j’aurais quelques heures à tuer, il faudra aussi que je termine Full Throttle Remastered, la version remise au goût du jour du jeu LucasArt du même nom ; c’est pas la folie, mais ça se laisse suivre. Par petites sessions, je continuerai également de crever comme une quiche dans Hand Of Fate 2, la suite du jeu éponyme des australiens de Defiant Development. Ils ont réussi à enrichir le système de jeu, à conserver le charisme de ce salopard de manieur de cartes, tout en corrigeant en partie les problèmes de caméra du précédent opus. Une bonne pioche.

A partir de là, on repart brièvement sur mon autre licence obsessionnelle : Warhammer, la même qui continue à entretenir consciencieusement ma douce folie. L’ami Shizam, le mage à deux points de vie, m’avait offert Warhammer 40 000 : Sanctus Reach, un tactical où l’on déploie une plus ou moins grosse armée de Marines contre des hordes d’Orks, le tout au tour par tour. Il est pas mal, mais j’ai encore besoin de l’approfondir, histoire de me faire véritablement un avis ; j’ai le souvenir de quelques éléments qui me rendaient chafouin.

Dans la version fantasy de la licence, j’ai pu également m’essayer à Man’O War : Corsair, qui a fini par sortir de son accès anticipé. Il s’agit d’un Action RPG où l’on est aux commandes de l’équipage d’un bateau dans un open world, et où nous pourrons mener des batailles, faire du commerce, accomplir des quêtes, ainsi que sauver ses miches contre des bestioles marines géantes. C’est pas du Assassin’s Creed : Black Flag dans le maniement du navire, mais ça se laisse manœuvrer malgré tout. Il faudra que je prenne le temps de le fouiller davantage celui-là. Pour la route, je vais également mentionner Blood Bowl 2 : Legendary Edition, qui rajoute une pelleté de contenu à un jeu complètement chronophage.

Il est peu probable que je me refasse dans les prochains jours un run sur Torment : Tides Of Numenéra, mais il n’empêche que j’ai vraiment apprécié ce cRPG verbeux. Encore faut-il être en phase pour se faire un jeu où l’on va manger du pavé de lecture au kilomètre. Je ne dirais pourtant pas la même chose de Planescape Torment : Enhanced Edition, de la part d’un studio spécialisé dans le pillage de tombeaux, Beamdog. J’ai essayé de raviver la flamme, mais finalement, impossible de me remettre dans un jeu dont je connais les moindres recoins, et ce n’est pas un wide screen qui changera la donne.

On arrive enfin au bout de cette année 2017 avec mon best-of, ceux que je vais fort probablement dépoussiérer régulièrement pour m’en mettre une dose. Firaxis nous en a encore mis plein les mirettes via un DLC avec XCOM 2 : War Of The Chosen. Les mots me manquent pour décrire l’état de transe obsessionnelle dans lequel ce jeu me met. Toutefois, mon Game Of The Year n’est autre que Divinity Original Sin 2. J’ai déjà tant écrit dessus que je n’ai plus qu’à dire : achetez-le, bordel. Bravo Larian pour ce travail d’orfèvre !

Pour conclure, l’année 2018, je n’en attends pas grand-chose, si ce n’est la sortie de l’accès anticipé de Ghost Of A Tale de SeithCG, l’arrivée de Dead In Vinland de C.C.C.P., mais également Greedfall de Spiders, ou Cthulhu de Cyanide, ou bien encore The Council de Big Bad Wolf (… eh oui, il a enfin un nom !). 2018 sera aussi une bonne occasion, à n’en pas douter un instant, de ricaner un bon coup avec des productions telles que Fallout 4 VR ou Skyrim VR. D’ici-là, j’ai encore le temps de continuer à écumer mon backlog !

Marcheur

MARCHEUR

C’est bon ? C’est fini ? Non ? Ah bah si. Bon, concrètement, de la cuvée 2017, j’aurais certainement pas fini d’en manger tous les morceaux d’ici à au moins 2019, mais voilà, on vient de clôturer une année qui a très mal commencé… bien qu’elle ait juste tout défoncé en fait, sans vrai débat je crois pour le coup.

Je vais débriefer de mon côté ce qui m’a marqué. Déjà, commençons par le commencement : en ce début d’année, la PS4 a juste marché sur l’eau. Ah si-si, je vous jure ; enchaîner Yakuza Zero, Gravity Rush 2, Nioh, Nier Automata, Tales of Berseria, Persona 5, Horizon Zero Dawn… et j’en oublie probablement, en l’espace de seulement quatre putains de mois ? Heureusement que sur cette machine cela s’est un peu calmé après ce premier tiers d’année, sinon elle aurait raflé toutes les récompenses. Pourtant elle a malgré tout réussi à se faire voler la vedette par la Switch.

Pour ma part, c’était un véritable phénomène attendu du retour en grâce d’un Nintendo qui parle Nintendo, et séduit à la Nintendo en vendant du rêve avec un concept très sexy et un catalogue d’ores et déjà assez dingue (dont j’ai cela dit pu profiter de la principale cartouche sans posséder la nouvelle machine du géant Japonais, mais on en parlera plus tard dans le texte). Puis, Xbox qui arrive à imposer un parc déjà plutôt conséquent de Xbox One X en posant ses couilles sur la table, en proposant une 1.5 à 500 balles qui fera probablement son petit million (ou deux) avant le début de l’année 2018. Bref, côté hardware, tout le monde a été gagnant. Par contre côté software, s’il y en a bien un qui a complètement, mais alors complètement raté le coche, c’est bien la marque au X vert.

Là, je ne vais pas mâcher mes mots ; sans les exclusivités consoles tierces temporaires (… Conan Exile, Tacoma, Hello Neighbor, Path Of Exile, Playerunknown’s Battlegrounds) et le miraculeux Cuphead, on s’en serait tenu à une édition définitive de Recore, Halo Wars 2 et son add-on, Forza Motorsport 7, et Super Lucky’s Tale… Oh, et trois remasters de jeux Kinect. Faut être précis après tout. Après, on ne va pas se cacher que la fin d’année et l’année était déjà bien surchargée comme il faut, mais quand même, y avait juste rien à se mettre sous la dent s’il n’y avait pas eu nos amis multi-plateformes. Fort heureusement, cette année c’était juste complètement dingue. Je vais vous faire une liste probablement pas totalement exhaustive des jeux qui méritent le coup d’œil cette année et auxquels j’ai joué.

Évidemment, il y a Prey, puis Elex, qui sont juste deux dingueries absolues à mes yeux et que je recommande à tous ceux qui pourraient se sentir public des deux genres. Puis, Nioh quand même, tuerie qui a mis son temps à venir, mais quel jeu bordel aussi. On pourra aussi s’attarder sur Nier Automata qui est un très bon titre mais peut-être pas aussi marquant que son prédécesseur pour de drôles de raisons ; on pourra y revenir un jour. Il y a aussi eu Cuphead, Path Of Exile qui a brillé sur Xbox One, The Surge un excellent titre qui a distribué quelques baffes, puis un Styx Shards Of Darkness qui a bien fait son travail, Dishonored Death Of The Outsider, Salt And Sanctuary dans sa version PS Vita, Recore qui est revenu en grande forme pour mieux vieillir… Et c’est que ce qui me vient à l’esprit à cet instant, parce que cette année, dieu que j’en ai bouffé du jeux vidéo. Et c’était très bon.

J’ai également envie de revenir sur ce à quoi j’ai joué et qui ne date pas forcément de cette année ; je tiens tout de même à signaler qu’à la fin du mois de Mars / début Avril, j’ai eu le successif bonheur de jouer à Bloodborne et à The Last Guardian, que je signale tous deux comme de grands jeux qui m’ont marqué. Enfin, je précise que je reparlerai de Final Fantasy XV un jour, parce que le gaillard n’en fini pas d’essayer de se réhabiliter, et que ça mérite de voir jusqu’où l’acharnement thérapeutique de Square Enix peut mener ce titre fondamentalement raté, bien qu’il ait des éclairs de génie assez troublants.

Pourtant, malgré cette année dense, je ne décernerai aucun titre de jeu de l’année, parce que je n’arrive pas à poser un bilan définitif sur mon appréciation de chacun ; je pense qu’il y a eu trop de hauts pour en choisir un, mais sachez que Prey et Elex sont mes deux tueries.

Pour finir, je tiens à adresser mes plus sincères félicitations à Larian Studio. Qui a su imposé la nouvelle formule Divinity avec un second opus d’Original Sin qui n’en finit pas de battre des records de ventes et réussi là où d’autres ont lamentablement échoué : être vieux dans la forme, mais fondamentalement jeune dans le fond, et ça, c’est un exploit qu’avait déjà accompli son prédécesseur, mais que cet opus semble sublimer. Enfin, bien sûr, j’ai un mot à dire sur le jeu non-officiel basé sur Skyrim qui se trouve être Enderal : c’est une superbe expérience qui me fait dire que, oui, en effet, jouer sur PC, ça donne parfois droit à des découvertes qui valent largement le détour. Cela confirme qu’une nouvelle fois, où que vous jouiez, quels que soient vos moyens d’ailleurs aussi, vu à quel point les prix des jeux baissent brutalement : on peut vraiment s’éclater avec la cuvée 2017.

