Mass Effect
En 2007, Marcheur découvrit sur Terre les vestiges d’anciens développeurs de Bioware. Ces hommes et femmes mystérieux lui offraient soudainement un nouveau titre à la technologie prodigieuse, qui mettait la nouvelle génération du jeu de rôle à sa portée. A la base de ce nouveau titre, un univers créé de toute pièce pour l’occasion. Un univers capable de remettre en cause le statut de faiseur du studio. Un jeu qui changea à jamais le visage du jeu de rôle. Une force que le reste des joueurs appelle Mass Effect – le space opera de Bioware.
Marcheur qui parle d’un jeu de rôle, que c’est original !
C’est vrai qu’à bien y regarder, je parle énormément de jeux de rôle, mais pas que, faut pas abuser… Avec du recul et un peu de bon sens, on sait très bien que c’est le meilleur genre du jeu vidéo. Mais si, arrêtez, vous connaissez un genre où on a des Planescape Torment, les Gothic, les Fallout, les Mass Effect et beaucoup d’autres ? Non ? Parce que ce genre attire les meilleurs, c’est tout. Si vous n’aimez pas, vous êtes un mauvais, un zéro, un moins que rien… ou quelqu’un qui aime le gameplay, parce que bien souvent dans le genre, c’est pas ce qu’il y a de mieux.
Aujourd’hui, j’aborde un sujet un poil épineux. Juste un poil. J’aime bien Mass Effect premier du nom, beaucoup, mais c’est aussi à cause de lui que l’un des meilleurs studios que je connaissais à commencer à doucement régresser. Si j’écoutais la partie sombre qui s’exprime le plus souvent en moi, je dirais clairement que je trouve que Dragon Age Inquisition et Mass Effect 3 sont des petits cacas. Mais bon, c’est pas le sujet. Même si la question d’un d’entre eux est déjà réglée pour moi, l’autre suivra sous peu, ne vous inquiétez pas.
Aujourd’hui, le sujet est une révolution tranquille du genre. La force tranquille si l’on peut dire. Le petit Mass Effect, longtemps exclusif à Microsoft, ce premier titre a apporté beaucoup et a remis en cause énormément de choses. L’ennui c’est que je suis inconfortable avec ce Mass Effect ; j’ai en effet tendance à aimer le titre, et à le haïr pour ce qu’il a apporté. Tant d’interrogations, tant de suspense ! Marcheur va t-il réussir à dénouer les nœuds d’un jeu assez fédérateur, pour finir sur une conclusion obscurcie par le mal que tout le bien de ce titre nous a apporté ?
Une technique futuriste…
… ou passéiste selon le moment de l’histoire dans lequel vous considérez le titre. Aujourd’hui, effectivement, Mass Effect ne ressemble pas non plus à Bubsy 3D, mais il s’avère quand même assez pauvre. Par contre, à l’époque… Déjà, il s’agissait d’un jeu qui utilisait l’Unreal Engine 3, ce qui dans le temps n’était pas encore vu comme une injure à vos mirettes, ou une torture pour votre serviteur car, à ma connaissance limitée, seuls ce titre et Gears Of War usaient du moteur. Donc techniquement, comme on peut le dire entre nous « ça nique sa mère ! » . Enfin, comprenez que c’était plutôt solide.
Parce que des effets lumières aussi beaux, des modélisations aussi fines, une telle somme de détails et globalement, un tel effort sur la réalisation, c’était proprement du jamais vu. Pour rire, sachez que cette même année sortait Jade Empire sur PC, un portage venant de la Xbox première du nom (… qui était une super console, le premier qui dit le contraire s’en mange une). Et Jade Empire, eh bien… voilà quoi. C’était du KOTOR boosté aux hormones, et c’est tout. Mais ce qui était surtout vraiment, vraiment impressionnant, c’était les animations. Alors à ce sujet, Mass Effect foutait une méchante mandale à toute l’industrie, tout en proposant une mise en scène encore jamais constatée dans un jeu de rôle.
