Portal 2
Après la surprise du premier opus, Valve a décidé d’aller encore plus loin pour tenter d’améliorer l’expérience de Portal. Ce titre était très simple et court, mais extrêmement novateur. Et au delà du concept, les traits d’humour étaient juste parfaitement dosés. Sans vous faire languir davantage, laissez moi vous dire que nous avons là une véritable pépite avec cette suite. Mais qu’est ce qui le rend si palpitant ? C’est ce que que nous allons voir ensemble. C’est parti !
Nous revoilà dans la peau de notre héroïne, réveillée de son sommeil cryogénique dans des circonstances un peu brutales. Un processeur de personnalité prénommé Weathley vous averti que le centre est en voie de décrépitude, et que c’est pour cette raison que le système cryogénique est tombé en panne. Et c’est lorsque nous faisons connaissance avec ce petit robot que nous nous rendons compte de l’orientation narrative qu’a pris Portal dans ce deuxième opus.
Weathley est en effet super attachant, à travers son côté complètement barré, et va tenter de vous guider en direction de la sortie. Il va rythmer la partie tout le long du jeu, occasionnant au passage quelques crises de rires. Mais voilà, alors que vous êtes en route, Weathley va réveiller par inadvertance notre chère GlaDOS, qui elle non plus, soit dit en passant, n’a rien perdu en sarcasmes et en cynisme. Pour le prouver, elle va même nous faire retourner illico dans les fameuses salles de test histoire de se remémorer le bon vieux temps.
Mais comme je vous le disais un peu plus haut, le centre tombe en ruine, ce qui est un prétexte scénaristique très bien trouvé pour augmenter la complexité de puzzles, considérés à juste titre dans le premier opus comme un peu trop simples. Fort heureusement, la courbe de progression est toujours aussi bien pensée, ce qui évitera de vous arracher les cheveux par grosses touffes à la vue lointaine d’un panneau « Sortie ». Valve a donc intégré les mêmes ingrédients dans sa recette, mais n’a pas oublié d’ajouter quelques épices fort bienvenus au passage.
Vous aurez donc toujours la possibilité d’ouvrir un portail de départ et un autre de destination. Mais le centre étant quelque peu endommagé, les murs recouverts des surfaces permettant la pose de ces fameux portails se disloquent, laissant apparaître le béton en arrière plan, qui lui ne peut servir de support. On voit ça et là de la végétation et de la rouille sur les parties métalliques, qui, au delà d’illustrer le passage du temps depuis le premier Portal, amène une certaines diversité dans les environnements traversés ; en effet, le style épuré des salles de test pouvait paraître à la longue un poil trop monotone.
En termes de nouveauté, il y a l’apparition de ponts faits de faisceaux lumineux ou de tubes gravitationnels que nous pouvons détourner avec les portails, et nous permettant d’accéder à des endroits autrement inaccessibles. Mais il y aura également des gels ; un orange qui accélère notre vitesse, un bleu qui transforme la surface recouverte en trampoline, et un blanc permettant de transformer une surface en récepteur de portails. Là encore, nous pourrons détourner les flux de ces gels avec des portails judicieusement placés. Au chapitre des nouveautés, des cubes spéciaux font également leur apparition, dont certains pouvant détourner des lasers permettant d’activer des mécanismes.
Au delà de tout cela, il existe une section coop vous permettant de résoudre des puzzles à deux à travers une campagne multijoueurs. Sachez juste que le coop peut compromettre une amitié que l’on pensait pourtant solide, vraiment. Et enfin, après avoir terminé la trame principale et le coop, le jeu peut encore être prolongé avec des maps créés par la communauté sur le Workshop, dont certaines sont relativement surprenantes, pouvant prolonger une durée de vie déjà plus que correcte pour un jeu de ce genre. Sinon, le jeu tourne toujours sur le Source Engine, poussé au maximum de ses possibilités, et le voice-acting continue de faire des miracles.
Portal 2 est un puzzle-game, drôle et intelligent, avec des personnages attachants et une histoire passionnante, ainsi qu’un gameplay varié qui se complexifie au fur et à mesure de notre progression dans ce centre décrépi. En clair, un indispensable en solo, comme en coop, d’autant plus qu’il est régulièrement soldé sur Steam. Mais, n’oubliez surtout pas une chose : « The cake is a lie !!! »
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