Mes attentes et mes résolutions pour 2018 ? Être plus sélectif dans mes jeux à prendre, déjà. Ensuite, moins jouer que cette année parce que je sens que je suis assez proche du stade de ras le bol. Enfin, s’il y a quelques jeux que j’attends religieusement en 2018, et que je suis à peu près certain qu’ils sortiront cette année : Ashen, Greedfall, Shadow Of The Colossus Remake, Crackdown 3, Call Of Chtullu, Vampyr, Ori And The Will Of The Wisps, Sea Of Thieves, et State Of Decay 2. Je vous souhaite une bonne année 2018, et à bientôt sur le site ; décidément, je suis loin d’être prêt à mettre un terme à ma contribution à ce site !

Ajout de dernière minute (… ou pas en fait, me reste trois semaines à peu près) : j’ai fait très récemment – le 4 décembre 2017 exactement – l’acquisition d’une Bide UWii U afin de compléter mon full set des consoles de huitième génération qui se sont totalement plantées. Alors bien sûr, on va rire, on va se marrer, et se foutre de ma gueule. Le fait est que, moi, j’ai pu jouer à Zelda : Breath Of The Wild, ainsi qu’à Xenoblade Chronicles X, et même à… Star Fox Zero. Oui. Bon, avant que je ne m’épanche sur le sujet dans une série d’articles qui arriveront probablement dans le courant de l’année prochaine, je ne peux qu’inviter ceux qui n’ont d’intérêt que pour Zelda à ne pas céder à la hype en prenant une future machine à poussière du nom de Switch, et de plutôt craquer pour une Wii U d’occasion. Affaire à suivre les gars.

Hyeron

HYERON

Mon bilan 2017 ? C’est simple : R. R comme Rien à foutre. Non vraiment. L’année a été transitoire, et nonobstant ma forte occupation hors jeux vidéo, baaaah j’en ai plus rien à foutre. Le calendrier des sorties ne m’intéresse plus, les derniers graphismes de la mort ne m’intéressent plus, les recommandations de Steam ne m’intéressent plus. Dorénavant je travaille à l’ancienne : je regarde ce qui passe dans une catégorie qui me fait envie, et si ça m’a l’air bien, je saute dessus comme un djihadiste sur une église remplie d’innocents, les cris d’orfraie en moins.

Moralité, mes grosses découvertes de l’année c’est des trucs comme Monster Slayers, Book Of Demons, et Poi, le tout saupoudré de classiques comme Euro Truck Simulator 2. La plus grosse production que j’aie acquise cette année est sans conteste The House In Fata Morgana, dont l’histoire m’a donné nombre de frissons et dont la bande-son, en particulier Everybody’s Crying, me hantera longtemps encore. Quant aux résolutions pour 2018, 1600 x 900, et continuer sur cette lancée en me tenant aussi éloigné que possible des grosses productions puantes et remplies de lootboxes. La routine, quoi.

Andariel

ANDARIEL

Ah, l’heure du bilan 2017 est arrivée. C’est dans cette période que les agents comptables serrent les fesses. Moi, j’ai beau être nul en maths, j’ai quand même tremblé comme un comptable ces derniers temps en cherchant de la matière pour décemment meubler ma contribution ici. Tout le monde me gueule à l’oreille que 2017 est une année monstre en termes de sorties jeux vidéo, mais pour un PCiste un minimum sectaire et tatillon comme moi, ce n’est franchement pas l’impression que je garde. Sans équivoque, 2017 est pour moi une année relativement sombre ; l’année des lootboxes et des micro-transactions, l’année où l’on a battu des records de sales pratiques anti-consommateur, et puis Trump, Macron, et Johnny quoi (gné ?)… Finalement, je me résous à déclarer que mon GOTY 2017 est incontestablement Star Wars : Battlefront 2 d’EA. C’est sans doute le jeu qui m’a le plus amusé grâce à son impressionnante shitstorm et ses pathétiques déboires. Pas mal pour un jeu auquel je n’ai pas joué et auquel je ne jouerais certainement jamais, non ? Voilà. Bonnes fêtes et à l’année prochaine.

 

Quoi ? T’es encore là ? Non mais, le show est fini. Rentres chez toi, il n’y a plus rien à voir.  C’est là où t’es censé scroller ta pauv’ molette et descendre lire le voisin du dessous qui est plus intéressant. Allez, ouste ! Bon vent !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nom d’un chien, c’est que t’es plus insistant qu’une teigne toi ! C’est bien pour ça que je t’aime d’ailleurs. Bon, tu as peut être mérité quelque chose à grignoter finalement. Allez, soyons subversifs, soyons désinvoltes :

 

LES ANDY AWARDS 2017

 

Ladies and gentlemen, welcome to the ANDY AWARDS ! Les Awards totalement arbitraires, débiles, et capillotractés d’Andy en exclusivité sur LoutrageTM. Que le show dans le show commence ! *klaxons d’Inception*

  • Le mod de 2017, parce que les mods méritent plus de reconnaissance:  Call Of Misery (S.T.A.L.K.E.R. : Call of Pripyat)

Qu’est ce qui se passe quand Misery, le mod de l’année 2015 élu par ModDB, et Call Of Chernobyl, le mod 2016 de ModDB copulent dans le lit d’un des meilleurs jeux jamais conçus ? Bah, ils accouchent de l’expérience Cheeki Breeki définitive : profonde, immersive, copieuse, mémorable et sauvagement hardcore !

  • Le jeu qui mériterait d’être un GOTY mais qui n’est pas trop ma came : Hollow Knight

Le seul Souls-like à avoir compris ce qui fait la force de Dark Souls, et qui ne se contente pas de bêtement reprendre son système de combat clunky marié avec de la difficulté gratuite (t’entends ça, Deck 13 ?). Côté présentation, narration, univers, level design, Hollow Knight est juste un chef d’œuvre du Metroidvania. Sauf que je ne suis pas client de son penchant pour la plateforme millimétrée aux dépends du combat et de la customisation plus poussées.

  • Le meilleur début de jeu de l’année mais le soufflet tombe vite après : Prey

Tous ceux qui y ont joué savent de quoi je parle : les trois, quatre premières heures sont magiques : du tuto intriguant aux Mimics originaux en passant par le Glue gun jouissif. Malheureusement, le jeu ne tient pas du tout sur la longueur ; la faute à une narration, une histoire, et une ambiance bancales, un gameplay qui peine à se renouveler, et surtout des combats mous et frustrants avec les mêmes deux ou trois joujoux contre les mêmes ennemis sacs à PV qui respawnent dans les mêmes décors. Le pire reste le dernier tiers du jeu à coups de respawn infini de drones à laser ultra-chiants, et ça a finit par m’achever de façon irrémédiable.

  • Le coup de cœur de l’année mais pas vraiment mon GOTY parce que je l’ai lâché en cours de route : Darkwood

Déjà, il gagne haut la main la mention « coup de cœur » grâce au geste unique de ses développeurs qui l’ont proposé en téléchargement gratuit en guise de pied de nez aux distributeurs de clés CD « tombées du camion  » . En 2017, un geste de cette trempe pèse lourd.  Mais au-delà de ça, derrière ses allures de Hotline Miami délavé, se cache l’un des meilleurs survival horror de ces dernières années. Son cycle jour et nuit, où le jour est propice à l’exploration d’un open world gorgé d’atmosphère, et où la nuit est sombre et pleine de terreurs en mode tower-defense, en font une expérience redoutablement efficace. Bon, le jeu est particulièrement long (j’y ai passé une vingtaine d’heures, et je dois être encore à mi-chemin de la fin). J’ai dû le laisser tomber au profit d’un autre jeu, mais il n’y a pas de raisons. Et est-ce que j’ai déjà dit que c’était complètement gratuit ?

  • Le DLC de l’année : Grim Dawn – Ashes Of Malmouth 

Grim Dawn, le jeu de base, est mon GOTY 2016 et dans mon top 3 des meilleurs hack’n slash ever. Avec Ashes Of Malmouth, on aurait pu atteindre des sommets si les soucis techniques l’avaient bien voulu. Au programme : deux nouveaux gros actes qui clôturent mieux l’histoire, des crashs, deux nouvelles classes (le nécro !), plein plein de nouveau loot, des crashs, de nouvelles compétences et constellations, des ajouts cosmétiques GRATUITS, du theory craft, du challenge, des crashs, de l’exploration, de la chique, du sang, des crashs, du mollard, etc…

  • Le jeu le plus oubliable de l’année : Je ne l’ai plus en tête.

