Fahrenheit : Indigo Prophecy Remastered
Il y a des jeux vidéo uniques, par leurs genres, leurs styles inimitables, leurs qualités, qui laissent évidemment un souvenir marquant. Fahrenheit en fait parti. Il s’agit là d’une histoire interactive de Quantic Dream, qui nous avait déjà offert par le passé des titres tels que The Nomad Souls, et plus récemment, Heavy Rain et Beyond Two Souls. Là où Fahrenheit est en adéquation avec ses cousins jeux vidéoludiques, c’est son gameplay, son ambiance et sont histoire. Alors que je pensais devoir ressortir ma version Xbox du fin fond d’un carton, le jeu datant de l’année 2005, j’ai finalement décidé de m’offrir la version remaster pour une poignée de dollars, disponible sur PC depuis le 29 janvier 2015 sur Steam. Alors voyons si cette version apporte vraiment des changements à l’ensemble, et si le jeu est toujours aussi bon.
Test réalisé avec le clavier / souris et la manette
Précisons tout d’abord que le jeu nous permettra d’incarner trois personnages. Lucas Kane tout d’abord, le héros qui, dans la première scène du jeu, massacre à l’aide d’un couteau un client dans les toilettes d’un restaurant, le Doc’s Diner. La cinématique nous présente un Lucas qui parait possédé, comme manipulé par une puissance supérieure, avant de passer définitivement à l’acte. Par trois coups de couteau, sectionnant chacun une artère du cœur, geste qui, normalement, nécessite une précision diabolique…
Paniqué, il s’enfuit peu avant que son crime ne soit découvert. Épuisé, déboussolé, et après une nuit d’un sommeil agité, Lucas décide alors de ne pas éveiller les soupçons qui pèsent sur lui, en maintenant un semblant de vie normale, tout en recherchant activement les explications de son geste. Sa voix française est assurée par Jean-Pierre Michaël (VF de Keanu Reeves, Brad Pitt, Ben Affleck…). En parallèle à ce point de vue de l’histoire, nous incarnerons donc également deux agents de police, en charge de cette affaire d’homicide. Il s’agira la de Carla Valenti, une jeune inspectrice très zélée, belle et célibataire.
Elle sent très vite qu’il ne s’agit pas d’une affaire comme les autres. Sa voix française est assurée par Françoise Cadol (VF de Angelina Jolie, Sandra Bullock,Sharon Stone…) Et enfin le troisième protagoniste, Tyler Miles, partenaire de Carla, tiraillé entre son travail, et sa petite amie Samantha qui ne supporte plus les angoisses que lui génèrent le métier de son cher et tendre ; petit délinquant et enfant du Bronx, avant de trouver sa voie dans les forces de l’ordre, Tyler est assez insouciant, et blagueur. Sa voix française est assurée par Greg Germain (VF de Will Smith).
Le jeu s’inspire très clairement du septième art, nous promettant de jouer tous les rôles, celui du meurtrier d’un côté, celui des flics de l’autre, et de comprendre l’histoire des différents points de vue de chacun. En somme, nous devenons le réalisateur de ce jeu / film interactif. les acteurs sont là, le décor est planté, et c’est à nous de jouer ! Alors, comment joue-t-on à Fahrenheit ? Il y a en fait différentes phases. La plus classique est de déplacer son personnage dans les décors, dans le but de découvrir les différents points d’interaction sur lesquels vous pourrez, ou non (selon votre choix), agir.
Il faut savoir que dans ce jeu, vous ne ferez pas que tenter de découvrir la vérité, ou de poursuivre un criminel. Vous aurez à agir sur des scènes de la vie courante. Vous devrez tantôt soigner les bobos de vos persos, les faire boire (de l’eau), manger, et faire en sorte qu’ils se changent un peu les idées, que ce soit à leurs domiciles, ou sur leurs lieux de travail. Il y aura de très nombreuses actions disponibles à réaliser, et tout ceci dans le but d’entretenir votre mental à flot.
En effet, dans Fahrenheit, votre énergie sera représentée par la jauge de votre mental. Les protagonistes subiront en effet régulièrement des attaques, des mauvaises nouvelles, de mauvaises surprises, et ils verront leur mental diminuer, voire chuter. Si votre jauge descend au plus bas, cela sera la folie, ou le suicide, et ainsi la promesse d’un beau game over. Libre à vous de faire les bons choix en prenant les bonnes décisions pour vos héros. Et des choix, nous en aurons à la pelle !
