The Incredible Adventures Of Van Helsing : Final Cut
Après une trilogie relativement marquante, Neocore Games nous a compilé les trois jeux en question pour n’en faire qu’un seul et unique bloc. Cela donnait au passage l’occasion de fluidifier l’expérience en enchaînant les 3 scénarios de cette histoire, mais également d’uniformiser le gameplay, dont certains éléments avaient varié au fil des opus. Alors, ce The Incredible Adventures Of Van Helsing : Final Cut, offert gratuitement sur Steam à tous les détenteurs de la trilogie, c’est de la bonne came ? C’est ce que nous allons voir ensemble. C’est parti !
Allez, on est entre nous, alors disons-le franchement : sans avoir besoin de s’épancher pendant 15 000 lignes, ce Final Cut n’est finalement qu’une Enhanced Edition qui n’en a pas le nom. En effet, il ne s’agit pas là d’une simple compilation, mais d’un jeu dont les mécaniques ont été homogénéisées, voire optimisées. Dans le premier opus, nous disposions de trois classes de personnage que l’on pourrait qualifier de classiques. Par la suite, des DLC se sont greffés dessus, ce qui rajouta trois autres classes, portant le total à six. Les autres opus ne rajoutaient finalement que des spécialisations à ces classes.
Cela a également été intégré, mais l’arbre de compétences a été totalement revisité pour le coup. Ceux qui ont joué au dernier opus se rappelleront que les évolutions étaient relativement maigres. Dorénavant, il est possible de choisir parmi vingt compétences pour chaque classe, le tout agrémenté d’une centaine d’options. De quoi personnaliser son avatar à outrance jusqu’au level 100, et de varier les manières de jouer !
En ce qui concerne l’histoire, il n’y a pas eu de changements (ou alors, je ne les ai pas constaté). On incarne toujours le fils du héros des aventures de Bram Stoker, qui s’évertue à faire perdurer la tradition familiale de chasseurs de monstres en tous genres. Notre héros, qui va se balader dans un univers steampunk des plus réussis, est accompagné de Katarina, un fantôme lié à notre avatar par un pacte, et cette dernière amène une touche légère (… voire comique) à travers son accent russe et ses sarcasmes bien sentis.
On affrontera dans un premier temps le Professeur Fulmigati, un scientifique timbré qui a décidé de se fabriquer une armée de Frankenstein afin d’assouvir toutes les facettes de sa mégalomanie. Une fois mort, ce sera au tour du Général Harker, un militaire aux tendances totalitaires, qui a décidé d’exploiter les travaux de chercheurs fous afin d’asservir toute la Borgovie. Enfin, une fois mort, un mystérieux protagoniste rentrera dans la danse et, bien évidemment, il sera animé d’intentions tout ce qu’il y a de plus malsaines. En somme, des méchants vraiment très très méchants.
Le scénario pourrait effectivement passer pour une parodie tellement cela fleure bon le kitsch, mais je dois avouer qu’en y rejouant une fois de plus, cela fonctionnait toujours sur moi ; j’étais dans ce monde complètement tordu qu’est la Borgovie, et l’immersion était au rendez-vous. Le choix de la narration n’y est pas étranger, car le duo Van Helsing / Katarina fonctionne à merveille à travers un voice-acting convaincant. La direction artistique n’est également pas en reste à ce niveau-là, car certains niveaux sont tout simplement dantesques, notamment certains tableaux en milieu urbain.
Au niveau du gameplay lors des fights, peu de changements également. Cela reste du hack’n slash classique, avec des statistiques tout autant classiques bien que leurs libellés varient. Il suffit juste de retenir qu’il n’y a toujours pas de repop d’ennemis. Je vous invite à relire la critique du premier opus pour avoir davantage de détails à ce niveau-là. Pour autant, pour ceux qui ont toujours très faim après avoir terminé la campagne solo (… je l’ai terminé en une vingtaine d’heures), il y aura la possibilité de continuer à se casser les dents sur des défis ; des tableaux de la campagne solo sont réexploités afin de leurs donner des objectifs différents. Cela ira du contre la montre, à un pop sans fin de vagues de monstres, à d’autres objectifs divers et variés.
Pour le reste, cela reste inchangé ; les attributs, les compétences, les auras, les traits sont identiques. On retrouve également le même moule avec les à-côtés, via le conseil de la Résistance, Chichi la Chimère, les artisans de votre QG, les challenges personnalisés avec les dépôts de trophées, les phases de tower defense, et la pop-culture qui est omniprésente ; j’ai même trouvé certains contenus cachés que j’avais loupé lors de mes précédentes parties, comme le symbole de Batman dans le ciel.
Il est assez rare que des développeurs fournissent pour pas un rond une version dite finale d’un de leurs jeux, et rien que pour cela, les hongrois de Neocore Games ont tout mon respect. A partir de là, cela reste une bonne excuse pour se replonger dans cet univers, car il y a peu à en redire, même si on peut toujours noter la présence de quelques bugs persistants.
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