Fanatique acharné de Planescape : Torment, tout me prédestinait à conspuer ce jeu qui fait maladroitement pire à presque tous les niveaux. Malgré tout, l’univers super intriguant de Numenera repêche miraculeusement le titre, et j’ai quand même eu un plaisir non-dissimulé à le parcourir de bout en bout. En 1999, il serait probablement relégué au rang de fan-fiction racoleuse et pataude – ce qu’il est dans une certaine mesure, je ne le nie pas – mais en 2017, c’est l’un des jeux les plus couillus de l’année. Ahem, c’est dire le niveau de cette année…

  • Le simulateur de crachoir de l’année (… je me comprends) : West of Loathing

Si je n’avais pas honte d’aimer un jeu d’hommes-baguettes gribouillés par un Toupilitou sous LSD et mâtiné en plus de son humour pourri, il aurait pu être mon GOTY 2017. Ouais, mais il ne faut pas déconner, c’est quand même des foutus hommes-baguettes !  *crache*

  • La surprise de l’année mais toujours pas mon GOTY parce que je suis trop un noob dedans : The Elder Scrolls Legends

Je n’ai jamais été jeux de cartes, moi. Le Gwent de The Witcher 3 (qui avait gagné le «ANDY AWARDS du mini-jeu de 2016 » d’ailleurs)  avait suscité mon intérêt pour le truc. Après, j’avais essayé Hearthstone et j’avais détesté. Et ben, j’ai essayé TESL et j’ai adoré. Du haut de mes 250 heures de jeux, c’est statistiquement le jeu 2017 que j’ai le plus squatté… C’est artistiquement sobre, riche en effets, facile à prendre en main surtout grâce au mode campagne scénarisée, et puis l’univers de la série y est bien retranscrit (ma carte préférée, c’est l’Adoring Fan qui ne sert à rien à part faire chier ton adversaire). En plus, c’est mécaniquement bien huilé (bien plus orienté jugeote que pur hasard) et original (la table en deux lignes, le système de prophéties,…) .  Et pour finir, son modèle free to play est respectable dans son genre : on peut gagner des bonus intéressants juste en regardant des streams sur Twitch, on peut tout se payer avec la monnaie in-game et pour seulement 5 euros déboursés, j’ai pu collectionner 90 % des légendaires du jeu.

Attends, hein ? Euh, la régie me signale à l’oreille que ce mini-jeu n’est pas dans Divinity Original Sin 2mais dans le premier… Bah ouais, justement c’est pour ça qu’il a été élu ! Il a mérité cet illustre prix parce qu’il a eu la décence de se rendre compte qu’il était médiocre et qu’il s’est retiré comme un prince (rouge). D’ailleurs, DOS 2 aurait pu gagner l’Award de la« meilleure évolution pour une suite  » si je n’avais pas commencé à me faire chier à rédiger ce show à la con…  Le dernier Larian a su améliorer pas mal des aspects que je reprochais au premier qui était pour moi une grosse déception. Désormais, l’expérience solo est mieux amenée, le rythme est mieux géré, et les interactions avec les PNJs sont plus organiques. La campagne est extrêmement riche et copieuse, à laquelle on rajoute le mode Dungeon Master, le multi et surtout les mods. On obtient alors un RPG complet qui mérite le coup d’œil et le succès qu’il a reçu. Du moins quand vous n’êtes pas un sale grincheux comme moi qui a beaucoup pesté contre l’interface bordélique à souhait, la difficulté complètement déséquilibrée, le voice acting agaçant, la progression poussive liée aux niveaux des zones, les stats trop gonflées,…

  • Winner winner chicken dinner : PUBG

 

Gelukpa

GELUKPA

2017 à été pour moi l’occasion de rattraper des tas de jeux en retard dont vous verrez peut-être les critiques un jour. Cela a aussi été une année où beaucoup trop de temps aura été perdu sur Star Wars Galaxy Of Heroes (le mien, comme celui de milliers de joueurs…). Je vous ai déjà longuement parlé de Star Wars Galaxy Of Heroes ; le jeu revient régulièrement sur le devant de la scène à l’occasion de différentes sorties (série Rebels, les 20 ans de l’épisode 4, la sortie de l’épisode 8), mais il est aussi revenu sur le devant de la scène suite aux événements liés à Electronic Arts, les lootboxes et autres pay to win. Le jeu a été accusé d’être un jeu de hasard, et ayant moi-même fait les frais de leurs cartes de données donnant entre 10 et 300 objets (mais uniquement 10 hein ! jamais plus), je comprend la rage de certains parents qui ont du voir leurs bambins dépenser des 100 et de 1000 pour débloquer le dernier personnage moisi du dernier film pourri qui est sorti.

2017 a également été l’occasion de pratiquer longuement mon type de jeu préféré : les action-RPG. J’ai donc traîné longuement sur Kingdom of Amalur, Assassin’s Creed Origin, Middle-Earth : Shadow Of War, Dragon Quest Heroes, Fallout 4 (en mode survie), Aurion : Legacy Of The Kori-Odan, Dragon’s Dogma… Dans l’ensemble malgré leurs défauts je suis souvent indulgent avec eux, car c’est sur ces jeux que je m’amuse le plus. Ils ont l’avantage de proposer des aventures longues dans des univers riches, et surtout, une grande liberté, que ce soit dans la façon de monter son personnage, d’explorer le monde, ou parfois de résoudre certaines quêtes.

En parlant de RPG, poussé par certains amis avec qui j’ai exploré et retourné les Baldur’s Gate et autres Icewind Dale, je me suis lancé dans les RPG a l’ancienne sorti ces dernières années : Divinity Original Sin, Tyranny, Pillars Of Eternity, et même Baldur’s Gate Enhanced Edition. Comme dirai Roger Murtaugh (Danny Glover dans l’Arme Fatale) « je suis trop vieux pour ces conneries  » , j’ai trouvé ces jeux assez décevants, avec comme problèmes en vrac : jeux trop verbeux, systèmes de quêtes bordéliques, technique à la ramasse… Seul Hard West m’a vraiment emballé, notamment grâce a son ambiance très réussie, bien que niveau gameplay, Hard West lorgne plus vers le jeu tactique du style des XCOM, et c’est peut être cela qui l’a sauvé…

Cette année, j’ai aussi exploré pas mal de jeux d’action en monde ouvert : Agents Of Mayhem, Mafia III, Just Cause 3, Mad Max, Batman Arkham Knight… Tout ces jeux ont de nombreux points communs : les bugs et la répétitivité. J’arrive la plupart du temps à passer outre ces problèmes et à apprécier ces jeux, mais certains problèmes sont vraiment gênants. Je vous ai déjà parlé des IA de Mafia 3, eh bien sachez que celles de Just Cause et de Mad Max ne sont pas plus malignes. De plus, le remplissage artificiel de mondes gigantesques par des activités et des objets inutiles est devenu la norme malheureusement. A force d’exploiter le filon, il va s’épuiser (… enfin, surtout épuiser le joueur).

Mes fins de soirées ont souvent été occupées par des jeux d’objets cachés tel Adam Wolfe ou la série des Enigmatis. Je ne suis probablement pas la cible marketing, mais ça détend là où la plupart des jeux nous maintiennent en tension quasi permanente. J’ai eu l’occasion de mettre les mains sur certains jeux japonais portés sur PC tels que Bayonetta ou Killer is Dead. Des jeux assez réputés dans leur genre, mais clairement, je ne dois pas être le bon public ; ces jeux m’ont particulièrement ennuyé, au point que je n’ai pas dépassé trois heures de jeu. Pour rester dans le chapitre des déceptions, 2017 à été l’année où j’ai joué pour la première fois à Half Life 2 ; peut-être que le jeu accuse son age, 2004 tout de même, mais je ne lui ait rien trouvé de particulier. Absolument rien. Je l’ai fini juste pour ma culture vidéo-ludique.

Une autre de mes déceptions cette année a été This War Of Mine, révélation indé de l’année 2014. Je n’ai trouvé aucun intérêt a ce jeu, moche, lent, gameplay raté, craft illogique. Rien n’y fait. Je décroche en quelques minutes (oui, je suis un monstre). Parlons vite fait aussi du cas Brutal Legends. Quel dommage ! Que ce jeu est drôle, fun, original ! Et la bande-son tellement épique ! Jusqu’au moment où le gameplay passe de l’action à la stratégie… Quel ratage ! Quel gameplay insupportable ! Petite confession : les derniers niveaux stratégiques sont tellement chiants (… et je pèse mes mots) que je ne l’ai pas fini. J’ai été regarder la cinématique de fin sur Youtube afin d’avoir la conclusion de l’histoire.

2017 aura été l’occasion de révélations inattendues. En multijoueur notamment. Au chapitre des jeux multijoueur hors-normes et peu connus, on retrouve Clandestine qui propose une expérience en coopération pour deux joueurs, où l’un jouera un espion sur le terrain et l’autre un hacker qui devra désactiver alarmes et autres pièges, tout en utilisant les caméras pour repérer les ennemis. Le gameplay est un peu rigide, mais c’est très certainement un choix des développeurs pour donner un rôle vraiment important au hacker et renforcer le travail d’équipe.

Factorio, quant à lui, vous mettra dans le rôle d’un naufragé sur une planète envahie d’aliens agressifs ressemblants étrangement a des Zergs. Vous devrez explorer et exploiter votre environnement pour mettre en place tout un tas de systèmes automatisé de craft qui vous permettront de fabriquer des défenses, véhicules, et surtout un vaisseau spatial pour vous échapper. Jeu sympathique en solo, il devient très vite bordélique et fun en coopération.

Guns Of icarus Alliance vous mettra dans la peau de pilotes, artilleurs, et ingénieurs de ballons dirigeable Steampunk. Le jeu de base, Guns Of Icarus Online, est un jeu PvP très sympathique qui est devenu encore meilleur avec la sortie de l’extension Alliance qui amène le jeu vers du PvE en coopération. A noter que juste pour Noël, Playerunkown’s Battlegrounds (… qui mérite enfin le s à Battlegrounds avec l’arrivée de sa deuxième carte de jeu désertique) est sorti de l’accès anticipé.

