Tout, et son contraire…
Illustration réalisée par Idx’Art
Des débats plus ou moins structurés voient le jour très régulièrement, opposants les pro-AAA et les pro-Indés. Deux mondes bien souvent irréconciliables jouant dans la même cour, mais clairement pas avec les mêmes moyens ni les mêmes buts ou ambitions. En ce jour, je vais tenter d’établir un discours permettant de complaire à ces deux parties (ou pas). Quoi qu’il en soit, pendant que vous lirez ce court texte, je serai parti chercher mes cachets…
Petit conseil de loutre : même si c’est très bien de lire toutes les lignes les unes à la suite des autres, pour une fois mon petit scarabée, tu as le droit de lire une ligne sur deux !
Il est devenu courant de critiquer tous les jeux vidéos de la nouvelle génération,
et certains frustrés, mélancoliques du retro-gaming et du pixel art,
qui nous les brisent sur tous les pseudos forums vidéo-ludiques
intégristes, ne se gênent pas pour le montrer. Heureusement, il se développe d’autres sites
de presse, où les jeux des studios indépendants sont traités avec
la rigueur et la distance qui convient au sujet, en complète contradiction avec
la crétinerie la plus totale, et la frivolité auto-complaisante des oracles
du jeu indépendant. Il convient de rappeler ici les principes fondamentaux
de la nouvelle génération. Si l’industrie du jeu vidéo fut construite sur un modèle communautaire,
force est de constater qu’après l’apparition des premiers mastodontes du secteur,
très rapidement, cet étonnant assemblage est devenu un immense
terrain propice au business. Pour parler sans détours, le balbutiement des jeux vidéo était un
merdier sans nom. Nous verrons se répandre très rapidement les discours obscurantistes de ces
quelques trolls perdus dans leur îlot d’aigreur et de rancœur devant les
nouveaux winners de l’économie du XXIeme siècle. Face aux réalités économiques,
leurs schémas simplistes et leurs analyses tordues ne suffisent plus ;
il faut réinventer un jeu vidéo plus riche et sain, porteur des valeurs fondamentales
de l’expansion économique et de la croissance, et ne pas se figer sur les concepts creux
de partage, de plaisir, et de liberté. Ces sentiments spécifiques ne doivent pas être complètement
sous l’égide de l’utopie post soixante-huitarde de quelques geeks boutonneux, mais
récupérés par les nouveaux industriels, qui, vous vous en doutez, portent en eux
les valeurs libérales qui ont construit notre société actuelle, et luttent ainsi contre
les germes destructeurs de la faillite de l’industrie du jeu vidéo. Amen.