Bon, il y avait des défauts aussi, faut pas déconner. Déjà, le framerate sur 360 était aux fraises, et atteignait très rarement les 30 images par seconde, ce qui n’est déjà pas terrible de base. Mais en plus, il fallait faire avec des retards d’affichages de textures, du tearing et quelques artefacts visuels pas bien sexy. Pour l’histoire et le peu qui sont concernés, oui Mass Effect est « jouable » sur Xbox One… Si vous avez envie de jouer à un titre avec des combats qui tournent à environ dix images par secondes, faites vous plaisir ; moi j’ai donné de ma personne pour finir le jeu dans cet état afin de vous prévenir de ne pas le faire.
Ensuite, il y avait aussi un problème. Si je n’ai rien contre le visuel des lieux principaux, j’ai un petit problème avec les lieux secondaires. Parce que non seulement c’est vide, mais c’est aussi très moche, et c’est surtout très cloné. Si un jour vous vous plaignez de Dragon Age 2 et de sa répétitivité, ou même d’un Technomancer pour sa maladie de l’aller-retour, je vous arrête direct. Vous allez rencontrer au moins sept fois la même base, cinq fois le même vaisseau, et les planètes secondaires sont un ensemble de montagnes que l’on différencie par un choix de couleur différent. Voilà. Ne vous plaignez pas de la répétitivité des environnements d’un jeu si vous avez aimé Mass Effect. Un peu de bon sens.
Par contre, côté direction artistique, si vous avez une passion pour les vêtements moulants des corps d’athlètes, alors vous allez adorer le jeu de Bioware. Choix de design discutable ou sommet absolu du mauvais goût, les combinaisons de Mass Effect ont au moins le mérite de donner un semblant d’identité à tout ceci. Côté de l’apparence des aliens, on a du bon et du moins bon, les Asaris ressemblent très bizarrement aux Twilek de Star Wars, et ont le même rôle de fantasme sexuel pour le reste de la galaxie. Les Elcors ressemblent à des… hippopotames qui parlent comme s’ils allaient se suicider dans l’instant, et qui sont donc obligés de décrire leur état avant de dire leur phrase, comme les robots HK-50 de KOTOR 2. « Dubitatif : Je doute que cela soit juste une référence, vu que les deux titres sont au final fort lié. » . On a ensuite les Hanari (merci Flofrost !) qui sont des méduses / chewing-gum selon votre tolérance à la couleur rose qu’ils affichent en règle générale, et qui ne ressemblent au final à rien de bien joli. Et même s’il y en a d’autres qui sont très rigolos, allant de l’alien au visage très fun aux Turiens qui sont assez cools. Voilà, les mecs groovy de la galaxie, c’est les Turiens, et ils aiment pas trop les humains.
Un univers intéressant, un scénario classique de Bioware
Blablabla […] je suis l’élu qui a un lien assez fort avec une race éteinte, que voilà j’ai une force mentale supérieure à la moyenne, et que je suis moins stupide que les dirigeants de la galaxie. Moi, je vais essayer de combattre le mal avant qu’il ne se déclare, je vais vivre des aventures palpitantes dans une chasse à l’homme ou j’agis seul parce que « Hum, déployer une flotte dans les systèmes reculés ça serait prendre le risque de déclencher une guerre ! » […]. Enfin, c’est bon, on connaît la chanson. Suis je en train de faire mon coup de gueule contre les scénarios des jeux Bioware ? Oui et non, parce que ça fonctionne du tonnerre, même si on fait avec les incohérences. Mais à un moment, y en a marre quoi. Je veux dire, je sais que toutes les histoires sont tirées du même schéma, mais tout de même, à un moment faudrait peut-être voir à faire plus original, surtout lorsqu’on se donne des airs genre « Ah mais oui mais nous on fait du RPG narratif, c’est super réfléchi et pertinent tu vois. » . La vérité, c’est que les gars de Bioware n’ont pas eu grand chose à développer dans la saga Mass Effect autre que la thématique de l’être synthétique au milieu de l’être organique. Une thématique qui est ma foi bien mise en avant, même si elle peut paraître légèrement surexploitée au bout de trois épisodes.