Au niveau jeux solo, Rebel Galaxy a été une très bonne surprise avec sa reprise du système de combat naval très réussi des Assassin’s Creed dans un univers spatial. Kerbal Space Program qui permet d’explorer l’espace avec humour et réalisme (… parfois trop, j’ai jamais réussi à atterrir sur la lune. Pardon, la Mun, sans exploser). Et Guild Of Dungeoneering aux graphismes si particuliers, mais qui allie avec succès exploration de donjons et jeu de carte.

Pour finir je souhaiterai adresser un message aux développeurs :

  • J’en ai marre de pirater ou de monter sur des tours pour découvrir le monde qui m’entoure.
  • J’en ai marre de ne pas pouvoir jouer un pourri.
  • J’en ai marre de ne pas avoir de dialogues intéressants.

Cette année j’ai aimé beaucoup de jeux, c’est vrai, mais avec le recul, ce n’est ni pour leurs scénario, ni pour leurs possibilités de choix. Le gameplay, les graphismes, la direction artistique m’ont souvent amené du plaisir. Toutefois, s’il vous plait messieurs les développeurs, voici votre challenge pour 2018 : soignez votre écriture, surprenez-nous, sortez de vos clichés, conventions, et autres cahiers des charges.

Une très bonne année vidéo-ludique 2018 à tous. Qu’elle soit remplie de bon jeux, ainsi que d’éditeurs honnêtes et inspirés (… on peut toujours rêver).

Prypiat

PRYPIAT

A nouveau, me voilà devant une feuille blanche pour essayer de résumer mon année ludique 2017. Par où commencer ? Allez, par un petit Top, par ordre décroissant de claque (ménager le suspense, c’est pour les faibles) :

Pathologic : The Marble Nest (issu de Kickstarter) n’est qu’une pré-alpha d’à peu près cinq heures, mais réjouissante d’entrée pour deux choses bien rares : d’abord parce qu’elle est totalement et véritablement gratuite (pas de pub ni de micro-transaction), et ensuite puisqu’elle ne spoil pas le jeu qu’elle vend – c’est une histoire totalement inédite. Il est compliqué à décrire en deux mots, le bousin – disons aventure / survie, faute de mieux –comme à mon habitude, laissons donc juste deux-trois mots sur le ressenti général :

Un contexte simple qui n’a pas changé : cadre relativement restreint à une ville et une steppe qu’une maladie inconnue décime peu à peu ; à vous, jeune médecin de génie (… et petit con prétentieux) de faire de votre mieux pour en ralentir la progression. Toujours, aussi, cet univers pseudo-persistant qui ne vous attend pas, ces choix aux conséquences systématiquement amères, et, surtout, surtout, ses dialogues. A rallonge, certes, mais… Pathologic : The Marble Nest a une écriture qui renvoie chez mémé n’importe qui depuis Planescape Torment. Clairement, si le précédent jeu du même nom était parfois laborieux là-dessus, c’est totalement réglé ici ; la causette dans The Marble Nest est théâtrale, cryptique, et très symbolique, mais ô combien « vivante ». De la littérature dans un jeu vidéo. Enfin, un jeu verbeux qui vous laisse philosopher un peu librement dans votre coin, et répondre aux tirades que vous sortent les PNJ par de vraies tirades jouissives (… plus c’est long, plus c’est bon, qu’on dit).

En plus de ça, c’est une tuerie artistique. L’ambiance automnale brumeuse, onirique, est fantastique. L’architecture, en particulier ; on se sent minuscule face à certains bâtiments gigantesques à la construction impossible. Comment tient-elle debout, cette tour ? Hein ? Et cette bande-son, mes aïeux, à commencer par la glossolalie entêtante du menu principal, frisson hypnotique qui prend par surprise, laisse la bave aux lèvres, la gueule ouverte, et les yeux dans le vague. Comme les plus grands, le jeu parvient déjà à faire énormément avec très peu… Trois assets clonés, des rues quasi-vides, aucun doublage en dehors de deux-trois « barks », et voilà une ambiance poisseuse de fin du monde qui prend à la gorge. Mais comment font-ils ?

Je l’avoue, je suis vendu dès qu’on a un peu d’austérité ex-soviétique, ou de bizarreries cryptiques… mais pour peu que le jeu final ne soit ne serait-ce qu’un peu sur la lancée de cette démo, on tiendra là un vrai chef-d’oeuvre moderne… Je m’arrête là pour Pathologic : The Marble Nest, gardons-en un peu pour la potentielle review… Attendez-vous d’ailleurs – peut-être – à un petit quelque chose sur la boîte responsable de cette claque.

Et puisqu’on est dans l’Est, et dans les promesses qui ne seront jamais tenues, espérez aussi une petite critique sur Paradigm. Kickstarter également, toujours aussi russe, mais beaucoup plus rigolo, puisqu’on a affaire ici à un LucasArts-like. Magnifique esthétiquement, il vaut le coup, surtout pour son humour absurde, excessif extrêmement inventif, qui arrive pourtant à être assez fin. Petit topo pour le vendre un peu ? On incarne un mutant attachant avec un fort accent soviétique, tout en auto-dérision, au regard de braise et à la magnifique tumeur, qui rêve de percer dans l’électro. Et le grand méchant est un paresseux (… oui-oui, l’animal) coiffé comme Donald Trump qui vomit des barres chocolatées. L’histoire est à la fois franchement tragique, et carrément la plus poilante de l’année.

Je rejoins Marcheur sur l’excellent Elex. Ne serait-ce que pour son univers fourre-tout sympa, ses factions, le côté presque organique de ses quêtes qui en font un « vrai jeu de rôle avec de l’action dedans »… Et surtout pour sa simplicité technique qui a le grand avantage de le rendre très lisible. Même ses lourdeurs qui s’assument, assez rafraîchissantes, même lorsqu’elles sont insupportables. Je lui pardonne ses stupidités du genre popups de succès qui masquent la moitié de l’écran de jeu ou messages qui hurlent « cette action aura des conséquences ».

Torment Tides of Numenera, grosse attente de l’année dernière pour ma part, qui s’est avéré je dois l’avouer un micro-poil décevant avec le recul. Pas si dingue que ça donc, malgré une écriture verbeuse très agréable (bien que Pathologic lui ait, plus tard, largement volé la vedette), un excellent univers, des éclairs de génie, et une vraie bonne idée de gameplay assez inédite dans le genre (même si très mal équilibrée). J’ai été assez happé par le jeu ; j’ai beaucoup apprécié les deux grandes zones principales, mais je suis au bout du compte mitigé à cause d’une simple sensation de « trop peu ».

West Of Loathing. Merci Andy ! J’ai élu Paradigm « meilleure poilade de l’année  » , mais West Of Loathing tient la deuxième marche du podium. Petit RPG sans prétention, très rigolo, gameplay simple qui marche du tonnerre !

Divinity Original Sin 2, forcément, toujours aussi jouissif à jouer, avec une liberté d’action grisante. Tellement que, à l’instar de son grand frère, j’en oublie presque que j’aime ni son univers criard et désespérément random, ni son écriture façon sous-Astérix.

Petit namedropping de mentions spéciales, enfin : l’excellent ECHO, le renouveau du jeu d’infiltration (carrément). D’excellentes idées, dommage que je sois nul à chier en infiltration… Hellblade : Senua’s Sacrifice, ou comment un indé peut avoir une gueule de AAA ET un thème intéressant. Dommage qu’il soit chiant à jouer. Little Nightmares, magnifique Playdeadlike, moins profond qu’un Inside… mais qui contient la séquence la plus flippante depuis un bout de temps pour ma part.

Cuphead, encore une tuerie graphique et sonore, de bons moments en splitscreen. A Hat In Time, et son personnage principal tellement choupinou, qui me rendrait presque nostalgique d’un genre de jeu que je n’ai pas pratiqué du tout à l’époque. A ajouter dans ma liste de « jeux qui me font envie mais que j’achèterai jamais », le fameux Resident Evil VII, a priori assez couillu et bien fichu. Mais j’en ai marre de l’horreur à la première personne, et j’aime pas les Resident Evil

Le flop 2017, par ordre croissant de destruction de foi en l’humanité (parce que je fais ce que je veux) :

Mass Effect Andromeda. J’y ai cru pourtant, Mass Effect étant une de mes licences AAA favorites (oui, même le 3). Mais la démo m’a achevé au bout de quelques heures. Les animations m’ont filé des cauchemars (même après le patch qui les corrige), c’est d’un chiant abyssal à jouer (façon MMO sandbox à points d’intérêt surchargé de loot), le pire étant l’écriture que même mon petit neveu aurait trouvé ridicule (et il a cinq ans, mon petit neveu), qui n’a même pas le bon goût d’être marrante façon nanar tant elle est simplement consternante… Je suis quand même relativement content que la masse semble être à peu près d’accord avec ce constat et ne porte pas cette merde fumante aux nues.