Les tous premiers seront d’ailleurs à effectuer sur la première scène de crime, dans les toilettes du restaurant, juste après le meurtre. Lucas aura le choix. Soit de maquiller son crime du mieux qu’il peut, en nettoyant le sang par exemple. Soit de cacher l’arme du crime, payer son addition, et repartir tel un client lambda. Soit encore de s’enfuir, en laissant tous les indices en l’état, partir sans régler la note, et ainsi éveiller grandement les soupçons… à vous de choisir ! Et c’est comme cela durant tout le jeu, que ce soit avec Lucas, Carla ou Tyler.
Les actions sur les points d’interactions nécessiteront que vous fassiez le mouvement indiqué à l’écran, à la gâchette pour les manettes ou au clavier pour les autres. Alors, Fahrenheit n’est il alors qu’un de ces jeux où il suffit d’appuyer et d’interagir sur les points d’actions ? Eh bien non ! Vous aurez également à gérer des phases de QTE, ainsi qu’une jauge d’effort (… qui se mue également parfois en une jauge d’équilibre, ou de panique) durant les phases d’actions du jeu. Ne l’oublions pas : nous sommes ici en présence d’un jeu / film.
Et comme tout bon film d’action-aventure qui se respecte, vous aurez ici à faire à des scènes calmes, ou parfois vraiment speed selon la situation. Les QTE se présentent sous la forme de deux cercles à l’écran, avec chacun quatre zones (haut, bas, gauche, et droite). Les joueurs au clavier auront une main sur les QZSD, et l’autre sur les flèches directionnelles. Les joueurs manettes eux… ouais mais non, stoppons cette critique quelques instants. Voila un message solennel, ouvrez bien vos mirettes : ne faites pas ce jeu à la manette comme j’ai pu le faire. Mais vraiment pas quoi. Les petits mouvements à effectuer sont largement trop précis pour le joystick droit de la manette Xbox.
Mais le pire du pire, c’est la jauge d’effort. J’ai fini par mitrailler les touches L et R avec mes pouces pour passer ces étapes là. En sachant qu’il y a souvent plusieurs phases de jauge d’effort à endurer entre plusieurs QTE d’affilés dans une même scène, il suffit d’en rater une – cela arrive souvent – et c’est un retour au menu principal conseillé. N’ayant que 6 vies au maximum, il faudra veiller à les avoir toutes, dans la mesure du possible, pour une des dernières scènes du jeu, sur le toit d’un immeuble, car elle est assez costaud à passer. Cependant quelques vies sont cachées ça et là dans les décors, mais elles le sont peut être trop bien, cachées.
Faire Fahrenheit à la manette est un chemin de croix, une pénitence. Toutes les scènes, aussi superbement réalisées soient-elles, deviendront des moments vraiment pénibles. Un parcours du combattant. Et voilà qu’il faut se retaper la phase de narration, les QTE, puis re-jauge d’effort, louper, refaire, suer, se taper la tête contre les murs, refaire, relire les dialogues, douter, louper… Non non, non ! Franchement, oubliez l’idée de la manette. Cela vous changera le jeu, vous verrez. Maintenant que ce qui devait être dit a été dit, on peut reprendre le cours normal de cette critique.
Il y aura donc, durant les phases de QTE, deux cercles, comme dit plus haut. Admettons que le côté gauche du cercle de gauche s’allume, ainsi que le haut du cercle droit il faudra donc appuyer, en même temps, ou pas, sur Q et la touche Haut des touches directionnelles. Les QTE, même si parfois ils peuvent paraître un peu rapides, vous laisseront toujours le temps d’effectuer la bonne manœuvre. Après un peu de pratique et avec de la concentration, les QTE ne devraient pas poser trop de problèmes.
Il y aura même une phase durant l’aventure où il vaudra mieux rater volontairement le QTE proposé ! Non, vraiment, c’est bien foutu tout ça. Il n’y aura pas des QTE uniquement durant les phases d’action du jeu ; ils seront également présents lors d’une simple partie de basket, de boxe, et même pour jouer un air sur la guitare électrique afin de charmer une jolie nenette (… sacrée récompense si vous arrivez à le boucler ce QTE là, au passage) Ce qui nous maintient ici en haleine, c’est l’évolution du scénario, et le sort de nos héros. On dirige ici des persos en quête de vérité. Lucas sera en cavale une bonne partie du jeu, tandis que Carla et Tyler travailleront à ramasser et analyser les indices qu’il aura laissé.