Parce qu’à côté de ça, la politique, les relations inter-espèces, et tout ce qui pourrait graviter de très intéressant autour, c’est extrêmement succinct, voire survolé. Et c’est dommage parce que l’univers est super riche, bourré d’idées assez couillues, et même d’un certain culot quand le jeu vient à proposer de romancer des personnes du sexe opposé, voire des personnes d’une autre race. Et ça, c’est du culot, parce qu’il fallait oser à l’époque. Mais hormis cet effort sur les relations sexuelles inter-espèces, il n’y a pas tant d’approfondissement du reste, même si on apprend des choses intéressantes sur les Krogans et cette histoire assez sombre de « gènophage » qui soulève des questions intéressantes.
La faute surement à cette histoire très bien rythmée, tambour battant, qui nous fait voyager, qui nous fait partir à droite et à gauche dans cette galaxie, pour la sauver d’un terrible méchant qui est peut-être pas aussi méchant que l’on pense qu’il l’est. Une histoire efficace qui met en avant, et c’est peu surprenant, des personnages non-humains plus intéressants que les personnages humains, tous cantonnés dans leur rôle à la con. On a le garçon-manqué raciste, le timide au passé ténébreux qui ressemble à rien, le commandant qui sert à rien sinon qu’à dire « Eh Shepard, je suis ton mentor, et je te file les clés du vaisseau histoire que tu sauves l’univers pendant que moi je sirote un cocktail. » . Et le conseiller Udina qui nous fait une grande prestation de « Les aliens nous détestent alors que c’est évident que nous sommes les meilleurs ! » . Comprenez-moi bien : Mass Effect, côté écriture, j’ai tendance à dire qu’il y a à boire et à manger, mais que le tout est tiré vers le haut par une mise en scène solide, une narration efficace, et quelques séquences de très bon goût.
Parce que globalement, côté écriture des quêtes, c’est pas la fête. Va me chercher l’artefact numéro vingt sur tel planète de tel système. Va tuer le groupe de bandits du soleil bleu / rouge / vert sur tel vaisseau. Il y a bien d’autres qui valent leur pesant de cacahuètes, mais la partie secondaire du jeu est vraiment à la masse de ce côté, et ça m’a toujours surpris d’en voir aussi peu mention dans les critiques parce que franchement… les planètes secondaires ont dû être faites par des moddeurs débutants. Il y a un petit peu plus de sel encore dans cette formule, qui se ressent mieux huilée qu’elle ne l’est décrite ici une fois en jeu ; les choix que vous faites ont des conséquences dans ce jeu, mais aussi dans les deux suivants, et ça, c’est génial. Mais tant qu’à parler d’interactivité, passons à la suite !
Du cover shooting où le cover ne fonctionne pas fort
Nouvelle licence ? Nouvelle jouabilité, et nouveau système de jeu. Exit Donjons et Dragons (… enfin !), et bienvenue dans le futur où les studios essayent de faire une nouvelle tambouille en créant leur propre système. Alors ici, grossièrement, on a un jeu de tir à la troisième personne qui s’inspire de Gears Of War sans le génie, et qui régit notre capacité à tirer sur des trucs par des compétences. Plus vous avez investi de points dans ladite compétence, plus vous serez précis et efficace. Il en va de même pour votre robustesse ; votre capacité à utiliser la technologie, mais aussi pour une certaine classe nommé le biotique, des pouvoirs plus ou moins magiques.