Mais le facepalm ultime est plutôt à chercher du côté de nos amies lootboxes et micro-transactions. 2017 est l’année où elles sortent de l’ombre et s’affichent comme obligatoires à tout AAA qui se respecte. Ou plutôt, qui ne se respecte pas. Les lootboxes en particulier, système particulièrement vicieux qui initie nos têtes blondes au casino avec la carte bancaire de leur parents, passant outre toutes les lois sur le pari en ligne. « Oui, mais le jeu AAA c’est trop cher, 70 balles c’est pas assez, parce que faut plein d’innovations technologiques, et puis y’a la pub aussi ». Faut pas pousser, hein, lorsque l’on voit ce que certains indés arrivent à faire avec un budget comparativement ridicule (Hellblade)… réfléchir deux minutes, croiser les chiffres de ventes et les bénéfices des différentes entreprises entre les années renvoie cet argument à la benne.

Définitivement, les jeux vidéos les plus intéressants pour moi sont à chercher du côté des « gros » indés, les « AA ». Ceux qui ont les idées des petits, avec un budget suffisamment conséquent pour aller au bout de leurs rêves. (Où la raison s’achève, oui, merci Jean-Jacques). Le AAA n’a plus aucun sens. Transformer le paysage ludique AAA en skinnerbox à 70 balles (une journée de SMIC) + autant en DLC ne suffit même plus. Globalement, 2017 m’a confirmé deux choses que je savais déjà, et que j’ai dû écrire chaque année depuis que je traîne ma plume ici :

  1. Les AAA, c’est de la merde
  2. Les meilleurs jeux viennent de l’Est

Mes attentes 2018, en vrac et sans forcément d’ordre :

Outre bien entendu, Pathologic Remastered (je vous ai assez rabattu les oreilles avec sa magistrale démo), je citerais : Metro Exodus, parce que nouvelle « suite » du substitut moderne à S.T.A.L.K.E.R. le plus intéressant. Avec un FOV jouable sur PC cette fois-ci ? Call of Cthulhu, parce que jeu Lovecraft avec un peu de moyens par des gens qui savent un peu écrire. Vampyr, parce que je rêve d’un Vampire Bloodlines à la française. Même si on parle quand même des gens qui ont pondu notre source de vannes favorite, et cet autre truc que j’ai déjà oublié.

En 2018 toujours, quelques plaisirs coupables totalement honteux que j’attends avec une vraie envie (interdiction de se moquer) : Mount Your Friends 3D : A Hard Man Is Good To Climb, dont le titre seul vend du rêve. Une nouvelle dose de gémissements virils et autres bruits douteux, de rotations péniennes sur de la musique triste et de chèvres, qui promet toujours plus de grosses marades lors de soirées alcoolisées… cette fois-ci en 3D ! Adventure Time : Pirates Of The Enchiridion, open-world qui m’a l’air tout à fait random mais c’est un « gros » jeu dans ma série animée favorite, et rien que pour ça je vous zut tous autant que vous êtes. On est un grand enfant ou on ne l’est pas…

Ouega

OUEGA

Devant tant de hype pour cet article véritablement attendu (sisi !), et grâce aux appels du pied de notre chère loutre, je vous amène mon résumé de l’année 2017. Effectivement, le temps passe et passe et passe et beaucoup de choses ont changé, qui aurait pu s’imaginer que le temps serait si vite écoulé? Vous me voyez venir : On fait le bilan, calmement, en se remémorant chaque instant, par les vieilles histoire d’avant comme si on avait cinquante ans. N’en déplaise à mon ami Picq !

Pour décrire l’année passée, le mot « bordel  » serait un bon qualificatif. Cela ne veut pas dire que tout est à jeter, mais que le bon côtoie le très mauvais, et que de mon point de vue, relativement éloigné cette année il est vrai, les pépites se font rares. En un mot, 2017 n’aura pas été une année mémorable pour ma part. Cette année, je vous ai essentiellement apporté un article sur SUPERHOT, un jeu qui intègre un concept innovant, mais qui peut s’avérer également dispensable selon ce que vous recherchez dans le jeu vidéo. Une bonne découverte donc, mais qui manque un poil d’envergure, et que certains de mes collègues présents jugent tout simplement de jeu trop cher pour ce qu’il offre. A voir si la continuité du développement saura, éventuellement, les amadouer.

Du haut de mon donjon, dans lequel j’étais reclus cette année, j’ai vu passer les titres et les consoles à l’horizon, sans réussir à me convaincre moi-même de sauter le pas dans ce marché en pleine croissance, mais dans lequel je ne me reconnais que peu, voire plus. En effet, l’actu de l’année avait pourtant beaucoup d’arguments pour être riche. Niveau matériel, la PS4 prend l’avantage chez mes collègues, avec un catalogue fourni. Ancien joueur Xbox, j’ai assisté aux gesticulations de Microsoft et de sa Xbox One, et de la sortie superflue, voire inutile de sa Xbox One X. Deux cent chevaux sous le capot ; un âne au volant comme dirait l’autre.

La collection de jeux Xbox et Xbox 360 sur laquelle j’avais fondu n’a tout simplement pas été au rendez-vous. Après un Halo 4 qui m’a vraiment déçu, au point de ne plus avoir envie de mettre des centaines d’euros dans une machine pour essayer la suite ; d’après Marcheur, elle vaut son pesant de cacahuètes : où sont passées les licences phare du X vert? Comme Splinter Cell, absent depuis son excellent Blacklist, la série des SSX, Fable, et j’en passe. Au cours de cette réflexion, j’en viens même à regretter des licences telles que Blinx, et Donjon & Dragons, simplement absentes du paysage depuis une décennie maintenant.

Je ne m’ôte pas de l’idée que celles-ci, à défaut d’être innovantes, pourraient effectuer un retour agréable dans ce catalogue Xbox que je trouve d’un ennui sans limite. Et ce n’est pas un argument du style « Ouais mais tu vois, la Ultra HD à 60 fps, c’est quand même le kiff  » . Non. Juste non. Le jeu vidéo se perd dans une bataille qui n’est pas nécessaire : celle de l’explosion de la rétine. Voilà pourquoi je ne mets plus un sou dans ces productions qui, à mon sens, ont tendance à davantage privilégier l’aspect visuel que l’accroche du joueur par le gameplay, ainsi que le confort par l’optimisation.

Cela étant, j’ai tout de même posé mes mains sur la Switch, avec un Mario Kart 8 fun en multi, mais avec une IA impitoyable, voire complètement cheatée dans les modes difficiles. Egalement, j’ai pu tester Star Wars Battlefront sur PS4, un soft sympa trente minutes en multi, mais où les combats spatiaux sont à chier au regard de ce qui se faisait il y a bientôt vingt ans. Vingt ans bordel ! Egalement, l’absence pure et simple de mode solo, et le nombre archi-limité de missions et modes de jeu, me donne tout simplement l’avis que les développeurs de AAA se tamponnent bien de notre avis, tant qu’ils peuvent vendre. Les arguments marketing ont de plus en plus raison de la qualité intrinsèque d’un jeu.

En parlant des triple A, comment éviter l’énorme shitstorm des lootboxes, dont mes collègues vous ont déjà amplement parlées. Les communautés s’indignent, certains états réglementent, mais la bataille a peu de chance d’être gagnée. Le point positif, est que EA m’a bien fait rire cette année. Et j’ai la décence de ne pas m’étendre plus que nécessaire sur Mass Effect Andromeda, une licence où depuis le premier Mass Effect, les concepteurs n’ont eu de cesse de massacrer l’idée originelle d’un jeu Action RPG pourtant passionnant, déclinant successivement vers un bête jeu d’action qui ressemble à tous les autres, insipide. (high five Prypiat !).

Pour le reste, la hype est bien présente avec Divinity : Original Sin 2, qui m’attire alors que je n’ai toujours pas installé le premier opus depuis des années. Egalement Cuphead et XCOM 2 ont déjà fait couler beaucoup d’encre, et semblent avoir le vent en poupe chez nos contributeurs. Je leur laisse le soin de vous parler plus longuement de sujets que je n’ai que survolé, en constatant simplement l’engouement entourant ces titres. Certes, j’en oublie énormément, mais 2017 ne m’aura pas transcendé plus que ça.

Plus personnellement, je continue à dépenser mon temps libre sur : Kerbal Space Program, toujours passionnant. Stellaris, un jeu assez complet et complexe, sur lequel je n’ai toujours pas assez d’éléments pour vous rédiger un article digne de ce nom. Je retourne aussi dans le passé, avec Age Of Empire 1, dont une version liftée devrait sortir cette année, Jedi Kight 2 : Jedi Outcast dont j’aimerais beaucoup vous parler, de même que X-Wing Alliance, où je vais sûrement retourner traîner mes basques et dont un article finira par voir le jour également, pour vous parler d’un véritable shooter Star Wars de qualité.

En attendant, prenez soin de vous, restez au chaud, reprenez un bout de dinde et un dernier cognac, et bonne année !

 

Picq

PICQ

A l’heure où les feuilles presque toutes tombées se recouvrent de givre, oui, à cette heure précise où votre excitation grandit chaque heure, à chaque jour qui précède le moment ultime où vous allez voir ce que le Père Noël vous a apporté, il est temps de faire un petit point de l’année écoulée. Vous l’aurez remarqué, Picq n’est pas une bête de somme, et ma maigre expérience au regard de mon âge ne me classe pas parmi les plus prolixes, mais j’espère que ce recul de la vieille génération vous est, si ce n’est crucial, au moins utile.