Le fait de les diriger également durant leur vie privée accentue notre immersion, ainsi que notre capacité à faire preuve d’empathie envers eux. Personnellement je n’ai pas croisé dans Fahrenheit de personnages agaçants, ou constitués de clichés. Il s’agit ici de gens normaux; avec chacun un caractère bien à lui, mais pourtant si proche de vous et moi. Et le scénario, parlons-en. Je disais plus haut que Lucas avait été possédé par une puissance inconnue mais puissante, et qui parait ancienne. Sa façon d’avancer vers sa future victime tel un zombie est elle en lien avec un rituel ?
Si oui, est-ce un rituel Vaudou ? Est-ce le fruit d’une secte ? Autre chose ? Cela sera à vous de le découvrir, en prenant les bonnes décisions, et en maintenant Lucas, Carla, et Tyler tout simplement en vie. Dans Fahrenheit vous pourrez souvent passer à côté de certains indices, et non les moindres, ce qui n’empêchera pas à l’histoire d’avancer. Mais vos protagonistes auront le moral en berne, et vous devrez alors être très attentif à la jauge du mental.
A titre d’exemple, vous aurez, à un moment précis, un enfant à sauver. Il se noie dans un lac dont la glace a craqué sous son poids. Le sauverez vous en sachant que vous allez attirer l’attention de la police et des badauds sur vous ? Ou le laisserez vous se noyer, et ainsi rester discret ? Si vous décidez de le sauver, il y aura un QTE pour ramener l’enfant à bord, et une autre épreuve pour le réanimer ensuite. Cela sera toujours à vous d’assurer les mouvements de vos personnages.
Toujours lié à cet exemple, si vous avez décidé de sauver l’enfant, Lucas verra l’événement passer aux infos télé plus tard dans le jeu. Des subtilités ainsi, il y en aura en masse dans Fahrenheit, ce qui lui confère évidemment une énorme rejouabilité, dans le but de découvrir des indices oubliés la première fois, de refaire les QTE ratés (… et qui ne sont pas toujours mortels), mais également de lire les différents dialogues possibles, et finir l’aventure différemment. Notons qu’il existe trois fins différentes. Je n’en dirai pas davantage à ce sujet dans le but de ne pas gâcher votre plaisir d’y jouer.
Les différents décors et lieux à visiter dans Fahrenheit seront très variés ; leurs domiciles, leurs lieux de travail ici, une église là, un cimetière, un asile et beaucoup d’autres. Il y aura également quelques flashbacks dans le passé de Lucas. Vous aurez dans ces décors des cartes bonus disséminées et cachées un peu partout. Ces cartes vous permettront de débloquer des bonus dans le menu principal. Ces derniers sont des images du jeu, des photos, des phases QTE inédites – comme une séance de patinage artistique avec Carla – ainsi que des vidéos du making of du jeu ou du doublage.
L’ambiance de Fahrenheit, c’est aussi sa bande originale, Elle a été composée par Angelo Badalamenti, compositeur de musiques de films et de séries qui a notamment travaillé avec David Lynch (… le fabuleux et envoutant Twin Peaks, Mulholland Drive). L’un des gros morceaux du jeu, c’est ses doublages ! En effet, c’est la classe. Dans la version française, on retrouve notamment des voix d’acteurs connus du cinéma populaire. La bande-son regroupe aussi quelques titres du groupe Theory of a Deadman avec le titre Santa Monica, et de Martina Topley-Bird avec le titre Sandpaper kisses, pour ne citer qu’eux.
Le jeu dévoile aussi quelque références cinématographique ici et là, pour le plus grand plaisir des joueurs, notamment Matrix et 24 heures chrono. Les derniers combats du jeu feront également référence aux types de combat vus dans Dragon ball Z. Il est finalement vraiment dommage que cette version remaster ne soit pas techniquement plus aboutie. Le jeu a en effet un peu petit mal vieilli, même si les graphismes dans leur ensemble restent toujours corrects.
Se greffe également à ce défaut une caméra défaillante qu’il faudra souvent replacer soi-même. A tel point qu’il vaudra quasiment mieux faire le jeu en marchant, afin de ne pas courir dans tout les sens et dans toutes les directions, car la caméra sera alors mal placée. Les QTE m’ont par moment également un peu gêné, notamment car ils sont parfois très longs et que leur présence m’empêchait totalement de profiter de la scène en cours. Souvent, vouloir regarder ce qu’il se passe à l’écran fera diminuer la concentration, et augmentera donc votre marge d’erreur.