Bien sûr, il y a différents types d’armes (… des snipers, des fusils d’assauts, des pistolets, des fusils à pompes), et chacun verra sa classe de prédilection qui maniera plus ou moins bien telle arme. Il y a aussi, et c’est évident, différentes armures de types variables que vous porterez selon vos capacités. Il y aura en plus de cela des compétences plus sociales « Youhou ! » , et des capacités d’exploration comme le décryptage. Tout ceci forme un ensemble assez riche qui sur le terrain… s’exécute, à peu de chose près, comme le jeu de rôle d’espionnage d’Obsidian. Mal, vraiment mal. Se mettre à couvert empêche de pouvoir tirer, être trop proche d’un obstacle nous empêche de viser, le sprint a un effet aléatoire ; soit il ne fait rien (… mais genre, rien), soit il rapproche la caméra du personnage et ne fait… rien, soit il dure cinq secondes durant lesquelles vous atteindra la vitesse d’Usain Bolt. D’accord. Sinon, la dispersion de vos tirs est extrêmement marquée et vous empêchera de défourailler à tout va ; les armes souffrent d’une surchauffe assez fréquente, mais pas de soucis de munitions limitées.
En combat, c’est donc rarement la joie, et lorsque ça fonctionne convenablement, vous vous heurterez à des pics de difficulté très marqués et très agaçants. Mais rien d’aussi agaçant qu’une chose : le M.A.K.O. Ce n’est peut-être pas la dénomination technique officielle, mais je vous propose celle ci : Mangeur Anarchique de Kilomètres Odieux. Ce truc de nazis est sensé être tout terrain, et c’est d’ailleurs pour cela qu’au moindre petit caillou, il se met à se renverser d’un côté ou de l’autre, à l’avant, à l’arrière, mais toujours dans un seul but : vous emmerder.
Les combats au MAKO sont aussi, et vous vous en doutez bien, un enfer. C’est bien simple : la visée est très étrangement gérée de telle sorte qu’il est impossible de tirer bas, sauf si vous vous trouvez en pente. Il est tout autant difficile d’esquiver les tirs ennemis. Si on combine cela avec des terrains accidentés, vous avez le cocktail parfait de la crise de nerfs. Difficile de survivre dans ces conditions, d’autant que les multiples problèmes d’équilibrage que vous rencontrerez au sol pourront aussi vous faire criser. Fort heureusement, bien utilisé, vos pouvoirs et capacités, ainsi que ceux de vos compagnons, pourront vous sauver la mise, et c’est tant mieux !
Heureusement, le système de progression du personnage s’avère très rapide et la montée en puissance plutôt satisfaisante. Cela compense les frustrations ressenties et pousse le joueur plus loin. D’autant que les dialogues s’avèrent très fluides. Si la roue de dialogue a cette qualité, c’est qu’elle donne une dimension rapide et cinématographique à l’ensemble, ce qui peut clairement accrocher lorsque l’on a eu l’habitude des listes dans les précédents jeux de Bioware. Résultat, Mass Effect, tout en proposant un grand sentiment de voyage, propose aussi une immense satisfaction dans le rythme des nombreux échanges verbaux que vous aurez à conclure.
Mass Effect est sans aucun doute devenu culte parce qu’il était avant-gardiste. C’est le grand reproche que je lui fait d’ailleurs. Premier en beaucoup de chose, et premier-pas de Bioware dans une autre direction, le premier jeu de la saga space opera de Bioware est un grand jeu dans ses grands défauts. Un jeu singulier animé d’une grande et belle intention : faire avancer les choses. Est-ce dans la bonne direction que s’est engagé le studio canadien ? Difficile à dire lorsqu’on sait ce que nous avons eu le déplaisir de voir et de jouer, mais peut-être est-ce là le prix à payer pour avoir modifié l’avenir du RPG durablement, du moins dans la forme, et c’est déjà quelque chose de grand.
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« On a ensuite les Volus qui sont des méduses / chewing-gum selon votre tolérance à la couleur rose qu’ils affichent en règle générale »
T’as confondu Volus et Hanari, les volus c’est les aliens qui doivent vivre dans une bio-combinaison car ils respirent un gaz bien précis (me souviens plus lequel par contre).