L’année passée m’aura emmené dans trois univers très différents, du monde sous-marin de Diluvion, en passant par les Tempêtes à répétition de Sky Break, et enfin des donjons de Battle Chaser. Le moins que nous puissions dire, c’est que les choix de ma Loutre préférée furent, si ce n’est exceptionnels, au moins variés. Ma préférence est allée sur le dernier jeu testé, avec malgré tout un gros regret sur un bug majeur qui m’a obligé a écourter mon plaisir ludique.

De ce maigre tableau de chasse, j’en tire quand même une conclusion : le monde du jeu vidéo n’a pas fini de nous surprendre, et même s’il est rare de trouver la pépite, il n’empêche que tous ces concepteurs de mondes virtuels arrivent à nous faire passer quelques heures devant notre écran pour notre plus grand plaisir, et c’est bien ce que nous demandons ! Alors, j’aborde cette nouvelle année avec encore plus d’envie de découvrir et d’errer avec vous dans les steppes, les étoiles, les fonds marins, et autre surprises que nous réservent sans en douter un instant ces nombreux faiseur de rêves !

Gloire à vous qui maniez les « bits » comme je manie ma bêche dans mon jardin, et que votre carotte soit aussi belle que la mienne, à défaut de produire du navet ! Un beau jardin a besoin de poésie, et c’est pourquoi on y met toujours quelques fleurs ; des couleurs, des senteurs, et du goût. Voilà tout ce qu’on demande ! Alors, je vous fais confiance : donnez-nous une année 2018 riche en saveurs et en nouveautés ; vous verrez tous ces insectes tourner autour de votre production dans une joyeuse farandole.

Cet envie d’évasion que tout un chacun recherche, cette soif de nouveauté, cette perle rare qui nous fait vibrer, c’est vous qui en avez la clé. Je sais que vous ne ménagez pas vos efforts, mais le joueur de base a évolué : il est devenu curieux, gourmand, exigeant. Il va vous falloir être bon ! toujours plus loin, toujours plus haut, toujours plus fort ! Surprenez-nous !!

Passez toutes et tous de joyeuses fêtes, que vos souliers soient remplis de tous vos souhaits (réalisables), et surtout, portez vous bien.

Manitek

MANITEK

Quand notre loutre en chef nous a demandé d’écrire notre ressenti vidéo-ludique sur cette année 2017, je n’ai eu d’autres choix que d’accepter. Après tout, il s’agit d’une année charnière dans mon existence, vu que c’est au cours de celle-ci que j’ai intégré la confrérie des loutres rédactrices. Si je souhaite être traité d’égal à égal par mes pairs, il serait malvenu d’outrepasser ma participation en cet article de fin d’année qui pourrait presque être qualifié de rite de passage (… en plus de mon douloureux tatouage fessier d’admission).

Pour commencer je tiens à dire que je n’ai joué à… aucun titre de 2017. En plus du fait que j’essaye toujours de payer les jeux au meilleur prix, je préfère jouer à un jeu uniquement lorsque tout ses DLC et patchs divers et variés soient sortis, afin de profiter de l’expérience la plus complète qui soit. Ce qui fait que je n’ai joué en 2017 qu’à des jeux qui ont déjà quelques années d’existence (… mis à part Pinball FX3, que je qualifierais quant à lui de de grosse mise à jour gratuite). Évidemment, comme tout le monde, j’ai guetté et attendu certains titres dont je me délecterai dans quelques années, lorsque le GOTY sera disponible, et surtout qu’ils bénéficieront d’une ristourne importante (… à moins que notre généreux Toupilitou ou Marcheur ne me les offrent avant).

Si je pense au jeu qui m’a le plus marqué cette année, le premier titre qui me vient immédiatement à l’esprit est Divinity Original Sin 2 ! … Divinity Original Sin 2, bordel ! Y’a presque rien à dire de plus, vu que l’on est face à un RPG ultime encensé par la critique, et qui restera dans les mémoires (… bon, jusqu’à ce que Divinity Original Sin 3 sorte peut être). J’aurais presque pitié des impatients qui se sont rués dessus et qui l’ont déjà plié deux fois ; ils ne connaîtront pas l’extase de découvrir pour la première fois un jeu d’une telle ampleur sans le moindre bug ni contenu tronqué.

L’autre jeu auquel je pense ensuite (… mais cette fois ci pour des raisons beaucoup moins nobles) est Star Wars Battlefront II. Les retournements de veste d’Electronic Arts provoqués par la grogne des joueurs à l’encontre de leur système de loot box abusive donnerait presque la foi, mais surtout, marqueront les esprits pour finir l’année en beauté… même si, à mon avis, cela ne changera pas grand-chose, et que ce système finira malheureusement par devenir une norme. Et si vous croyez que ce fléau ne s’attaque qu’aux jeux multi, le dernier simulateur d’éviscération d’orques Shadow Of War, nous prouve le contraire en instaurant un système d’aide à la progression contre de la monnaie sonnante et trébuchante. Si vous cherchez une résolution pour cette nouvelle année, je peux vous en donner une : n’achetez pas Star Wars Battlefront II, et boycottez les loot box. C’est le mal !

2017, c’est aussi l’année du retour de l’assassin encapuchonné d’Ubisoft. Bien que je ne sois pas effaré par ce qui avait été présenté dans les trailers en terme « d’ innovation » de gameplay, parcourir les vastes étendues bordant le Nil ne m’a pas laissé indifférent, et je sais que je prendrai un plaisir certain à découvrir ce dixième Assassin Creed.

Avec toutes ces sorties de fin d’année, j’oublierais presque qu’Arkane nous a fait une énorme surprise en mai dernier. Je veux bien évidemment parler de Prey ! N’étant pas particulièrement un grand fan de SF horrifique, j’ai surtout retenu que Prey repompe allègrement les mécaniques de System Shock, Deus Ex, et Bioshock en parvenant même à les améliorer. Vu qu’il s’agit de titres qui m’ont profondément marqué à leurs parutions, il est évident que ce titre sera mien.

Il y a aussi eu de très bonnes arrivées en terme de jeux indés, Cuphead restera dans les annales en tant que : « plus beau jeu reprenant des graphismes de dessins animés des années 30 ». Ou encore l’original Beat Cop qui a lui aussi su retenir mon attention ; il est question de vivre le quotidien d’un flic dans une ambiance venant tout droit des films d’actions des années 90, le tout ponctué de dialogues crus (… finement traduit), de choix malsain et d’easter eggs en pagaille. Tout les ingrédients pour passer un bon moment ! Question point’n click, ma fibre nostalgique a également été délicatement titillé cette année, avec l’arrivée de l’excellent Thimbleweed Park, ou encore du très joli remaster de Full Throttle.

En voyant à quel point ma liste de souhait Steam a grossi, je pense que nous avons traversé une année particulièrement prolifique en termes de bons jeux. Entaché par l’émergence du « game as service » et la polémique des loot box de fin d’année, 2017 aura tout de même été un bon cru vidéo-ludique. Mais vu tous les jeux non-terminés et non-commencés qui m’attendent, j’imagine que je n’en profiterai seulement que dans deux ou trois ans. Bref, je retourne à ma ludothèque de 2015, et vous souhaite à tous une excellente année 2018 !

Etienne Navarre

ETIENNE NAVARRE

L’année 2017 s’avère être grosso modo comme l’année 2016 et présage d’une année 2018 en tous points identique. Des jeux sont sortis, des annonces ont été faites, mais l’Histoire ne retiendra pas cette année comme particulièrement mémorable. En ce qui me concerne, un parcours mouvementé cette année m’a un peu éloigné de l’actualité et du jeu en général. Cependant, j’ai pu jouer à un certain nombre de titres dont je me souviendrai longtemps. Petit tour d’horizon.

Resident Evil 7 : Un sacré tour de montagnes russes au pays du what the fuck scénaristique. Grand-guignolesque, angoissant, gore, stressant… C’est le jeu des grandes sensations pour peu qu’on « joue le jeu  » , à savoir s’y plonger dans le noir, la nuit, avec un casque collé aux oreilles. On passe sur la technique un peu datée, le scénario écrit par un mongolien, et les tares inhérentes à la série Resident Evil, et on le prend comme ça vient : un pur produit d’exploitation qui ne m’avait pas autant fichu la frousse depuis Alien Isolation et le premier Dead Space. Hautement recommandable.

Horizon Zero Dawn : Voilà l’exemple typique du jeu que j’ai envie d’aimer, qui se donne du mal pour que je l’apprécie, qui devrait, en toute logique, être de ces titres que je retourne… Et puis en fait, non. La faute ? Je n’en sais rien à dire vrai. C’est tout et rien à la fois. Le scénario commençait plutôt bien, mais finit par vite tourner en rond, l’interface est mal branlée, le gameplay est basique et terne, l’open world déjà vu, la map à la Ubisoft qui te montre gentiment ce que tu as à faire avec tous ces « points d’intérêts  » … Merde quoi. C’est comme le clébard qui est troooooop mignon, qu’on a envie de câliner sur le canapé le soir, mais qui tamponne son trou de balle sur un coussin et vous laisse une belle trace de merde odorante. Enfin, pas tout à fait ça, mais vous voyez l’idée.

Prey : C’est une tuerie, il faut y jouer. Point barre.