En conclusion, Fahrenheit fut une réussite pour Quantic Dream, car le pari de vouloir créer un jeu ressemblant à un grand film est tenu. Il se veut riche, car porté par un très bon scénario ainsi qu’un gameplay innovant. L’ambiance est assurée par d’excellentes musiques, et le doublage français est très réussi. C’est assez rare pour être signalé. On est bien loin des voix GPS sans reliefs ni émotions. De plus, le jeu nous donne une impression de liberté d’action qui en grisera plus d’un. Seuls certains QTE et les graphismes épurés viendront ternir légèrement le bilan. Il n’en reste pas moins un jeu exceptionnel à découvrir, ou redécouvrir, et qui réduira un jeu tel que Blues And Bullets en poussière !
A propos de l'auteur : Crazy-Alice
58 Commentaires sur “Fahrenheit : Indigo Prophecy Remastered”
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Le jeu semble sympa ; je me le ferai peut-être un jour.
Par contre, et tu t’en doutes, je ne suis absolument pas d’accord avec toi sur la comparaison avec Blues & Bullet ; entre le gros Quantic Dream, et le petit indépendant A Crowd of Monsters, il y a selon moi un fossé à ne pas franchir.
Les « noms » des acteurs / doubleurs, le pognon engagé, le nombre de personnes travaillant sur le développement, la qualité d’écriture et la direction artistique qui est top sur Blues & Bullet, et le fait que ce jeu n’est pas encore terminé, font qu’ils ne sont tout simplement pas vraiment comparables en l’état.
Sans compter que niveau écriture, rythme, DA et ambiance, j’ai du mal à voir Quantic Dream faire mieux que Blues and Bullets qui a ridiculisé Telltale Games avec un seul épisode.
Niquel , comme d’hab :sans:
Encore un test maîtrisé est bien rédigé. Un jeu que j’ai joué et rejoué tous supports confondus 🙂
Hi Hi ! Je me doutais que la comparaison avec Blood & Bullet allait faire « polémique » lol
Honnêtement pas encore jouer celui-là, donc, je n’aie pas grand-chose à dire 🙂
Je ne connaissais pas ce jeu, mais l’article le décrit bien. GG
On retrouve dans ce jeu comme dans tous les jeux quantic dream la volonté de faire un film – un peu – interactif. Le côté enquête/histoire-dont-vous-êtes-le-héros est intéressante mais sombre dans un drôle de délire vers la fin.
J’ai l’impression que QD ressasse toujours les mêmes thèmes et les mêmes histoires au final.
La seule réussite de QD pour ma pomme, c’est le maîtrisé Heavy Rain qui évite soigneusement de ne pas faire n’importe quoi à la fin. De plus, le déroulement est très largement modifiable grâce aux choix.
Très bonne critique, ça donne envie d’y jouer, malgrès le fait que je n’aime pas du tout les QTE. La rejouabilité, les fins différentes, le jeu typé riche scénario/enquête j’adore, j’avais hésité à l’acheter (en promo) et là du coup je regrette de ne pas m’être laissée tentée, dommage que tu n’ai pas fais cette critique avant lol, enfin il n’est pas bien cher et tu m’a convaincue, je le prendrais sous peu je pense.
J’en ai toujours entendu parler mais pour être franc sa vieillesse me rebutait. Il faut aussi dire que l’égard que j’avais auprès du studio était mitigé (les jeux qui font dans l’émotionnel et m’invitent à jouer sous forme de QTE n’aidant pas). Une version Remastered, un thriller captivant et une certaine liberté offerte au joueur, là par contre je dis oui. C’est dans la wishlist.
Très bonne critique je connaissait pas ce jeux sa me donne envie de le testé 🙂
Cet article est très bien fait sur la critique de Fahrenheit : Indigo Prophecy Remastered , car cela est très bien rédigé progressant naturellement en abordant chaque points du jeu , bravo !!!
Un jeu que je ne connait pas, mais test donne envie 😀
Bon résumé , me donne envie de découvrir le jeu .
Excellent jeu et excellent test avec plusieurs mots bien ordonnés de sortes à donner de nombreuses lignes qui se suivent.
Excellent commentaire composé de plusieurs lettres qui forment plusieurs mots qui forment une ligne qui compose un commentaire.
Je ne connaissais pas ce jeu, il a l’air plutôt pas mal. GG a toi ^^
ça donne envie!
Un article très bien rédigé qui aborde de nombreux aspect du jeu ! Ayant beaucoup apprécié Heavy Rain et Beyond Two Souls, cela me tente de tester ce jeu.