Ah exact, je m’en vais corriger ça (d’ailleurs les volus sont marrants, c’est bizarre que je les confonde avec les chewing gums !)
T’as bien fait, il parait que la loutre a investit dans un nouveau martinet et une paire de cuissardes, je suis sûr qu’il attend l’occaz de s’en servir.
Y a-t-il seulement besoin d’une occasion pour s’en servir ? ^^
My 2 cents :
Je n’ai pas du tout ressenti la difficulté dont tu parles, (mais peut être est ce du au FPS sur PC, qui ne subissait aucun ralentissement ?)
Pour le sprint j’ai connu les même problème.
Par contre pour le Mako ça me semble assez logique que le tir vers le bas ne soit pas géré, vu le design de l’engin ça serait même peu réaliste qu’il le puisse (ce n’est pas une tourelle comme les tank, de mémoire) et je n’ai jamais eu de problème à dégomer les ennemis, je dirais plutôt le contraire,
dans le mako tout devenait trop facile, et l’XP rentrait sans que je force.
Quand à parler de la répétitivité des quêtes et lieu secondaire, je suis tout à fait d’accord, par contre quand tu écris :
« Ne vous plaignez pas de la répétitivité des environnements d’un jeu si vous avez aimé Mass Effect. Un peu de bon sens. »
Là je ne peut que te répondre que tu fais totalement fausse route.
On peut aimer un jeu MALGRÉ ses défauts, ou dit autrement on peut aimer un jeu mais détester ses quelques défauts.
Donc on peut tout autant détester ce même type de défaut dans un autre jeu. Et si cet autre jeu n’a pas autant de point positif que Mass Effect, on peut aimer le premier et détester le second, malgré ce même critère négatif.
Et encore un Marcheur qui me vole la vedette !
Pas mal comme article, même si je ne suis, comme Qwarrock, pas toujours d’accord avec toi, comme sur le Mako par exemple.
Certes, c’est pas toujours bien foutu pour s’en servir suivant la topographie, mais je trouve que c’est un véhicule avec lequel tu peux avoir l’avantage si tu sais bien te placer et par où arriver. De plus, ses rétrofusées font qu’il est assez facile d’esquiver, de se replacer, ou même de tirer en l’air.
Egalement, j’aurais peut être détaillé un peu plus le gameplay des classes, ou même la gestion de l’inventaire ainsi que la feuille de personnage détaillée (qui sera supprimée à partir de Mass Effect 2).
Personnellement, je dois dire que le premier du nom est de loin le meilleur de toute la série pour ce qui est de la gestion des compétences du personnage. Le virage action qu’à pris la licence à partir de Mass Effect 2 est plus immersive, mais bien plus ennuyeuse en ce qui concerne les différents talents à déploquer.
Pour ma part, il aurait pu faire office d’un Intouchable, mis à part la répétitivité des environnements des missons secondaires, force est de constater que les quêtes secondaires en tant que tel sont souvent intéressantes, même si le niveau est déjà vu (Vaisseau abandonnée, complexe infesté par les zombies, IA rebelle, etc…)
Cela va peut-être vous paraître cons Ouega et Qwarrock, mais j’ai joué à ME au pad, et la maniabilité du Mako semble pas mal en pâtir à cause de l’instabilité des déplacements aux joystick donc sans doute mon blèm’ vient de là ^^
Et Qwarrock pour la répétitivité, c’était un petit croche pattes à l’intention de ceux qui utilise cette argument dès qu’un jeu répète sa structure (sur des jeux moins ambitieux) mais omettent de citer ce défaut pour le premier ME qui semble avoir été largement épargné de cette critique.
Je sais bien que des jeux peuvent avoir les mêmes défauts et une appréciation différente (je suis pas mal fan d’un paquet de titres très perfectibles) mais Mass Effect ça m’a saoulé de voir que tout le monde (ou presque) lui pardonnait cet élément alors qu’il est envahissant, bien plus que dans un Technomancer (pourtant bien fauché) et presque plus qu’un Dragon Age II ^^