Divinity Original Sin 2 : Le jeu de l’année, tranquille Émile. Pépère, la petite suite qui vient s’incruster sur ton disque dur et t’envoie un méchant système de combat bien brutal et tellement illimité que j’ai l’impression d’être un gosse de 8 ans devant un bon million de pièces de Lego. C’est franchement beau, très très bien écrit, surprenant dans son aspect mainstream, bien difficile. Divinity Original Sin 2, c’est le RPG de l’année et le titre auquel je jouerai encore ces cinq prochaines années. Passer à côté serait franchement criminel, à moins de préférer twitcher sur le dernier Call Of. Hmm voilà voilà.

XCOM 2 : War Of The Chosen : Une extension qui, avec ses allures de XCOM 3, se distingue par une générosité hallucinante et une révision du gameplay qui rend le jeu de base déjà obsolète. C’est même de bien meilleure qualité qu’on Long War pourtant dévastateur. A une époque où les joueurs se sentent investis du devoir de râler sur les forums pour défendre un Graal qu’ils pensent détenir comme les gros attardés bouffeurs de merde qu’ils sont dès qu’on évoque le terme DLC, j’ai envie d’envoyer des mails de bisous aux dév’ de XCOM. Merci les mecs, vous avez réussi l’exploit de magnifier un des meilleurs jeux au monde. Balèze.

Heroes Of The Storm / Hearthstone : Merci Blizzard pour la dépendance à ces deux jeux. Putain merci les gars. Faites chier.

Et puis… De très bons moments de jeu sur la sortie de Crash Bandicoot N. Sane Trilogy, fun à jouer, fun à regarder. Mais comment pouvait-on jouer à des jeux aussi durs à 8 ans, sérieux ? Mention pas spéciale à For Honor qui était bien faisandé avec son système multi, certes rentre-dedans et qui offrait de vraies sensations de violence barbare, mais tellement vide… Pffff… Et comment ne pas évoquer ces jeux achetés (ou à acheter !) qui ne demandent qu’à être enfin joués : Wolfenstein 2 (je sais que je vais aimer, j’ai retourné The New Order et The Old Blood deux fois chacun), Cuphead (je suis fan de Fleischer donc ça va me plaire),  Wonder Boy : the Dragon’s Trap, Steamwolrd Dig 2, Ghost Recon Wildlands (chti plaisir coupable)…

Vivement 2018, que j’amasse encore des milliers de parties sur Heroes Of The Storm, que je peaufine des decks de merde sur Hearthstone, que je teste des groupes différents sur Divinity Original Sin 2, que je relance ma 154ème partie de XCOM 2, que je me lance dans un New Game + de The Witcher 3 et que je me trouve enfin le FPS multi qui supplantera dans mon cœur Battlefield 3 et Left 4 Dead 2.

Bonnes fêtes à tous. Jouez bien, buvez et mangez bien, faisez l’amour. Peace out.

Flofrost

FLOFROST

Eh voila, on est déjà arrivé à la période des bilans. Ce moment où l’on se retourne pour compter le nombre de cadavres qu’on a laissé dans notre sillage… Attendez, ça en fait, c’est juste moi, désolé. Bon alors où j’en étais… Ah oui ! Donc on en est au moment où l’on se retourne, car on sent un souffle sur sa nuque… Non, ça c’est les gens que je traque… Non mais on parle de quoi en fait, Macron ? Non plus… Neymar alors ? Mais que je suis con (… oui, je sais, vous étiez déjà au courant), c’est le bilan jeux vidéo qu’on fait ici ! Heureusement que je me suis souvenu de la discussion que j’ai eu il y a peu avec Marcheur, celle où il m’a parlé de son dernier coup de cœur, le jeu qui le fait se relever la nuit, selon ses dires un chef d’œuvre

Non, il ne me parlait pas de Scalebound, mais bel et bien de Life Is Strange – Before The Storm. J’ai toujours su qu’en lui se cachait le cœur d’une adolescente romantique. Petite précision avant de commencer, j’ai classé ça dans l’ordre de sortie, pas celui auquel j’y ai joué. En fait, je pourrais faire croire que c’est parce que je suis un peu maniaque, mais c’est surtout que j’ai regardé les sorties de l’année pour faire ça ; le cerveau étant bien fait, il a tendance à oublier certaines choses déplaisantes.

Yakuza Zero : Je l’avais commencé quasi à sa sortie, et ne l’ai terminé qu’il y a quelques mois. On y découvre les débuts des deux piliers de la licence, à savoir Kazuma Kiryu et Gorô Majima. D’ailleurs, le jeu vaut surtout pour ce dernier, car on en apprend plus sur lui, et sur le pourquoi de son comportement. Si j’avais une âme, il aurait même pu me faire verser une larme ce con. Dans tous les cas, si vous êtes fan de la série, et encore plus de Majima, vous ne pouvez pas passer à coté.

Tales Of Berseria : Alors là, je vous préviens tout de suite, ça commence à dater, et en prime le jeu ne m’a pas vraiment marqué. L’aventure se déroule des siècles avant Tales Of Zestiria, ça nous permet de voir comment on en est arrivé là dans ce dernier, et explique surtout cette histoire de « berger  » qui doit guider le peuple (… ben ouais, les moutons quoi) ainsi que lutter contre le mal qui ronge le cœur des gens. Le casting est plutôt bon, même si on n’échappe pas à certains clichés. Mais bon, diriger des êtres en partie démoniaques qui dévorent leurs ennemis, c’est quand même autre chose que des magical girls en jupette.

Torment : Tides Of Numenera : Soyons clair, je n’ai pas dépassé le premier tiers, en grande partie à cause de bugs qui me donnait des textes illisibles (… allez regarder sur mon compte Xbox, j’avais fait une capture, et elle doit toujours être là quelque part, mais bon, ce sera la preuve que vous ne me croyez pas sur parole, et ça fait mal à mon petit cœur fragile), du coup pas grand chose à en dire, surtout que mis à part les combats du début (le tuto quoi), j’en ai pas fait un seul. Seule chose que je peux dire, c’est que j’ai souvent trouver le style pompeux, avec l’impression qu’ils se sont regardés écrire plus qu’autre chose.

The Legend Of Zelda : Breath Of The Wild : Je l’ai eu en novembre, et j’y ai peu joué. Pourquoi, me demandez-vous ? Juste parce que je me fais chier ; c’est joli, des décors magnifique, une direction artistique splendide, mais j’ai l’impression d’être dans Skyrim. Et vu que ce dernier je ne l’ai jamais terminé, car il me gave à une vitesse assez impressionnante, ben il va arriver la même chose à ce Zelda. Je rajouterais qu’en plus les armes qui se brisent après quatre ou cinq coups, ben ça me les brise justement. Dans le genre idée à la con, ça se pose là.

Nier Automata : Comme pour Torment, je n’ai que peu avancé, mais pas pour les mêmes raisons. Alors que j’étais à fond dedans, un truc horrible m’est arrivé… du travail ! Oui, je sais, vous frissonnez d’horreur devant votre écran, mais ne vous inquiétez pas pour moi, ça n’a pas duré. Mais ça a tout de même réussi à me sortir du truc, et c’est clairement le genre de jeu qu’il faut faire d’une traite, ne serait-ce que pour ne pas oublier les commandes, car ne le cachons pas : faut quand même avoir un petit niveau manette en main, surtout avec des phases de shoot’em up qui ne sont plus vraiment dans les mœurs actuelles. L’histoire se suit agréablement, et là où j’en étais arrivé, elle laissait présager des retournements intéressants. En même temps c’est toujours un plaisir de voir l’héroïne de ce jeu se retourner.

Danganronpa 1•2 Reload : J’ai uniquement terminé le premier, et malgré les bons retours que j’en ai eu, je dois bien avouer ne pas avoir été surpris. Chaque coupable est facilement trouvable, le retournement final (mais qui est le grand méchant pas beau ?) on le voit venir à des kilomètres, et le seul truc qui augmente la difficulté, c’est cette histoire de balles à la con inutilement compliquée. Bref, à mes yeux, c’est un bon vieux « mouais bof  » pour ce jeu qui a pourtant très bonne presse.

Mass Effect Andromeda : Là, on va se marrer. D’ailleurs, commençons par le plus drôle : la tronche des persos. Même le vôtre, en y mettant toute la bonne volonté possible, sera laid. Mais genre, vraiment laid. Vous avez déjà vu un trans qui s’est mangé un mur ? Si ce n’est pas le cas, mais que vous êtes curieux, jouez à ce jeu. Si votre rêve secret est de voir Frank Ribéry en travesti, votre vœu sera exaucé. Je passerai sur les méchants qui sont de pales copies des récolteur de Mass Effect 2, même si Bioware mérite d’être félicité pour sa souplesse (… s’auto-pomper, ce n’est pas donné à tout le monde). Je ne parlerai pas non plus des expressions faciales à coté de la plaque (même si ça a été un peu corrigé par les patchs). Je vous parlerai plutôt du retour du Mako, même si les dev’ avec leur talent… Attendez, on me dit qu’en fait le mot est plutôt « incompétence  » , n’ont pas été foutus de faire en sorte qu’on puisse écraser ses ennemis ; vous pouvez leur passer dessus aussi souvent que Rocco sur une jeune pornstar, ça ne changera rien et il se relèvera toujours. Un joli symbole, je trouve, du niveau de finition de ce jeu.