Bonne évaluation, bien écrite pour un excellent jeu.
Très bonne article, jeu que je connaissais pas… en tout cas, je jeu m’intéresse, je le prendrais surement sur steam. 🙂
Je vois que certains seraient intéressé par le jeu, alors je précise qu’il est également dispo sur GOG pour un peu plus de 5€.
Marcheur, pour le coup moi je préfère celui ci à Heavy Rain, comme quoi chacun ses goûts, même si les miens sont forcément meilleurs que les tiens :p
Pour moi c’est surtout The Nomad Souls la véritable réussite de David « melon » Cage, même si le jeu est loin d’être parfait (surtout niveau gameplay de certaines phases, la partie fps/plateforme en particulier) l’univers et l’ambiance font encore à l’heure actuelle parti de ce que j’ai connu de mieux. Je suis sûr que s’ils avaient parié sur le bon cheval (à savoir la PS2 et pas la malheureuse Dreamcast) le succès aurait été au rendez vous et le jeu serait sans doute devenu culte.
Plutôt d’accord pour Nomad Soul – et pour Fahrenheit, même si j’ai trouvé que son taux de nanardise augmentait quasi-exponentiellement à mesure que l’histoire avançait… dommage pour un jeu qui veut tenir principalement sur son scénar.
Si j’étais un sale troll j’irais même jusqu’à dire que Nomad Soul, c’est son seul « vrai jeu »^^ enfin, au moins il essayait d’avoir un gameplay, lui. C’était le foutoir à jouer quand même dans mes souvenirs, mais au moins il essayait^^ (Désolé, j’aime beaucoup trop taper sur Monsieur Cage)
Attention à G2A quand même. 😉 Légalité douteuse, etc…
Attention,
La version disponible sur GOG n’est Pas la version remaster.
Et il est également impossible de jouer à la manette XBOX pour pc sur la version GOG.
Le jeu est à trouver à environ 3.5 € sur un site tel que G2A. En version Remaster.
Attention à G2A, la légalité de la chose ne met pas tout le monde d’accord 😉 sans compter la fiabilité, provenance, suivi… bref.
Oui, mais en même temps j’ai pas le sentiment que cette version « remaster » elle change grand chose, donc autant tâter de l’original. D’ailleurs, sur GOG c’est une version non censurée, j’avoue que je ne me souviens pas avoir entendu parler d’une quelconque censure à l’époque de la sortie, mais bon, je me fais vieux, j’ai peut être oublié ^^
Pas pu faire Nomad Souls, il a un peu trop vieilli pour ma part :p
Merci pour la découverte ! L’inculte que je suis vas aller voir ça sur steam de ce pas 😉
Très bon jeu, j’ai pu y passer des heures il y a de ça plusieurs années. Une très belle aventure qui à su me hyper pour le jeu suivant de David Cage : Heay Rain !
Ta critique a presque éveillé mon intérêt pour ce titre qui m’avait laissé de marbre à l’époque. J’avais fait le tour de la démo parue dans « Playstation Magazine » (déjà 11 ans?) sans vraiment accrocher. Les avis étaient également très partagés sur ce Fahrenheit. Peut être à l’occasion… et au clavier donc 😉
Super article! je viens de découvrir ce jeu, je le rajoute dans ma liste des souhaits 😉
Bien résumé j’achèterais surement se petit jeu merci 🙂
article complet, bien rédigé et surtout sans spoil ça fait plaisir ^^.
N’ étant pas un adepte de Quantic Dream du fait de ses sorties exclusivement consoles, je te remercie de mentionner qu’ il est disponible sur steam, je pense qu’ à l’ époque de sa sortie je n’ aurai pas acheter le jeu par son manque de challenge, mais maintenant j’ aime ce genre de jeu avec une bonne narration, c’ est agréable après une journée de travail, moi aussi je le mat dans ma liste de souhait.
L’ artilcle est bien détaillé et comme dit précedement sans spoil, n’ étant qu’ un joueur clavier/souris le passage sur la manette m’ a fait bien rire.
Mon avis personnel sur les « remastered » : le jeu vidéo est une culture à part entière, osef de graphisme amélioré ou de la maniabilité, jouer au jeu original est pour moi la meilleur des choses peu importe les défaut (qui en était pas à l’ époque)
C’est dommage de ne pas avoir cité Shenmue qui était quand même une énorme inspiration an matière de gameplay pour Fahrenheit.
merci pour cet article.
et chapeau pour le travail.
La critique donne envie de le tester, moi qui n’y ai pas joué 🙂
Merci pour cette analyse !
Ton article sur le jeu est très bien travaillé, bonne explication,bonne description de ce jeu qui se qualifirait comme un film dont les acteurs sont des joueurs qui décident du scénario. Pour ma part je ne suis pas un fan de ce type de jeu mais je trouve l’idée très bien pensée et intérréssante. Encore un article très travaillée et fait avec passion!
Bien résumé j’achèterais surement se petit jeu merci 🙂
Agréable a lire 😉
Un vrai plaisir à lire ce test ^^
Tu m’as fait repenser à tout ces aspects du jeu que j’avais oublié, et tu viens de m’apprendre que y’a 3 fins différentes … donc 2 raison de le racheter sur steam 😀
Ca date de pas mal d’années en arrière mais ce jeu à toujours gardé une place dans mon coeur pour tout ces bons moment que j’ai passé avec, et pour son histoire qui m’avais profondément touché.
Le genre de jeu/livre/film que tu finis et ou t’es limite en dépression de savoir que tu pourras jamais en savoir plus … mais là, encore 2 fins à explorer , miam !
Je sais plus si c’est dans ce jeu (y me semble bien que oui) mais rien que le tuto est une expérience assez atypique et nous montre que ca va pas être un jeu comme les autres.
Bref, ca fait plaisir de lire qu’il a bien vieilli, vivement qu’y passe en solde ^^ (oui parce que bon, faut pas déconner hein, j’ai encore le cd ! :D)
Chouette jeu ! M’étais bien éclaté dessus, en 2006. Ah ouais… quand-même !!
Sympathique test, qui spoile pas mal. (J’aime les euphémisme. lol )
Keep up the good work !
Pas si folle que ça, Crazy Alice 🙂 mais t’es de loin la meilleure, a ma connaissance, et a mon humble avis 🙂
Kiss 🙂
Encore un superbe article, j’ai fait et terminé ce jeu à sa sortie, j’ai vu son « remake » sur Steam et j’hésitais à le prendre…avec ton article il passe d’hors et déjà en liste de souhait:)
C’est toujours un plaisir de lire un point de vue supplémentaire sur un Jeu de la trempe de Fahrenheit. Merci et puisse un jour Quantic Dream re-publier sur PC ses fichus jeux Playstation only !
Je dis peut-être une connerie, mais il me semble que la sortie d’Heavy Rain et de Beyond Two Souls est du ressort de Sony et non de Quantic Dream :/
Ce n’est pas du tout le type de jeux auxquels je joue, toutefois ce titre a des mérites indéniables que ce test très bien écrit permet de découvrir. J’ai presque envie de m’y essayer, maintenant.
Jeux inconnu au bataillon pour ma part, mais il a l’air vraiment sympas.
En ce qui concerne le test il est de qualité et complet.
Ca me donne presque envie de l’acheter mais j’ai déjà une bibli bien rempli
C’est clair que t’as de quoi jouer jusqu’à la retraite ^^
Je n’ai joué qu’à l’original ,pas au remaster. Cela dit, il ne semble pas y avoir de différences.
L’histoire est prenante en effet, on sent l’influence de Matrix. Mais ça part un peu trop en c… acahuète à la fin.
Encore un superbe article de ta part.
J’ai fait le jeu en 2005 et je l’ai recommencé sur steam vu qu’il y a de la rejouabilité grâce aux différents choix et aux 3 fins possible.
Enjoy!!!!
Très bon test Crazy Alice-chan; ce n’est pas vraiment mon genre de jeu, mais j’avoue qu’au vu de la description que tu en fait, je suis très tenté de l’essayer 🙂 . En tout cas, les productions qui sortent des sentiers battus sont toujours à encourager. ^_^
Test très sympa!
C’est reparti pour un tour je l’ai dans ma biblio steam mais j’avais pas encore pris le temps de le faire. Let’s go !!
Merci pour cet excellent article qui donne envie de se lancer dans l’aventure Fahrenheit.
Test fort sympathique ! J’ai presque envie le relancer mais j’ai peur de casser la magie nostalgique (joué à l’époque sur PS2).
Au plaisir de te relire !
Très bon test qui m’a donné envie de jouer à ce petit bijou que j’avais eu en promos sur steam mais que je n’avais jamais lancé 🙂
Citrique très bien écrite , qui décrit le jeu sans le dévoiler. Sa ma donner envie d’y jouer .🙂