Pour ce qui est de votre équipe, certains sont attachants (… mais moches, ils ont même réussi cet exploit avec une Asari), et leurs quêtes personnelles sont parmi les meilleures du jeu (en même temps vu la tronche de la plupart d’entre elles…). Pour ce qui est de l’histoire, rien de bien surprenant ; je ne me souviens pas avoir été pris de court une seule fois, mais ça se laisse suivre. Le point fort est plutôt dans les combats, avec un jet-pack qui augmente les possibilités. En gros on est loin de la catastrophe décrite par certaines personnes, mais on est « juste  » dans le jeu « correct  » . Avec un tel budget, et en étant l’héritier d’une trilogie ayant marquée nombre de joueurs, c’est tout de même un peu triste. J’ai failli oublier de mentionner l’un des sujets qui pourtant revient le plus souvent à propos de ce jeu, à savoir le message véhiculé. Déjà de base, si quelqu’un a besoin d’un jeu vidéo pour savoir que les gays sont des gens comme les autres, c’est qu’il a un gros soucis. Alors quand tout au long du jeu on tente maladroitement de te faire passer un message en mettant en face de toi la majeure partie des pnj féminins qui te parle de leur femme et les masculins de leur mari, on ne peut que souligner le ridicule de la manœuvre. Et pas besoin d’être le cousin (et en même temps le demi-frère) de Christine Boutin pour cela.

Persona 5 : Oh putain, qu’est ce que j’ai pu l’attendre celui-là ! En y repensant, c’est peut être bien là le problème d’ailleurs ; mes attentes étaient sans doute trop élevées. Je sais qu’il est de bon ton d’encenser ce jeu et d’en faire l’apogée de la série, il n’empêche que moi, j’ai largement préféré le 4. Les combats ont gagnés en punch, la mise en scène et le style funky / jazzy aidant beaucoup, mais pour le reste… Des personnages moins marquants, une histoire bien peu surprenante qui ne vous prendra jamais de court (… ou alors vous êtes vraiment bon client), et pire : un manque de liberté par rapport aux précédents opus. En effet, les jours de repos ou d’enquêtes imposés sont nombreux, bien trop à mon goût, et cerise sur le gâteau, on a renoncé à la possibilité de choisir les clubs de notre héros, là ou auparavant on pouvait rejoindre un club sportif et un autre culturel. J’ai tout de même trouvé le jeu très bon, voire même excellent, mais malheureusement je l’ai aussi trouvé très m’as-tu-vu, se concentrant bien trop sur les apparences plutôt que sur le fond. Toutefois, les résultats jamais vus pour cette série ont l’air de prouver que c’est ce qui plait à la majeure partie des joueurs. Tant pis pour moi, et tant mieux pour eux. Au pire, si l’évolution continue dans un sens qui me déplaît, même minoritaire, j’aurais simplement à crier plus fort pour qu’on entende ma voix.

Pro Cycling Manager 2017 : J’ai beaucoup de mal à trouver des évolutions par rapport aux précédents ; ça ne m’a pas empêché d’y passer de bons moments, mais j’aurais beaucoup de mal à le conseiller, surtout au prix fort.

Yakuza Kiwami : Remake / Remaster (je m’y retrouve plus avec leurs conneries…) du premier Yakuza, avec peu de nouveautés, à part un Majima omniprésent et un bon coup de peinture. Donc, si vous avez l’original et une PS2 toujours en état de marche, vous pouvez vous en passer.

NBA 2k18 : Toujours aussi beau, toujours aussi bon, mais cette année le titre est pollué par les micro-transactions. Pire, chaque fois que je joue, on me relance en me proposant une ristourne pour acheter de la monnaie du jeu, monnaie permettant de faire évoluer son joueur, ce qui explique que dès la sortie, alors que tout le monde commence niveau 60, de nombreux persos au delà des 80 se promenaient dans le coin et mettaient la fessée aux autres joueurs. Pire, désormais, même pour changer la coupe de cheveux de votre joueur, il faudra utiliser cette monnaie, et cela à chaque fois, car vous n’achetez pas une coupe définitivement. Pour faire simple, un modèle économique bien gerbant. De plus, pour un jeu avec de telles ventes, c’est juste pathétique. L’expression « plus on en a, plus on en veut  » n’a jamais était aussi bien représentée.

NBA Live 18 : J’y ai peu joué puisque récupéré il y a peu en lot avec FIFA lors d’une promo, mais l’écart avec 2k est frappant. Le mouvement, aussi bien des joueurs que du ballon, est vraiment étrange. Heureusement, l’ambiance récupère un peu le tout.

FIFA 18 : Electronic Arts revient encore avec son scénario bidon où l’on suit une seule et unique saison. Pire, le fait qu’ils ne connaissent pas grand chose au foot commence à vraiment se voir ; il serait de bon ton de recruter d’anciens joueurs pour qu’ils aient un rôle actif tout au long du développement… Un peu comme 2k, car, par exemple, voir le fameux Alex Hunter évoluer dans trois clubs pros dans la même saison (… souvenez-vous du transfert de Ben Arfa à Nice ; il avait dû attendre la saison suivante pour jouer, car il avait joué déjà dans deux compétitions avec deux équipes) prouve à quel point ils maîtrisent le sujet.

Elex : Tout d’abord, Risen, c’est pas ma came. Faut dire qu’avoir découvert ça avec la version Xbox 360 n’a pas aidé ; j’en fais encore des cauchemars. Le truc, c’est que j’avais de l’argent sur mon compte Microsoft, et que la validité allait expirer, du coup je me suis laissé tenter, bien aidé par la voix dans ma tête qui me vantait le jeu et cela avant même sa sortie. D’ailleurs, depuis, j’ai découvert que Marcheur avait planqué des hauts-parleurs chez moi. Je dois avouer qu’à ma grande surprise, j’ai accroché, et je trouve le jeu moins dur que ce que l’on entend. En même temps, en bon vicelard, quand on me donne un jet-pack et une tonne de flèche, le tout couplé à une bonne dose de patience, il y a peu d’ennemis qui font le poids. On pouvait craindre le mélange des ambiances, mais ça a été fait très intelligemment. Si on rajoute à cela le système logique de factions (… ben oui, ici, vous n’êtes pas le roi des voleurs chef de la guilde des guerriers qui en même temps est archimage à ses heures perdues), ça m’a vraiment accroché. Un bon jeu qui ne paye pas de mine quoi.

Assassin’s Creed Origins : Je l’ai pris pour voir ce que ma One X avait dans le ventre (merci du cadeau à mon frère aîné), je n’ai pas été déçu, et ça envoie le pâté comme on dit. Comme ça, je n’ai pas souvenir de jeu plus joli. En prime, l’ambiance Egypte ancienne est vraiment plaisante pour peu qu’on accroche. Du coup, c’est vraiment une bonne surprise. Je rajouterai que Ubi a enfin arrêté de prendre les joueurs pour des débiles, et que désormais les combats sont un peu plus relevés. L’histoire de vengeance n’est certes pas surprenante, mais se laisse suivre agréablement. Comme d’hab avec ce genre, l’overdose peut vite se faire sentir à force de répéter les mêmes choses sur la map, mais bon, à moins d’être un peu ouf, je ne vois pas qui aurait l’idée saugrenue d’enchaîner les heures sur ce type de jeu qui convient plutôt à de petites séances.

Xenoblade Chronicles 2 : La direction artistique a complètement changé par rapport au premier (… en même temps, ça, on le voyait dans les trailers), mais l’ambiance aussi. Les dialogues ne volent pas bien haut, et le coté sombre est complètement passé à la trappe (d’un autre côté, avec un héros de 12 ans…), bien que le pire soit qu’on aille complètement dans le sens que l’industrie veut prendre : la simplification, car faut pas frustrer le joueur. En effet, désormais on a seulement quatre techniques dispos en combat, contre huit auparavant. Les relations entre les persos sont réduites à peau de chagrin (entre pilote et lame uniquement), tandis que l’équipement, qui était vraiment un gros point fort du premier avec l’apparence des persos qui s’en trouvait modifiée, ça aussi on l’a dégagé (trop compliqué à gérer pour Jean-Kevin sûrement ; trop de chiffres…), pour à la place mettre des pauvres emplacements d’accessoires et des armes qui évoluent uniquement en trouvant certains objets. Pire, si vous n’aimez pas le Moe (non, pas le mec des Simpsons, le truc japonais) vous allez souvent lever les yeux au ciel. Déjà, faut dire que l’héroïne en mini-short avec le string qui dépasse, c’était le sommet de la classe, mais après il y a encore « mieux  » … Si vous prenez ce jeu en espérant retrouver le style et l’ambiance du premier, vous risquez d’avoir une vilaine surprise, car il n’est pas mauvais, mais à part les titans, difficile de trouver un lien.

Tokyo Xanadu Ex + : Il me semble, lors d’un bilan précédent, avoir parlé de la série des Trails Of Cold Steel, eh bien ce jeu est fait par les mêmes personnes (Falcom) et ça se voit. Les mécaniques de jeu et le découpage en chapitres sont là encore présents. Seule change l’ambiance, puisqu’on se trouve ici dans un monde contemporain, mais auquel on rajoutera un monde invisible pour la plupart et peuplé de sortes de démons (coucou Persona). Un petit jeu bien sympa, mais j’ai des doutes sur le fait qu’il soit quand même vendu à 70 boules sur le PSN.

 

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A propos de l'auteur : Toupilitou

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